LA FONTAINE
Publié le 22/02/2012
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La postérité n'aurait peut-être jamais retenu le nom de La Fontaine, si son génie nonchalant, longtemps abandonné aux rêveries, n'avait été quelque peu forcé par des protecteurs clairvoyants. Le premier, Fouquet discerna les dons éclatants du poète et l'encouragea de ses libéralités. En 1664, la duchesse d'Orléans le prit à son service et lui assura la tranquillité qui lui permit de composer ses premiers Contes, puis son premier recueil de Fables. A la mort de sa protectrice, en 1672, La Fontaine fut recueilli chez une femme du monde, Mme de la Sablière; sa réflexion, mûrie par la vie de société, s' épanouit librement dans un second recueil de Fables, empreint d'une sagesse plus profonde. Le marquis d'Hervart enfin lui offrit une calme retraite; et son dernier livre de Fables porte la trace de préoccupations chrétiennes sincères.
Esprit profondément original et indépendant, La Fontaine est tout entier dans ses fables, avec son amour du plaisir et de la nature, son sens du pittoresque et de l'humour, son art savant enfin, servi par un instinct très sûr du rythme et de l'harmonie.
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