« La Voix » de Baudelaire
Publié le 11/09/2006
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Commentaire Dans ce poème, Baudelaire raconte comment une « voix « aussi attirante qu’effrayante et rappelant celle des sirènes, l’emmène dans un monde de rêve. En choisissant de suivre cette voix plutôt qu’une autre, Baudelaire se retrouve en décalage total par rapport au reste du monde : « Que je ris dans les deuils et pleure dans les fêtes, et trouve un goût suave au vin le plus amer; que je prends très souvent les faits pour des mensonges… « Cette voix symbolise le poète en Baudelaire, son besoin de création et son talent pour l’écriture. Pour Baudelaire, dès le berceau, suivre la voie (ou la voix) de la créativité poétique était une fatalité. Mais pour lui, être artiste et poète, assumer ses idées et les revendiquer ne lui permet pas d’être accepté par la société. Si suivre cette voix était inévitable, la marginalité l’était également. Baudelaire se décrit donc comme une victime, porteur d’un fardeau, sa marginalité, qu’il n’a pas désirée. Mais la voix le console et affirme : « Garde tes songes; Les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous ! « Baudelaire, à cause de son talent, est considéré comme marginal et peut être même comme fou par le reste de la société. Malgré cela, la voix lui offre des rêves bien plus beaux qui ceux des sages : l’inspiration, la créativité et le talent. Pour Baudelaire, la marginalité semble donc autant être un frein à l’épanouissement qu’une richesse inestimable.
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