La rencontre entre Meursault et Marie, L'Etranger de CAMUS
Publié le 15/09/2006
Extrait du document
Problématique : quelle est l'originalité de Camus dans sa façon de traiter la rencontre amoureuse de Meursault et Marie ? Parcours de lecture proposé : 1. Un récit qui se limite aux actions 2. Un héros peu glorieux 3. Un bonheur exclusivement physique Un récit qui se limite aux actions 1. Pas de description des amants alors que dans ce type de texte la part est grande de la description au moins d’un des personnages. La description de Marie se limite à une ligne l 15 en mode de focalisation interne. On la saisit plus dans une attitude qu’on ne peut s’en faire une idée précise. On garde d’elle l’image d’une jeune femme riante, bronzée (« je suis plus brune que vous « l 21) peut être aux cheveux longs puisqu’ils lui reviennent dans la figure. 2. Très peu de paroles rapportées. Une certaine platitude se dégage de là, rien n’est mis en relief. Les rares paroles au style direct sont brèves. L’une est insignifiante « je suis plus brune que vous « l 21 l’autre plus importante l 25 « depuis hier « marque une cassure car elle souligne le caractère particulier de cette rencontre amoureuse qui se fait le lendemain d’un enterrement. 3. la rencontre est encadrée par des actions banales, de la vie de tous les jours : se lever, se raser, dormir, fumer, se faire cuire des œufs. C’est l’aspect réaliste de l’écriture de Camus 4. cela est doublé d’un excès de précision pour tous les détails insignifiants, sans importance pour l’action. j’ai pris le tram, l9, j’ai mangé les œufs à même le plat, sans pain 5. les actions en lien avec la rencontre amoureuse ( l 13 à 32) sont nombreuses a. la rencontre l 11 : originalité c’est une deuxième rencontre la première n’ayant pas abouti b. la bouée l 13 à 19 : les approches et le bain l 19,20 constituent une sorte de parade amoureuse où alternent les actions de l’un et de l’autre. C’est par les actions que se dit l’attirance c. le rhabillage l20 28 changement de tonalité : vocabulaire de la mort ( cravate noire, deuil, morte, recul, faute, fautif ).. Le charme semble rompu. Mise en évidence de l’incongruité sociale du comportement de M voir la partie sur le héros d. la séance de cinéma l29 30 vidée de tout romantisme : suite de phrases courtes sans liens : parataxe Rien sur ce qu’il éprouve, sur son émotion ou la sienne e. chez lui : ellipse l 31 32 rien n’est dit de leur nuit. Plutôt que pudeur d’auteur on peut voir que l’accent est mis non sur la présence de la femme chez lui mais sur son absence alors même qu’ils commencent leur relation. Cela présage de la suite puisqu’ils seront vite séparés f. le lendemain retour à une banalité et solitude exacerbées comme le montre l 34 le fait qu’il recherche l’odeur de Marie sur le traversin ; la narration ne dit rien des sentiments et se limite aux actions qu’elle enchaîne sans ménager de lien entre elles. Cette écriture parataxique ainsi que l’emploi du passé composé à la place du couple imparfait/passé simple soulignent combien la vie de Meursault est vide de sens et de relief. La rencontre amoureuse se clôt le lendemain sur un retour à la pensée de la mère l 41 comme si le personnage n’avançait guère. Un héros peu glorieux Les détails donnés par le narrateur ne dressent jamais un portrait moral de lui valorisant 1. Peu vaillant : L 8 j’ai eu de la peine à me lever parce que j’étais fatigué 2. un personnage décalé pour preuve le léger mouvement de recul de Marie lorsqu’elle découvre que Meursault a enterré sa mère la veille (important pour le procès) 3. un personnage impuissant, velléitaire devant la vie • L 9-10 n’avait pas eu le