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La Vème République est différente des précédentes par sa constitution.

Publié le 05/01/2015

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Le Président de la République devient le personnage principal au sein de l'exécutif. Surtout, il obtient bien plus de pouvoir.En effet, il est élu au suffrage universel direct et cela, depuis le référendum de 1962 ce qui lui donne une légitimité (c’est-à-dire qu’il est élu par les Français), il est aussi le Chef des Armées, et au centre des Institutions.Il nomme son Premier Ministre, qui préside le Conseil.Le pouvoir en place détient donc la majorité à l’Assemblée Nationale sauf en cas de cohabitation, ainsi, les projets de lois, les propositions, ou les ordonnances ont toute leur chance d’aboutir.Alors, pourquoi utiliser le référendum, une arme devenue dangereuse dans cette République ?En effet, le choix d'un référendum est décidé par le Président de la République, c’est ainsi qu’il y engage sa crédibilité ainsi que sa légitimité politique auprès du peuple. Mais, surtout, en cas de refus de son projet par celui-ci, il offre à l'opposition toutes les armes dont elle a besoin.De plus, on se demande si la légitimité d'une telle mesure est correcte.Un référendum sert surtout à passer outre le pouvoir législatif détenu par l'Assemblée Nationale et le Sénat. Il est évident qu’il en va de la démocratie de demander son avis aux citoyens, mais n’est-ce pas ces mêmes citoyens qui ont élu au suffrage universel direct un Président et des députés ?L'Assemblée Nationale représente bel et bien la Nation.De plus, c'est revenir sur la légitimité du Sénat et de l'Assemblée Nationale que de proposer un référendum dans cette Vème République.Le référendum permet aussi au Président de renforcer son pouvoir ou affaiblir ses adversaires, en les obligeant parfois à voter comme le pouvoir qui est en place, je songe à la Ratification du traité de Maastricht sur l'Union européenne, en 1992. Ce qui a divisé la droite en deux groupesles « européens » et les « non-européen ».Ainsi, le référendum ne peut être vu que comme un vote : de même pour le référendum de 2000 sur le Quinquennat.C’est ainsi que l’on peut se poser la question. Le référendum étant ce qu'il est, est une question avec trois réponses possible : « Oui », « Non » ou« Ne Se Prononce Pas ». Il est donc difficile d'y nommer un sujet aussi complexe comme à l'Assemblée.En effet, sur des sujets compliqués comme la peine de mort, ou le mariage pour tous, on ne peut pas répondre simplement par « Oui » ou par « Non ». Ce sont des sujets qui méritent de longs débats. Il s'agira de voter pour ou contre le Président de la République bien évidemment lors d’un référendum national.Régulièrement, la question est évitée, pour finalement revenir à un seul choix : La « Droite » ou la « Gauche » ?Il s'agit donc de maintenir les deux pôles de la politique française. Importe si la loi nous parait favorable ou non, il s'agira de voter contre une personne précise, comme pour le référendum de 2005, qui concernait la « Ratification du Traité établissant une constitution pour l'Europe », ou le peuple à voter contre Chirac, et non pas contre le Traité.Ainsi qu’en 1969, lorsque De Gaulle à engager la responsabilité face aux résultats de la « Réforme du Sénat et la régionalisation », c’est ainsi que les français ont voté pour son départ.Régulièrement, les référendums sont gagnés d'avance, car ils sont proposés en connaissances de cause.Quand il y a eu la question sur la peine de mort, les sondages montraient clairement que la population refuserait l'abandon de cette pratique et la loi n'est pas passée sous référendum.Les électeurs ne répondent pas à la question posée, sauf dans certains cas particulier comme les accords d’Évian, suite à l'instabilité politique de 1962, ou même, lorsqu’il y a un changement constitutionnel, où le recours au référendum peut aider à la transition.Enfin de compte, avoir les 3/5 des députés et des sénateurs, réunis en congrès peut parfois être plus difficile que la majorité des suffrages au vote universel direct.C’était le choix du Président De Gaulle, pour le référendum de l'élection du Chef de l'état au suffrage universel.Bien sûr, tous les référendums ne se ressemblent pas. Plus l'échelle est petite, plus le référendum est utile.À l'échelle régionale, ou communale, on vote moins pour celui qui demande que pour la question qui est posée. C’est pourquoi, quand des questions difficiles ne peuvent être soumises à un vote simple, des questions comme « Doit-on refaire la peinture de la mairie ? » ou « Êtes-vous pour la réalisation d’un complexe cinématographique? » sont facilement transposables sur un référendum.La politique française étant en forme de pyramide, les français se disent ne pas être entendu par l'état. Quand, c’est à plus petite échelle, les citoyens se sentent très vite utile. Leur vote compte.Dans les plus petites villes, les citoyens se sentent beaucoup plus dans les décisions politiques.Alors qu’au niveau national, le référendum peut être jugé comme une « Arme politique » à double tranchant mais plus comme un « Outil Démocratique » au niveau régional.

« sujets qui méritent de longs débats. Il s'agira de voter pour ou contre le Président de la République bien évidemment lors d'un référendum national.Régulièrement, la question est évitée, pour finalement revenir à un seul choix : La « Droite » ou la « Gauche » ?Il s'agit donc de maintenir les deux pôles de la politique française.

Importe si la loi nous parait favorable ou non, il s'agira de voter contre une personne précise, comme pour le référendum de 2005, qui concernait la « Ratification du Traité établissant une constitution pour l'Europe », ou le peuple à voter contre Chirac, et non pas contre le Traité.Ainsi qu'en 1969, lorsque De Gaulle à engager la responsabilité face aux résultats de la « Réforme du Sénat et la régionalisation », c'est ainsi que les français ont voté pour son départ.Régulièrement, les référendums sont gagnés d'avance, car ils sont proposés en connaissances de cause.Quand il y a eu la question sur la peine de mort, les sondages montraient clairement que la population refuserait l'abandon de cette pratique et la loi n'est pas passée sous référendum.Les électeurs ne répondent pas à la question posée, sauf dans certains cas particulier comme les accords d'Évian, suite à l'instabilité politique de 1962, ou même, lorsqu'il y a un changement constitutionnel, où le recours au référendum peut aider à la transition.Enfin de compte, avoir les 3/5 des députés et des sénateurs, réunis en congrès peut parfois être plus difficile que la majorité des suffrages au vote universel direct.C'était le choix du Président De Gaulle, pour le référendum de l'élection du Chef de l'état au suffrage universel.Bien sûr, tous les référendums ne se ressemblent pas.

Plus l'échelle est petite, plus le référendum est utile.À l'échelle régionale, ou communale, on vote moins pour celui qui demande que pour la question qui est posée.

C'est pourquoi, quand des questions difficiles ne peuvent être soumises à un vote simple, des questions comme « Doit-on refaire la peinture de la mairie ? » ou « Êtes-vous pour la réalisation d'un complexe cinématographique? » sont facilement transposables sur un référendum.La politique française étant en forme de pyramide, les français se disent ne pas être entendu par l'état.

Quand, c'est à plus petite échelle, les citoyens se sentent très vite utile.

Leur vote compte.Dans les plus petites villes, les citoyens se sentent beaucoup plus dans les décisions politiques.Alors qu'au niveau national, le référendum peut être jugé comme une « Arme politique » à double tranchant mais plus comme un « Outil Démocratique » au niveau régional.. »

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