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La sociologie selon Émile Durkheim

Publié le 01/10/2015

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sociologie
1. Introduction Au cours des siècles précédents, plusieurs études ont été faites sur la sociologie. D’ailleurs, quelques fondateurs importants y ont contribué, dont un en particulier, le philosophe Émile Durkheim. Il est le premier à s'engager pour faire de la sociologie une discipline autonome, car, selon lui, elle a son objet d’étude qui lui est propre. Son idéologie débute alors par une nouvelle façon de penser, il affirme que pour étudier les sociétés, il faut tout d’abord comprendre leur constitution et leur historique. Il poursuit en disant que deux principes ont contribué à la sociologie d’émerger comme science et que pour en faire l’étude, il faut une méthode. La vision de la sociologie selon Durkheim, nous est donc apportée d’une autre façon. 2. Développement 2.1 L’historique de la sociologie selon Émile Durkheim La sociologie n’a pas toujours existé, elle serait apparue bien avant le XIXe siècle selon quelques ouvrages de grands philosophes. Cependant, ce n'est qu'en 1839 qu'Auguste Comte, l'un des pères fondateurs de cette discipline et l’une des importantes influences d’Émile Durkheim, invente le néologisme sociologie pour désigner la science des sociétés. À cette époque, les diverses études avaient pour objet de chercher ce que devaient être les sociétés et comment elles devaient s'organiser pour être idéales. Or, lorsque Monsieur Durkheim reprend cette discipline, il affirme que nous devons d’abord savoir comment elle s'est constituée dans le passé pour comprendre où elle en est arrivée aujourd'hui. Selon lui, pour faire ce changement de manière de penser, la sociologie ne doit plus être une philosophie, elle doit devenir une science et il le confirme en disant que « Tout autre est le but du sociologue qui étudie les sociétés simplement pour les connaître et les comprendre, comme le physicien, le chimiste [...] font pour les phénomènes physiques, chimiques... « (p.5). Suivant cette idée de science, un élément important est identifié par Durkheim, c’est l’idée de lois scientifiques. Enfin, pour que cette idée puisse émerger, il poursuit en disant que deux principes doivent être distingués pour faire de la sociologie une science; le principe du déterminisme, lorsqu’il y a une régularité du phénomène, et le principe de la détermination de l’objet, car toute science doit avoir son objet d’étude propre à elle-même. De ce point de vue, Durkheim affirme que la sociologie à son objet d’étude, car elle n’est étudiée par aucune autre discipline. 2.2 Les principales divisions de la sociologie selon Émile Durkheim À comprendre Durkheim, il existe deux grandes manières de diviser la sociologie. Soit la première, proposée par Auguste Comte qui y distinguait deux parties; la statique et la dynamique sociales. La partie statique avait pour but d'étudier les individus et les groupes qui ont un lien d'un certain genre et de déterminer en quoi consistaient ces liens. Tandis que la partie dynamique considérait la recherche d’une loi unique qui dominerait l'évolution de la société. Toutefois, lorsque Durkheim développe la sociologie, il trouve bien intéressant le concept de Monsieur Comte, mais prétend ne plus être satisfait des divisions de celui-ci. De ce fait, il suggère de rediviser la sociologie en trois grandes dimensions; morphologique, physiologique et sociologie générale. En premier lieu, il débute par la morphologie sociale. Cette dimension étudie la société dans sa forme extérieure et matérielle, c'est-à-dire la population, son volume, sa densité et sa disposition au sol. En second, il poursuit avec la physiologie sociale, qui a pour but d’étudier les manifestations vitales des sociétés et qui, selon Durkheim, « [...] est elle-même très complexe et comprend une pluralité de sciences particulières; car les phénomènes sociaux, d’ordre physiologique, sont eux-mêmes très variés. « (p.11). Il termine avec la sociologie générale qui est la partie philosophique de la science. Elle rassemble les conclusions générales qui émanent de toutes ces sciences particulières, notamment d’approfondir ce qui fait l’unité du genre qui, en soi, caractérise le fait social. 2.3 Les méthodes sociologiques selon Émile Durkheim Dans le même ordre d’idées, lorsque le domaine de la sociologie et ses principales divisions sont identifiés, Durkheim affirme qu’il faut caractériser les principes de la méthode qui sont utilisés dans cette science. Or, il conclut l’existence de deux grandes dimensions aux principes de la méthode sociologique. La première dimension est la méthode comparative. Il dit que « La méthode comparative est donc l’instrument, par excellence, de la méthode sociologique. « (p.16). D’après lui, cette méthode se divise en deux sous-méthodes; la comparaison historique, qui est la compréhension de l’évolution d’un phénomène, et la comparaison statistique, qui est la compréhension de ce phénomène à un moment précis dans la société. La deuxième dimension se caractérise comme une règle générale de la méthode sociologique. Durkheim dit que « [...] quelle que soit la technique spéciale à laquelle il a recours, il est une règle que le sociologue ne doit jamais perdre de vue : il faut qu’avant de se mettre à l’étude [...], il commence par faire table rase des notions qu’il a pu s’en former au cours de sa vie [...] « (p.16). Bref, ce qu’il veut exprimer dans cette règle, c’est qu’il faut interroger ces prénotions afin d’être capable de les contrôler lorsque vient le temps d’étudier un phénomène, de manière à être objectif pour ne pas imposer au phénomène ce qu’on veut lui faire dire, mais essayer de faire parler le phénomène par rapport à ce qu’il est, et ce, dans toutes les sciences. 3. Conclusion Somme toute, pour comprendre la sociologie selon Durkheim, il y a trois grands éléments à aborder. Avant tout, il faut comprendre et connaître l’historique de cette discipline. En second lieu, pour étudier la complexité de cette science, elle doit se subdiviser en plusieurs dimensions. Finalement, comme c’est une science, il est important pour Durkheim d’attirer l’attention sur l’idée de méthode sociologique qui est l’un des éléments fondamentaux de la science. Comme on a pu le constater, Émile Durkheim a mis beaucoup d’importance sur le fait que la sociologie est une science, mais ce qu’il a développé au début du 20e siècle comme façon de voir cette discipline, est-ce encore pertinent pour comprendre le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui?



