LA GUERRE CIVILE EN IRAN de 1980 à 1989 : Histoire
Publié le 30/11/2018
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LA GUERRE CIVILE. Le retour à Téhéran de l'imam Khomeiny. en février 1979. n'a pas mis fin à la révolution iranienne. Un an après l'exil du chah, celle-ci révèle ses contradictions internes à travers le conflit opposant, au «Conseil de la révolution islamique» et au président de la République récemment élu. Abdul Hassan Bani Sadr. les intégristes du parti révolutionnaire islamique (PRI). majoritaire au Parlement. En juin 1981. sept mois après l'arrestation de l'ancien ministre des Affaires étrangères Sadegh Ghotbzadeh, le président Bani Sadr est accusé à son tour d'entretenir la sub-version. Sa destitution donne le signal de la guerre civile. Exécutions massives et attentats meurtriers frappent tour à tour les dignitaires du pouvoir et les Moudjahidin du peuple, dont le chef Massoud Radjavi forme avec Bani Sadr un gouvernement provisoire en exil à Paris. L'ancien bras séculier de la révolution iranienne incarne désormais, après la dictature laïque du chah, le nouvel «ennemi intérieur» des combattants de la «guerre sainte» décrétée par l'imam Khomeiny. guide idolâtré d'une révolution de plus en plus sanglante_
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