temps à l’époque de conclure avec Marie • l 25 à 28 le leitmotiv « ce n’est pas ma faute « • l 31 embrasse mal ! • n’a pas le courage de s’acheter du pain et mange à même le plat l 36 • laisse son appartement à l’abandon depuis le départ de sa mère 4. un intérieur médiocre l 42 à 45 : seule description du passage dominé par un vocabulaire péjoratif donc actions banales, intérieur médiocre et manque d’énergie devant la vie font de Meursault un anti héros. la rencontre amoureuse, encadrée de ces détails est nécessairement ternie et ne peut pas avoir le brio de la rencontre entre le duc de Nemours et la princesse de Clèves ni même celle de Jean jacques ou de Julien qui ,s’ils n’ont rien du super héros, se distinguent par le charme de leur jeunesse et de leur inexpérience. Cependant, derrière ce voile de banalité et médiocrité se lisent discrètement une autre dimension du héros de Camus. • Un être authentique qui ne ment pas et ne se plie pas hypocritement à la bienséance obligée de la société (voir fin et propos de Camus). Il aurait pu cacher sa cravate ou ne pas aller au bain ou au cinéma de peur du « qu’en dira-t-on ? « • Le héros de l’absurde, il a compris que rien n’a de sens vrai « cela ne signifiait rien «l 27 • Un être plus sensible qu’il n’y paraît : l’appartement était fait pour sa mère, l’abandon depuis son départ ressemble à de la tristesse, à du manque que ravive le passage éphémère de Marie 3. Un bonheur exclusivement physique a. L’originalité de cette rencontre repose en grande partie sur le fait qu’elle est vidée de toute émotion et sentiment. On ne peut pas y retrouver les temps habituels de la fascination, commotion, mutation. La première rencontre est présentée uniquement sous son aspect physique. Crûment le narrateur se limite à confier qu’il avait eu envie de cette femme et elle aussi. L 12 Dans la seconde rencontre qui nous est ici racontée dominent totalement le corps et les sensations physiques. Il est en effet question de seins l 13 et 30, de ventre l 14, 16 et 18 de cheveux l 15 et 34 de nuque l 17 et d’yeux l 15 et 17. Les corps sont saisis dans les attitudes sensuelles l 10 effleurer les seins puis les caresser l 30 ; l 16 à 19 la tête de Meursault posée sur le ventre de Marie, l 20 la main autour de la taille, l 30 la jambe contre la sienne b. Les éléments naturels sont primordiaux comme dans toute l’œuvre. On sait en effet que Meursault est un être de sensations. • La deuxième rencontre se fait ici dans l’eau (et c’est à la plage aussi que se nouera son destin avec le meurtre de l’arabe). D’abord séparés l 14 puisqu’elle quitte l’eau , ils se retrouvent unis dans l’eau l 19-20 elle a plongé, je l’ai rattrapée…et nous avons nagé ensemble « • Le bonheur semble venir des éléments naturels : l 15 « il faisait bon « ; l 17 : «j’avais tout le ciel dans les yeux et il était bleu et doré « Ce rare élément descriptif dit le bonheur de Meursault dans une écriture poétique : hyperbole et métaphore. c. On peut remarquer que le vrai moment de bonheur se situe des l 13 à 20 quand ils ne parlent pas et se laissent porter par les sensations et les éléments. Les signes en sont le rire de Marie l 15 et 20, la communion de Meursault avec le ciel l 17 (métaphore du bonheur ?), la communion des deux corps avec le ventre de Marie qui bat « doucement «, leur abandon dans un semi sommeil l 19 et leur nage ensemble . d. Le retour à la terre ferme est symboliquement le retour à une réalité qui rompt le charme. La parole et les exigences sociales sont réintroduites : l 23 Meursault est renvoyé à son incongruité, à son incapacité à s’expliquer ce qui prépare le procès et son issue puis l 32 il est