L'activité de penser en elle-même , l'habitude d'examiner tout ce qui vient à se produire ou attire l'attention, sans préjuger du contenu spécifique ou des conséquences, cette activité donc fait-elle partie des conditions qui poussent l'homme à éviter le Mal
Publié le 30/03/2011
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Bien souvent il arrive aux hommes de s'emporter et de perdre raison commetant alors des actes ,qu'ils regrettent bien souvent après. Il paraît donc légitime de s'ilterroger sur le lien qui unit la faculté de penser et de garder raison et celle qui détourne les hommes du Mal. Ainsi Hannah Arendt qui s'interroge sur les raisons qui ont poussé Eichmann à commettre des actes monstrueux pendant la seconde guerre mondiale dans son livre Eichmann à Jerusalem se demande si \"l'activité de penser en elle-m^me , l'habitude d'examiner tout ce qui vient à se produire ou attire l'attention, sans préjuger du contenu spécifique ou des conséquences, cette activité donc fait-elle partie des conditions qui poussent l'homme à éviter le Mal et même le conditionnent négativement à son égard?\" La faculté de penser et d'examiner permet en effet aux hommes de réfléchir à leurs actes et de raisonner. Avant de commettre un acte quelconque , ils devraient raisonner sur leurs conséquences possibles, sur le Mal qu'il pourrait engendrer aux autres. Par nature la plupart des hommes cherchent à éviter le Mal et ont pour cela pluseurs moyens: la pensée par exeple vise à détourner du Mal. Arendt nous amène donc à nous demander si la faculté de penser est indispensable à l'homme pour le détourner du Mal.
Dans un premier temps nous verrons que sans cette acitivité de penser, l'homme serait incapable de résister au Mal puis nous verrons que cette activité ne suffit pas pour autant et enfin nous nou sdemanderons si la pensée constitue une condition pour faire le bien.
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- Paul Valéry, décelant en Baudelaire l'âme d'un classique, écrivait en 1924 (Variété II, Gallimard) : «Classique est l'écrivain qui porte un critique en soi-même et qui l'associe intimement à ses travaux... qu'était-ce après tout que de choisir dans le romantisme et que de discerner en lui un bien et un mal, un faux et un vrai, des faiblesses et des vertus, sinon faire à l'égard des auteurs de la première moitié du XIXe siècle ce que les hommes du temps de Louis XIV ont fait à l'égard d
- Commentez ces réflexions de Cl. Mauriac (André Breton, Grasset, 1949) de l'activité surréaliste : «Le surréalisme n'aurait-il rien apporté d'autre qu'une critique des modes traditionnels de la connaissance et de l'expression que notre dette à son égard serait encore immense. Nous aurons à voir s'il n'a fait que cela et comment il l'a fait. Nous devinons tout de suite qu'une entreprise aussi gigantesque ne peut se solder que par un échec. Si le surréalisme pose mieux les problèmes qu'il
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