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La Figure De La Femmes Selon Barbey

Publié le 24/09/2010

Extrait du document

barbey

 

 

Jules Amédée Barbey D’Aurevilly est né le 2 Novembre 1808 à Saint-Sauveur-le-Viconte dans les provinces de Normandie où il a passé toute son enfance.

 

Il est décédé le 23 Avril 1889 à Paris.

 

Ce fut un auteur du XIX° siècle qui appartenait au mouvement du romantisme. Dans chacune de ses œuvres, elles ont pour but de faire ressentir des sentiments chez le lecteur. Certains de ses ouvrages ont été censurés notamment, «Une vieille maîtresse«, qui a été dénoncée comme immorale, alors que «Les Diaboliques«, ont été considérées comme sadiques. 

 

Cet auteur a consacré toute sa vie à écrire ses œuvres, dont : 

 

   * Un prêtre marié écrit en 1865

 

   * Les Diaboliques, en 1874

 

   * Histoire sans nom, en 1882

 

   * Les ridicules du temps écrit en 1883

 

   * Ce qui ne meurt pas, en 1884

 

Introduction

 

Dans ce dossier, nous allons vous présenter l’importance de la femme selon le point de vue de Barbey D’Aurevilly.

 

Le sujet intitulé : «la figure de la femme dans les œuvres de Barbey D’Aurevilly«, nous pose la problématique suivante : Y-a-t-il un type de femme précis dans les œuvres de Barbey D’Aurevilly ? Dans le sujet précédemment posé, on peut remarquer plusieurs mots importants dont «figure« qui nous informe de l’image de la femme. De plus, on peut observer que ce sujet se porte sur «la femme«, qui représente pour nous le sujet principal dans les œuvres de Barbey. Puis le mot «œuvres«, démontrant l’ensemble de ses ouvrages.

 

Conclusion 

 

D’après l’étude faite sur la figure de la femme dans les œuvres de Barbey D’Aurevilly, on peut en conclure que Barbey estime qu’il n’existe qu’un seul type de femme. Le genre de femme qui est a l’image de l’androgénie, mystérieuse, froide et cruelle. 

 

 

Annexes :

La figure de la femme selon Barbey d’Aurevilly :

 

Nous allons vous présenter dans cette première partie d’annexe des résumer présentant différente œuvre de Barbey d’Aurevilly. 

 

Une vielle Maitresse :

Ryno de Marigny, un dandy dévoyé, et Hermangarde de Polastron, une jeune fille chaste, tombent amoureux l'un de l'autre. Pour vivre avec Hermangarde, Ryno quitte la Vellini, l'amante qu'il a côtoyée ces dix dernières années. Mais Ryno s'en détachera avec difficulté, ce qui perturbera la vie du nouveau couple.

 

Un prêtre marié :

Il conte l’histoire de Jean Sombreval, ancien prêtre devenu athée et même marié dans le Paris révolutionnaire, qui va devoir subir la vengeance d’un Dieu moins charitable que jamais. Sombreval, après la mort de sa femme, conçoit une dévotion toute particulière pour sa fille unique, Calixte. Or Calixte est passionnément chrétienne, à tel point qu’elle est entrée dans l’ordre carmélite, se jurant de ramener son père à la foi.

 

L’ensorcelé :

Le prêtre, l'abbé de La Croix-Jugan, est un ancien chef chouan qui, après la défaite de l'insurrection qu'il dirigeait, se tira un coup de fusil en plein visage. Les Bleus achevèrent de le défigurer.

Jeanne est ensorcelée par ce prêtre inquiétant. Peut-être même, suggère le narrateur, sa passion folle est-elle due à quelque mauvais sort jeter par un de ces bergers sorciers qui errent sur la lande voisine. Il n'accorde aucune attention à la jeune femme, que l'on retrouve un matin noyée.

Une Histoire Sans Nom :

Aurore, seize ans, mène une vie paisible, partagée entre le pensionnat pour filles à Reims et les vacances avec sa mère et sa vieille nourrice dans le petit village de Soucy. Elevée dans un univers exclusivement féminin, elle est gênée par la présence d'un prêtre de passage invité par sa mère à passer Noël avec elles. Son comportement étrange et quasi fantomatique trouble la tranquillité de la grande maison isolée. Lorsque le père V. disparaît, de façon brusque et sans un au revoir, tout semble rentrer dans l'ordre. ... ..