renvoyé à sa solitude qui prépare celle qu’il vivra en cellule loin de Marie Conclusion Comme tout au long de l’œuvre, au cœur même de la banalité et d’un sentiment de platitude surgit une narration beaucoup plus porteuse de sens qu’il n’y paraît. Tout est dit ici de Meursault et de son destin. C’est un être de sensations et un être authentique qui ne dissimule jamais la vérité même si elle va contre la bienséance sociale et contre son propre intérêt. Il semble voué à la solitude. Il vit l’absurdité de la vie en attendant d’en prendre réellement conscience lors de sa colère contre l’aumônier. Le bonheur existe cependant même si la vie n’a pas de sens, il existe dans la beauté de la nature et la puissance des sensations. Cette page nous permet donc de saisir la conception du monde que se fait Camus. Cela passe par une narration qui s’écarte des clichés habituels de la rencontre amoureuse en la situant le lendemain des obsèques de la mère du héros, en gommant tout caractère exceptionnel à la scène, en évacuant les grands sentiments et émotions tout en lui donnant quelques accents poétiques savoureux. De tout cela se dégage le sens de l’œuvre : le sentiment de l’absurde et l’amour de la vie. L’Etranger : la rencontre de Meursault et de Marie Première partie, début du chapitre 2
En me réveillant, j'ai compris pourquoi mon patron avait l'air mécontent quand je lui ai demandé mes deux jours de congé : c'est aujourd'hui samedi. Je l'avais pour ainsi dire oublié, mais en me levant, cette idée m'est venue. Mon patron, tout naturellement, a pensé que j'aurais ainsi quatre jours de vacances avec mon dimanche et cela ne pouvait pas lui faire plaisir. Mais d'une part, ce n'est pas de ma faute si on a enterré maman hier au lieu d'aujourd'hui et d'autre part, j'aurais eu mon samedi et mon dimanche de toute façon. Bien entendu, cela ne m'empêche pas de comprendre tout de même mon patron. [J'ai eu de la peine à me lever parce que j'étais fatigué de ma journée d'hier. Pendant que je me rasais, je me suis demandé ce que j'allais faire et j'ai décidé d'aller me baigner. J'ai pris le tram pour aller à l'établissement de bains du port. Là, j'ai plongé dans la passe. Il y avait beaucoup de jeunes gens. J'ai retrouvé dans l'eau Marie Cardona, une ancienne dactylo de mon bureau dont j'avais eu envie à l'époque. Elle aussi, je crois. Mais elle est partie peu après et nous n'avons pas eu le temps. Je l'ai aidée à monter sur une bouée, dans ce mouvement, j'ai effleuré ses seins. J'étais encore dans l'eau quand elle était déjà à plat ventre sur la bouée. Elle s'est retournée vers moi. Elle avait les cheveux dans les yeux et elle riait. Je me suis hissé à côté d'elle sur la bouée. Il faisait bon et, comme en plaisantant, j'ai laissé aller ma tête en arrière et je l'ai posée sur son ventre. Elle n'a rien dit et je suis resté ainsi. J'avais tout le ciel dans les yeux et il était bleu et doré. Sous ma nuque, je sentais le ventre de Marie battre doucement. Nous sommes restés longtemps sur la bouée, à moitié endormis. Quand le soleil est devenu trop fort, elle a plongé et je l'ai suivie. Je l'ai rattrapée, j'ai passé ma main autour de sa taille et nous avons nagé ensemble. Elle riait toujours. Sur le quai, pendant que nous nous séchions, elle m'a dit : «Je suis plus brune que vous.« Je lui ai demandé si elle voulait venir au cinéma, le soir. Elle a encore ri et m'a dit qu'elle avait envie de voir un film avec Fernandel. Quand nous nous sommes rhabillés, elle a eu l'air très surprise de me voir avec une cravate noire et elle m'a demandé si j'étais en deuil. Je lui ai dit que maman était morte. Comme elle voulait savoir depuis quand, j'ai répondu : «Depuis hier.