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« phénomènes physiques, chimiques... » (p.5). Suivant cette idée de science, un élément important est identifié par Durkheim, c'est l'idée de lois scientifiques.

Enfin, pour que cette idée puisse émerger, il poursuit en disant que deux principes doivent être distingués pour faire de la sociologie une science; le principe du déterminisme, lorsqu'il y a une régularité du phénomène, et le principe de la détermination de l'objet, car toute science doit avoir son objet d'étude propre à elle-même.

De ce point de vue, Durkheim affirme que la sociologie à son objet d'étude, car elle n'est étudiée par aucune autre discipline.   2.2 Les principales divisions de la sociologie selon Émile Durkheim À comprendre Durkheim, il existe deux grandes manières de diviser la sociologie.

Soit la première, proposée par Auguste Comte qui y distinguait deux parties; la statique et la dynamique sociales.

La partie statique avait pour but d'étudier les individus et les groupes qui ont un lien d'un certain genre et de déterminer en quoi consistaient ces liens.

Tandis que la partie dynamique considérait la recherche d'une loi unique qui dominerait l'évolution de la société. Toutefois, lorsque Durkheim développe la sociologie,  il trouve bien intéressant le concept de Monsieur Comte, mais prétend ne plus être satisfait des divisions de celui-ci.

De ce fait, il suggère de rediviser la sociologie en trois grandes dimensions; morphologique, physiologique et sociologie générale. En premier lieu, il débute par la morphologie sociale.

Cette dimension étudie la société dans sa forme extérieure et matérielle, c'est-à-dire la population, son volume, sa densité et sa disposition au sol.

En second, il poursuit avec la physiologie sociale, qui a pour but d'étudier les manifestations vitales des sociétés et qui, selon Durkheim, « [...] est elle-même très complexe et comprend une pluralité de sciences particulières; car les phénomènes sociaux, d'ordre physiologique, sont eux-mêmes très variés. » (p.11).

Il termine avec la sociologie générale qui est la partie philosophique de la science.

Elle rassemble les conclusions générales qui émanent de toutes ces sciences particulières, notamment d'approfondir ce qui fait l'unité du genre qui, en soi, caractérise le fait social.. »

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