La princesse de Clèves. Mme de Lafayette. avis du lecteur

Pourquoi avoir choisie ce livre ?

 Si j’ai choisie ce livre, c’est pour la simple et bonne raison qu’un proche me la conseillé. Il ma raconter la « polémique », qui viendrai à dire que notre président a quelque chose contre ce livre et comme je suis une personne plutôt curieuse, je me suis résolue à acheter La princesse de Clèves. Le temps que la commande arrive, je suis allé sur le net et ai constaté grâce à de nombreuses critiques, la qualité du récit.  « Une langue d'un classicisme et d'une virtuosité sublime. Une œuvre majeure de notre littérature à ne manquer sous aucun prétexte »

« Qui a dit que les classiques français sont ennuyeux ? Pour prouver le contraire, un seul exemple suffit. Le voici, savourez ce chef-d'œuvre »

 J’apprécie tout les genres, mais il faut que le livre soit bien écrit. De plus, la princesse de Clèves est un classique, j’ai donc par la même occasion, enrichie ma culture.

Je n’aime pas spécialement les histoires d’époque mais dans ce livre, le thème principal reste tout de même les liaisons amoureuses de Mlle de Chartre, les vas et vient entre ses désirs et ses obligations morales, et l’amour reste intemporelle.

Trois extraits du livre, commentés.

1.        « Mademoiselle de Chartres ne savait que répondre, et ces distinctions étaient au-dessus de ses connaissances. Monsieur de Clèves ne voyait que trop combien elle était éloignée d’avoir pour lui des sentiments qui pouvaient satisfaire, puisqu’il lui paraissait même qu’elle ne les entendait pas. »

  Cet extrait est intéressant car c’est à ce moment là que Mlle de Chartres fait comprendre qu’elle n’est pas réellement amoureuse de son prétendant. Dans cet extrait, Monsieur de Clèves vient voir Mlle de Chartres pour lui demander sa main. Mlle de Chartres, trop jeune et n’aillant aucune expérience en amour, accepte malgré l’indifférence que lui inspire son futur époux. Celui-ci, l’a bien compris, d’ailleurs il lui déclare sa gêne : « Je ne touche ni votre inclination, ni votre cœur, et ma présence ne vous donne ni de plaisir, ni de trouble. ».

La mère de Mlle de Chartres, qui lui a appris les valeurs morales et la bienséance, admirait la sincérité de sa fille face à cette situation.

2.          « Madame de Clèves lu cette lettre et la relut plusieurs fois sans savoir néanmoins ce qu’elle avait lu : elle voyait seulement que monsieur de Nemours ne l’aimait pas comme elle l’avait pensé, et qu’il en aimait d’autres qu’il trompait comme elle. […]Mais elle se trompait elle-même ; et ce mal, qu’elle trouvait si insupportable, était la jalousie, avec toutes les horreurs dont elle peut être accompagnée. »

  Dans ce second extrait, Mme de Clèves va connaître la jalousie. En effet, après que le roi ait organisé une partie de paume qui rassembla le vidame de Chartres, le chevalier de Guise et le duc de Nemours, celui-ci tomba de son cheval. Suite à sa chute, Mme de Clèves laissa ses émotions prendre le dessus, elle « n’était plus maîtresse de ses sentiments ». Malheureusement pour elle, bien des gens eurent remarqué son inquiétude soudaine pour le duc de Nemours et donc son attachement. Durant sa chute, le duc de Nemours laissa tombé une lettre qui fût ramassé par Chastelart qui la remis à la reine dauphine et qui elle, demanda à Mme de Clèves si elle reconnaissait l’écriture de son auteur. C’est donc ainsi que Mme de Clèves appris l’infidélité de son amant, le duc de Nemours et le jugea indigne de son amour. C’est un moment plutôt important du roman, car c’est à ce moment que Mme de Clèves connu les « mauvais » coté de l’amour.

3.         « Eh bien, monsieur, lui répondit-elle en se jetant à ses genoux, je vais vous faire un aveu que l’on n’a jamais fait à son mari ; mais l’innocence de ma conduite et de mes intentions m’en donne la force. »

Dans ce troisième extrait, la princesse de Clèves fait comprendre à son marie qu’elle en aime un autre. Le duc de Nemours, qui s’était caché dans le cabinet de la princesse pour, au début, contempler sa beauté, ne résista pas à l’envie d’écouter la conversation qu’elle eu avec son marie. Mr de Clèves, tout d’abord intriguer par la cause de l’éloignement de sa femme, et voulant savoir la raison qui la poussait à quitter Paris pour la province, l’a questionne. C’est finalement en larme, et sous l’incompréhension de son marie, que la jeune épouse révèle une partie de son histoire mais refuse de révélé le nom de l’amant avec lequel elle a une relation. Le prince de Clèves, amoureux de sa princesse, bouleversé par ce qu’il vient d’apprendre, ne préfère pas bousculer sa femme et lui laisse sa part de secret sous sa demande.  « Il me semble, répondit-elle, que vous devez être content de ma sincérité, ne m’en demandez pas davantage et ne me donnez point lieu de me repentir de ce que je viens de faire. »

  Dans cette partie, qui est, je pense, un moment décisif de l’histoire, on remarque la sincérité de cette jeune femme, qui est consciente que ce qu’elle fait est mal et préfère rester honnête avec l’homme avec qui elle est.

Trois adjectifs qui caractérisent cette œuvre.

Intriguant, surprenant, poétique.