L'Art pour l'Art
Publié le 24/08/2006
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Assez vite, une tendance se dessine, la théorie de « l'Art pour l'Art «, mise en pratique par Théophile Gautier et Leconte de l'Isle dès 1852, reprise el développée en école par le Parnasse vers 1865. Réaction contre l'exaltation du « moi «, du sentiment personnel que préconisaient les romantiques, cette « école nouvelle « prône l'impassibilité, la recherche de la beauté formelle, le désengagement politique. Dans le roman, le réalisme gagne du terrain. Flaubert se moque du romantisme dont a été imprégnée sa jeunesse. Ses romans, où s'expriment un certain cynisme et une vision plutôt pessimiste de l'existence, restent néanmoins de violentes charges contre la « bêtise bourgeoise «. Les frères Concourt, avec leurs premiers romans, jettent les premières bases de ce que sera un peu plus tard le naturalisme. Rappelons la position particulière de Hugo, exilé à Jersey, puis à Guernesey, hostile à Napoléon III, « Napoléon le Petit «, peu soucieux des modes et qui poursuit son œuvre poétique et politique.
Enfin, Baudelaire, romantique, mais aussi précurseur du symbolisme, inclassable pour tout dire, commente les Salons de peinture et compose Les Fleurs dit mal qui lui valent un procès en 1857.
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