La mesure de l'intelligence à travers l'histoire
Publié le 22/02/2012
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Le phénomène de l'intelligence était déjà connu à l'époque antique, de même que l'existence de deux types de capacités intellectuelles : les capacités acquises d'une part et la capacité de compréhension et d'acquisition d'un nouveau savoir d'autre part. Cette différenciation a ensuite disparu au Moyen Âge. L'intelligence et le savoir étaient alors assimilés, et il était impensable qu'une personne inculte, c'est-à-dire ne possédant pas le latin, pût donner des conseils justes et avisés sur des questions importantes - du moins était-ce impensable pour ceux qui jouissaient de cette culture et qui ont rédigé les documents qui servent désormais de référence pour cette époque. Le sens du mot "intelligence" au Moyen Âge a d'ailleurs été repris en anglais dans le terme "intelligence". C'est pourquoi le terme "CIA" [Central Intelligence Agency, les services secrets américains.] ne doit pas être traduit par "Agence centrale de l'intelligence". Le siècle des Lumières a vu resurgir un engouement pour les philosophes grecs et leur thèse sur l'intelligence. On pensait alors que l'intelligence siégeait dans le cerveau, que l'on s'imaginait comme une machine (beaucoup se l'imaginent d'ailleurs encore aujourd'hui comme une sorte d'ordinateur). On voulait alors pénétrer au coeur de cette machine et en découvrir le fonctionnement technique, plutôt que de mesurer le savoir et le niveau d'instruction. Il faut vraiment prendre cette volonté à la lettre puisque Lombroso est allé jusqu'à mesurer la circonférence de boîtes crâniennes. Le disciple de Darwin, Sir Francis Galton, a essayé de mesurer l'intelligence avec les moyens scientifiques de l'époque. Il a évalué la capacité de réaction, la capacité auditive en fonction du volume et de la fréquence du son, ainsi que la capacité visuelle. Il a créé un laboratoire de tests destiné au public à l'Exposition universelle de Londres en 1888, qu'il a ensuite exposé au Musée de Londres.
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