« Elle a eu un petit recul, mais n'a fait aucune remarque. J'ai eu envie de lui dire que ce n'était pas de ma faute, mais je me suis arrêté parce que j'ai pensé que je l'avais déjà dit à mon patron. Cela ne signifiait rien. De toute façon, on est toujours un peu fautif. Le soir, Marie avait tout oublié. Le film était drôle par moments et puis vraiment trop bête. Elle avait sa jambe contre la mienne. Je lui caressais les seins. Vers la fin de la séance, je l'ai embrassée, mais mal. En sortant, elle est venue chez moi. Quand je me suis réveillé, Marie était partie. Elle m'avait expliqué qu'elle devait aller chez sa tante. J'ai pensé que c'était dimanche et cela m'a ennuyé : Je n'aime pas le dimanche. Alors, je me suis retourné dans mon lit, j'ai cherché dans le traversin l'odeur de sel que les cheveux de Marie y avaient laissée et j'ai dormi jusqu'à dix heures. J'ai fumé ensuite des ciga¬rettes, toujours couché, jusqu'à midi. Je ne voulais pas déjeuner chez Céleste comme d'habitude parce que, certainement, ils m'auraient posé des questions et je n'aime pas cela. Je me suis fait cuire des œufs et je les ai mangés à même le plat, sans pain parce que je n'en avais plus et que je ne voulais pas descendre pour en acheter. Après le déjeuner, je me suis ennuyé un peu et j'ai erré dans l'appartement. Il était commode quand maman était là. Maintenant il est trop grand pour moi et j'ai dû transporter dans ma chambre la table de la salle à manger. Je ne vis plus que dans cette pièce, entre les chaises de paille un peu creusées, l'armoire dont la glace est jaunie, la table de toilette et le lit de cuivre. Le reste est à l'abandon.] Un peu plus tard, pour faire quelque chose, j'ai pris un vieux journal et je l'ai lu. J'y ai découpé une réclame des sels Kruschen et je l'ai collée dans un vieux cahier où je mets les choses qui m'amusent dans les journaux. Je me suis aussi lavé les mains et, pour finir, je me suis mis au balcon.
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par le charme de leur jeunesse et de leur inexpérience.Cependant, derrière ce voile de banalité et médiocrité se lisent discrètement une autre dimension du héros de Camus.• Un être authentique qui ne ment pas et ne se plie pas hypocritement à la bienséance obligée de la société (voir fin et propos deCamus).
Il aurait pu cacher sa cravate ou ne pas aller au bain ou au cinéma de peur du « qu'en dira-t-on ? »• Le héros de l'absurde, il a compris que rien n'a de sens vrai « cela ne signifiait rien »l 27• Un être plus sensible qu'il n'y paraît : l'appartement était fait pour sa mère, l'abandon depuis son départ ressemble à de latristesse, à du manque que ravive le passage éphémère de Marie
3.
Un bonheur exclusivement physiquea.
L'originalité de cette rencontre repose en grande partie sur le fait qu'elle est vidée de toute émotion et sentiment.
On ne peutpas y retrouver les temps habituels de la fascination, commotion, mutation.La première rencontre est présentée uniquement sous son aspect physique.
Crûment le narrateur se limite à confier qu'il avait euenvie de cette femme et elle aussi.
L 12Dans la seconde rencontre qui nous est ici racontée dominent totalement le corps et les sensations physiques.
Il est en effetquestion de seins l 13 et 30, de ventre l 14, 16 et 18 de cheveux l 15 et 34 de nuque l 17 et d'yeux l 15 et 17.
Les corps sontsaisis dans les attitudes sensuelles l 10 effleurer les seins puis les caresser l 30 ; l 16 à 19 la tête de Meursault posée sur le ventrede Marie, l 20 la main autour de la taille, l 30 la jambe contre la sienneb.
Les éléments naturels sont primordiaux comme dans toute l'œuvre.
