La guerre est un mal qui déshonore le genre humain
Publié le 20/04/2013
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La guerre est un mal qui déshonore le genre humain "La guerre est un mal qui déshonore le genre humain." écrit Fénélon. Est-ce toujours vrai? Peut-on rendre la guerre plus humaine? Il existe un mal qui change la nature des hommes jusqu´au niveau des animaux. Ce mal, c´est la guerre. Ceci, c´est un des avis sur la guerre. Mais n´est-ce pas plutôt le contraire? Ne sont-elles pas, ces guerres, le facteur qui nous différencie des animaux? Ne sont elles pas le facteur qui nous rend plus humains? Dans la première partie on va s´occuper des cotés positifs de la guerre et puis on se reviendra à la première assertion, que la guerre diminue notre humanité. D´abord, c´est la guerre qui crée les vrais hommes avec tous les idéaux des chevaliers du Moyen-Age. Pour des commandants, la guerre est l´art qui enrichit l´esprit humain. Ainsi le manifeste le Comte von Moltke (général): " La guerre est sainte, d´institution divine. Elle entretient chez les hommes tous les grands, les nobles sentiments..." Par ailleurs, la guerre est une situation de crise. D´après les psychologues, dans les situations dures on peut observer le vrai caractère des gens. Les émotions et les qualités s´expriment plus intensivement. L´amitié et la compassion, les qualités les plus humaines. Il suffit de voir l´image "Frères d´armes" qui nous montre un soldat portant un autre soldat blessé. Les soldats deviennent vraiment des frères, parce qu´ils vivent dans une proximité énorme et qu' ils ont besoin les uns des autres. Le soldat blessé n´aurait pas de chance de survivre sans son camarade d´arme. Il faut aussi voir les causes des guerres. Le processus de tuer les autres gens est toujours mauvais, mais l´idée de la liberté ou de la protection peut être aussi plus fort que la mort. Comme l´écrit Robert Desnos dans son poème: "Ce coeur qui haissait la guerre", la guerre pour la liberté est une des choses aussi naturelles que le changement des saisons. En réalité, la guerre n´est pas du tout un art. L´art c´est la création de nouvelles choses, l´invention. Au contraire la guerre est la déstruction de tout cela. La guerre empêche l´art de développer la culture et ainsi l´humanité. Et encore, la guerre ne libère pas seulement des émotions positives. Elle nous force également à haïr , à croire que les ennemis nous sont inférieurs, à oublier l´éthique et la morale. Selon les psychologues, il s'agit d'un syndrome de foule, bien décrit dans Candide de Voltaire "C´était un village abare...jambes coupés." Voltaire nous fait observer les résultats de cette folie insensée de la guerre où quelque soit le camp dans lequel ils se trouvent, les hommes sont tous capables des pires cruautés. La guerre reste un mal. Le pire pour des gens qui sont au front. Pour les grands, qui créent les guerres, c´est un travail comme les autres. Les causes, ce sont les buts matérialistes comme par exemple les guerres pour le pétrole. Ce sont des raisons nationales et internationales cachés sous les belles phrases de la liberté, de la démocratie ou d´une autre idéologie qui sont réellement en jeu. Et pour les hypocrites là-haut, les gens, les soldats, les victimes ne sont que des numéros dans leurs plans. Ceci bien expliqué par Giraudoux dans "La Guerre de troie n´aura pas lieu". A la fin il dit que: "Le privilège des grands, c´est de voir les catastrophes d´une terasse." et ces grands décrits dans son extrait , ce sont des créateurs avec une absence absolue d´humanité. La guerre est une des choses les plus humaines qui soient. Elle n'a rien de commun avec les idéaux d´humanité, mais elle est l'expression des sentiments les plus naturels de l´homme. Il existe encore un mal qui est semblable à la machinerie et au principe de la guerre. C´est la publicité qui ne tue pas le corps, mais l´âme. Et on peut se poser la question de savoir lequel de ces deux maux est le pire?
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- Donc, au degré de culture auquel est parvenu le genre humain, la guerre est un moyen indispensable pour la perfectionner encore. Kant, Sur les débuts de l'histoire humaine. Commentez cette citation.
- Au triste spectacle, non pas tant du mal que les causes naturelles infligent au genre humain, que de celui plutôt que les hommes se font eux mêmes mutuellement, l'esprit se trouve pourtant rasséréné par la perspective d'un avenir qui pourrait être meilleur, et à vrai dire avec une bienveillance désintéressée, puisqu'il y a beau temps que nous serons au tombeau, et que nous ne récolterons pas les fruits que pour une part nous aurons nous mêmes semés. Kant, Sur l'expression courante: il
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