La pente naturelle du pouvoir est-elle la violence tyrannique exercée contre l'individu ?
Publié le 28/02/2004
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Mais pratiquement ce serait pour lui un péril car il retournerait à l'état de violence naturelle. 2. Développez : Refuser la liberté dans l'État, c'est vouloir la liberté naturelle, et par conséquent accepter sa contradiction absolue : la possibilité de la mort violente. Chacun dans l'état de nature est fondé, en effet, à faire tout ce qui est en son pouvoir pour se conserver. De ce point de vue l'état de nature est un état de guerre et l'homme y est un loup pour l'homme (Hobbes). [] 1. Enchaînez : Nul ne saurait accepter durablement une telle situation où, cherchant les moyens de la survie, l'homme ne rencontre que la mort. C'est justement pour échapper à la trannie de la violence naturelle, à la mort violente que l'individu moderne consent à instituer l'État. Mais l'homme doit alors faire face à un nouveau conflit : celui de l'individu et de l'État. Et l'on ne peut nier que dans l'histoire l'individu est souvent broyé par l'État. Dès lors on peut se demander si la pente naturelle du pouvoir étatique n'est pas celle d'une tyrannie exercée par l'individu ?
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