La littérature peut-elle contribuer au bonheur des hommes?
Publié le 08/04/2012
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Introduction Il est incontestable que le XVIIIe siècle est le siècle des pensées nouvelles incarnées par les philosophes des Lumières : le terme \"Lumières\" signifirait donc que les penseurs de cette époque ont éclairé le monde de leurs idéaux, et guidé la réflexion dans un mouvement qui espérait lutter contre l'obscurantisme et réformer la société monarchique. A terme une des intentions est peut-être de promouvoir le bonheur de l'Homme. On peut se pencher sur cette pensée qui définit le philosophe comme un être social, observateur de son temps qui s'intéresse aux questions d'égalité et de jusitce, et veut promouvoir l'accès à la connaissance comme modalité de transformation de la société. 1) Le philosophe : un homme inséré dans la société et guidé par la raison a) Priorité de l'observation et de la pensée Comme l'indique l'Encyclopédie, oeuvre commune et recueil de savoirs, les philosophes se définissent comme des hommes intégrés à la société, guidés par leur esprit d'observation et leur volonté d'être conduits sans cesse par la raison. Ces qualités qui associent la mesure, la rationalité, la justesse ne font pas pour autant du philosophe un être supérieur ou différent de ses contemporains car \"Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger\" est un peu sa devise. Cette position est originale car elle permet au penseur d'observer avant de juger et de ne pas être aveuglé par les préjugés et les superstitions. b) Faire changer la société et les moeurs En s'appuyant sur ce regard qu'il porte sur ce qui l'entoure, le philosophe observe et pèse les moeurs de son temps : les lois, les croyances ... deviennent des objets d'étude et de critiques éventuelles, l'ordre établi n'est plus une évidence et ainsi se dessinent les fondements d'un idéal qui remet en cause la conception même de l'être humain, et donc les facteurs qui permettent d'aboutir à son bonheur. C'est une idée nouvelle qui vise la transformation de l'individu
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