On sait en effet que Meursault est un être de sensations.• La deuxième rencontre se fait ici dans l'eau (et c'est à la plage aussi que se nouera son destin avec le meurtre de l'arabe).D'abord séparés l 14 puisqu'elle quitte l'eau , ils se retrouvent unis dans l'eau l 19-20 elle a plongé, je l'ai rattrapée…et nousavons nagé ensemble »• Le bonheur semble venir des éléments naturels : l 15 « il faisait bon » ; l 17 : »j'avais tout le ciel dans les yeux et il était bleu etdoré » Ce rare élément descriptif dit le bonheur de Meursault dans une écriture poétique : hyperbole et métaphore.c.
On peut remarquer que le vrai moment de bonheur se situe des l 13 à 20 quand ils ne parlent pas et se laissent porter par lessensations et les éléments.
Les signes en sont le rire de Marie l 15 et 20, la communion de Meursault avec le ciel l 17 (métaphoredu bonheur ?), la communion des deux corps avec le ventre de Marie qui bat « doucement », leur abandon dans un semi sommeill 19 et leur nage ensemble .d.
Le retour à la terre ferme est symboliquement le retour à une réalité qui rompt le charme.
La parole et les exigences socialessont réintroduites : l 23 Meursault est renvoyé à son incongruité, à son incapacité à s'expliquer ce qui prépare le procès et sonissue puis l 32 il est renvoyé à sa solitude qui prépare celle qu'il vivra en cellule loin de Marie
ConclusionComme tout au long de l'œuvre, au cœur même de la banalité et d'un sentiment de platitude surgit une narration beaucoup plusporteuse de sens qu'il n'y paraît.
Tout est dit ici de Meursault et de son destin.
C'est un être de sensations et un être authentiquequi ne dissimule jamais la vérité même si elle va contre la bienséance sociale et contre son propre intérêt.
Il semble voué à lasolitude.
Il vit l'absurdité de la vie en attendant d'en prendre réellement conscience lors de sa colère contre l'aumônier.
Lebonheur existe cependant même si la vie n'a pas de sens, il existe dans la beauté de la nature et la puissance des sensations.Cette page nous permet donc de saisir la conception du monde que se fait Camus.
Cela passe par une narration qui s'écarte desclichés habituels de la rencontre amoureuse en la situant le lendemain des obsèques de la mère du héros, en gommant toutcaractère exceptionnel à la scène, en évacuant les grands sentiments et émotions tout en lui donnant quelques accents poétiquessavoureux.
De tout cela se dégage le sens de l'œuvre : le sentiment de l'absurde et l'amour de la vie.
L'Etranger : la rencontre de Meursault et de Marie Première partie, début du chapitre 2
En me réveillant, j'ai compris pourquoi mon patron avait l'air mécontent quand je lui ai demandé mes deux jours de congé : c'estaujourd'hui samedi.
Je l'avais pour ainsi dire oublié, mais en me levant, cette idée m'est venue.
Mon patron, tout naturellement, apensé que j'aurais ainsi quatre jours de vacances avec mon dimanche et cela ne pouvait pas lui faire plaisir.
Mais d'une part, cen'est pas de ma faute si on a enterré maman hier au lieu d'aujourd'hui et d'autre part, j'aurais eu mon samedi et mon dimanche detoute façon.
Bien entendu, cela ne m'empêche pas de comprendre tout de même mon patron.[J'ai eu de la peine à me lever parce que j'étais fatigué de ma journée d'hier.
Pendant que je me rasais, je me suis demandé ceque j'allais faire et j'ai décidé d'aller me baigner.
J'ai pris le tram pour aller à l'établissement de bains du port.
Là, j'ai plongé dansla passe.
Il y avait beaucoup de jeunes gens.
J'ai retrouvé dans l'eau Marie Cardona, une ancienne dactylo de mon bureau dontj'avais eu envie à l'époque.
Elle aussi, je crois.
Mais elle est partie peu après et nous n'avons pas eu le temps.
Je l'ai aidée à.
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