la grasse matinée

Ce poème a une portée satirique, il critique l’organisation sociale. L’accumulation à partir du vers 34 de protection apparente n’évite pas ce type de meurtre ni son recommencement suggère par la fin. C’est une espèce de ritournelle ponctuée par le terme « flic « qui a une connotation péjorative. Cette accumulation donne une idée de disproportion avec les sardines dont la valeur est minimisée par « six malheureuses sardines «. Tous semblent déséquilibrés, ce qui met en évidence une sorte de disfonctionnement du manque. [...] [...] Dans le poème « La grasse matinée «, il évoque évidemment un moment quotidien. Nous allons voir de quelle manière la faim est soulignée, puis nous verrons que le vagabond est suivi, enfin nous nous demanderons ce qui est condamné dans le texte. En premier lieu, nous allons voir de quelle manière la faim est soulignée. Déjà, nous constatons la présence du champ lexical de la nourriture, « pâté «, « poisson «, « café , « ½uf dur «, « n’importe quoi qui se mange «, « sardines «, « croissants chauds «. De plus, le terme « faim « est répété plusieurs fois en fin de vers, ce qui le met en valeur. [...]