LANGUES ET PEUPLES DU TROISIÈME AGE
Publié le 31/03/2014
Extrait du document
LANGUES ET PEUPLES
DU TROISIÈME AGE
La langue dont le rôle, dans cette Histoire, est tenu par l’anglais, était le Westron ou « Parler Commun« des pays de l’Ouest, usitée en Terre du Milieu, au Troisième Âge. Durant cette période, le westron était devenu la première langue la langue courante de presque tous les peuples-doués-de-paroles (sauf les Elfes) qui vivaient dans les confins des antiques Royaumes d’Arnor et de Gondor, c’est-à-dire tout le long du littoral, depuis l’Umbar au sud, jusqu’aux Monts Brumeux et l’Ephel Duath. Le parler westron s’était également répandu le long de l’Anduin, gagnant en amont les terres à l’ouest de la Rivière et à l’est des Montagnes, jusqu’aux Champs d’Iris.
Au terme de cet Âge, à l’époque de la Guerre de l’Anneau, telles étaient encore ses limites en tant que langue maternelle, bien que d’importantes parties de l’Eriador fussent alors abandonnées et que peu d’hommes demeurassent encore sur les rives de l’Anduin entre la Rivière des Iris et le Rauros.
Quelques-uns des anciens Hommes Sauvages menaient encore une vie furtive dans la forêt Dniadan, en
nôrien, et s’attardaient dans les collines du Pays de Dun les restes d’une ancienne population autochtone qui avait occupé autrefois presque tout le Gondor. Ceux-là conservaient jalousement leurs propres parlers, enfin dans les plaines du Rohan prospérait un peuple septentrional, les Rohirrim, qui étaient venus s’y établir quelque cinq cents ans auparavant. Mais continuaient à utiliser le westron comme seconde langue et langue véhiculaire tous ceux qui conservaient encore leur propre parler, même les Elfes, non seulement en Arnor et au Gondor, mais partout dans le Val d’Anduin, et à l’est jusqu’aux lisières extrêmes de la Forêt Noire. Même parmi les Hommes Sauvages et Ceux du Pays de Dun qui évitaient tout contact avec les autres peuples, il y en avait qui pouvaient tant bien que mal le parler.
Des Elfes
Au temps jadis dit Jours Anciens, les Elfes s’étaient divisés en deux branches principales : les Elfes de l’Ouest (les Eldar) et les Elfes de l’Est. À cette dernière branche appartenait la plupart de la gent-Elfe de la Forêt Noire et de la Lórien ; mais il n’est point question de leurs langues dans cette Histoire où tous les noms et mots elfes sont donnés sous forme eldarine
[16]
.Des langues eldarines, on en trouvera deux dans ce livre : la langue des Grands-Elfes ou quenya, et la langue des Elfes-Gris ou sindarin. L’idiome Grand-Elfe était une ancienne langue parlée Outre-Mer, à Eldamar, et la première à avoir été fixée par écrit. Ce n’était plus une langue courante, mais une sorte de « latin des Elfes « dont les Grands-Elfes, de retour en Terre du Milieu à la fin du Premier Âge, se servaient comme langue de cérémonie, ou comme un dire noble convenant aux ménestrels et aux chroniqueurs.
Le parler des Elfes-Gris était originairement apparenté au quenya, car c’était la langue des Eldar qui, venus sur les rivages de la Terre du Milieu, n’avaient point passé Outre-Mer, mais étaient demeurés sur les côtes, en pays Beleriand. Là régna Thingol au Gris Mantel, de Doriath, et durant ce long crépuscule, leur langue s’était altérée comme tout s’altère en Terres Mortelles, et désormais elle différait fort du parler des Eldar vivant au-delà de la Mer.
Les Exilés, un groupe restreint établi parmi le peuple nombreux des Elfes Gris, avaient adopté le sindarin pour leur usage quotidien, et c’est ainsi que cette langue vint à être celle de tous les Elfes ou Seigneurs Elfes qui figurent dans cette Histoire. Car ils étaient tous d’ascendance eldarine, même ceux qui exerçaient la souveraineté sur des peuples de plus basse extraction. Noble entre tous était la Dame Galadriel de la Maison royale de Finarphir et sœur de Finrod Felagund, Roi de Nargothrond. Dans le cœur des Exilés, ne s’apaisait point l’âpre désir de la Mer, et sommeillait dans le cœur des Elfes-Gris un même désir qu’une fois éveillé rien ne pouvait assouvir.
Des Hommes
Le Westron était un parler humain, bien qu’enrichi et poli sous l’influence des Elfes. C’était, à l’origine, le
« APPENDICE F. »
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La diversité des langues est-elle un obstacle à l'entente des peuples ?
- La diversité des langues est-elle un obstacle à l'entente entre les peuples?
- Deux peuples aux langues différentes, Flamands, proche du néerlandais, et Wallons, proche du français, se partagent le territoire.
- La diversité des langues est-elle un obstacle à l'entente entre les peuples ?
- Le Langage : Fonctions. - Langage, technique et société. Langues, peuples et cultures. Communauté linguistique et cohésion sociale.