La fin d'un roman, d'une pièce de théâtre, d'un film, vous a-t-elle déçu ? Pourquoi ? Qu'en attendiez-vous ? En prolongement de l'analyse d'exemples précis, essayez de définir les différentes fonctions que peut remplir l'épilogue d'un récit ou le dénouement d'une intrigue.
Publié le 11/02/2011
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cerner le sujet Le libellé fait appel aux romans, aux films et aux pièces de théâtre, distribution que l'on retrouve dans « l'épilogue d'un récit, le dénouement d'une intrigue «. Le plan est assez clairement indiqué : — partir d'une expérience personnelle, — élargir à une réflexion sur les fonctions de l'épilogue ou du dénouement, plus simplement de la fin d'une œuvre. Il ne faut choisir un tel sujet que si l'on a effectivement l'expérience d'une telle déception. Voici les raisons possibles : • La fin manque de cohérence par rapport à ce qui précède. Il ne s'agit pas là d'une volonté délibérée de l'auteur et cela rompt l'unité de lecture, l'unité du spectacle.
Ici, c'est à la fois la logique et un sens esthétique « classique « qui sont heurtés. • La fin... se termine mal. L'impression désagréable choque cette fois la sensibilité... Surtout si l'issue « mauvaise « n'est pas préparée dans le reste de l'œuvre, si elle apparaît comme un artifice. • Pas de fin ! Il arrive que le dénouement tourne court. Embarrassé peut-être par une intrigue trop complexe, l'auteur laisse la solution en suspens. Ici, c'est le besoin d'explication qui n'est pas satisfait. • La fin-message. Il y a bien un contenu, un épilogue, un dénouement porteur d'une « réponse «. Ils donnent une impression achevée... Mais la « morale «, pour emprunter ce terme à l'épilogue de la fable, ne coïncide pas avec le jugement du lecteur ou du spectateur, avec sa philosophie.
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