LA GUERRE SINO-JAPONAISE

Pendant l'entre-deux-guerres, le parti communiste chinois (P.C.C.), dirigé par Mao Zedong à partir de 1935, et le Kouo-min-tang de Tchang Kaï-chek deviennent deux organisations rivales qui se disputent la direction de la Chine. Mais, communistes et nationalistes sont obligés de faire front commun pour lutter contre les Japonais. Les premières batailles ont lieu dans le Nord de la Chine entre juillet et octobre 1937. Tchang-Kaï-chek lance ses meilleures troupes à la défense de Shanghai. C'est un fiasco militaire qui coûte cher en hommes. La ville de Nankin, siège du pouvoir, tombe également le 13 décembre 1937. Puis, c'est le tour de différents ports comme Amoy (mai 1938) et surtout Canton (octobre). Finalement, à la fin de l'année 1938, les Japonais maîtrisent l'espace économique situé à l'est d'une ligne allant de Pékin à Canton qu'ils consolident jusqu'en 1944. A cette date, l'armée nippone lance une grande offensive ayant pour objectif de détruire les bases aériennes américaines installées en Chine du Sud, en direction d'Hanoi (Viêt-nam). C'est une nouvelle victoire japonaise. Mais, l'armée de Tchang sort affaiblie de cette épreuve, ce qui avantage les communistes. Par ailleurs, un pacte unit les forces progressistes et nationalistes depuis le 22 septembre 1937.