.Mais la jeune fille se réveille les matins suivants épuisée et son lit tâché de sang. Aurore se blesse-t-elle lors de ses crises de somnambulisme ? De quel mal souffre-t-elle ? Son état empire et des malaises répétitifs laissent soupçonner une grossesse? 

 

Dans cette deuxième annexe, nous allons vous présenter « La vie de Barbey d’Aurevilly

 

   * Barbey d'Aurevilly est une des figures les plus originales de la littérature du 19° siècle. 

 

   * Il est probable qu'il excitera longtemps la curiosité, qu'il restera longtemps l'un de ces classiques singuliers et comme souterrains qui sont la véritable vie de la littérature française.

 

   * Barbey d'Aurevilly n'est pas un de ces hommes qui s'imposent à l'admiration banale. Il est complexe et capricieux. Les uns le tiennent pour un écrivain chrétien, en font une sorte de Vieillot romantique ; d'autres dénoncent son immoralité et sa diabolique audace. Il y a de tout cela en lui : de là des contradictions qui ne furent pas seulement successives.

 

 On voit bien qu'il fut d'abord athée et immoraliste ; mais quand une crise l'eut rejeté vers la religion, il demeura immoraliste ainsi qu'en sa première phase, et cela parut singulier.

 

   * C'est aussi qu'il avait étudié assez profondément l'histoire pour avoir appris que les meilleurs catholiques et les plus utiles à leur religion et à leur parti furent en même temps de grands païens.

 

   * Très peu religieux, Barbey d'Aurevilly  ne supporte l'autorité que lointaine, invisible, il est profondément individualiste, d'un patriotisme fort modéré. Aimant la terre, il s'en détache pourtant facilement, car un autre goût le porte aux aventures.

 

   * Barbey d'Aurevilly naquit en 1808 à Saint-Sauveur-le-Vicomte, non loin de Valognes, d'une de ces familles bourgeoises où l'ancien régime recrutait infatigablement son aristocratie. Le roi conférait la noblesse comme aujourd'hui la croix, mais avec plus de sobriété et à meilleur escient ; on décorait la famille en même temps que l'homme, on intéressait à la grandeur de l'État un groupe dont chaque année augmenterait l'importance. 

 

Des charges vénales assuraient la noblesse ; on pouvait aussi l'acheter, et c'est cela encore qui rattache le plus étroitement les mœurs d'aujourd'hui à celles d'avant-hier. La noblesse de Barbey d'Aurevilly date exactement de l'année 1765 ; il en est de plus récent. Sa grand'mère fut une La Blaierie, sa mère une Ango (les Ango s'étaient déjà alliés avec les Barbey), elle-même petite-fille, très probablement, de Louis XV. Voilà donc une ascendance heureusement variée : de solides paysans et des aristocrates du Cotentin, les armateurs dieppois, les Bourbons. 

En faut-il tant pour faire un Barbey d'Aurevilly ? Peut-être. Les races pures donnent des produits plus unis.

 

   * La position de Barbey d'Aurevilly dans les lettres est à ce moment assez équivoque. Ce mélange de littérature et de médiocre politique déroute. Si on insistait on trouverait d'autres motifs de surprise : une collaboration trop accentuée, trop prise au sérieux à des journaux de mode. Il y a là beaucoup de souplesse, il y en a trop. 

 

S'intéresser au même moment à Brummel et à Innocent III, non pas en passant, comme dans une causerie, mais longuement, profondément, c'est singulier. Barbey était plus près de Brummel ; mais il ce croyait plus près d'Innocent III. Cette méprise lui fera écrire bien des choses inutiles, sinon dangereuses pour sa réputation.

 

L’androgynisme de la femme chez Barbey d’Aurevilly

 

1- Leurs physiologies masculines

Nous observons dans les œuvres de Barbey d’Aurevilly, des femmes qui possèdent un physique imposant et considérable comme dans « Le Bonheur dans le crime  ou « Le rideau cramoisie  (œuvres tirés des Diabolique).

Où les physiques d’Hauteclaire et d’Alberte sont mit en avant dans le récit.

 

Citations : Le combat sur le balcon entre Hauteclaire et le vicomte de Savigny (Bonheur dans le crime) 

 

   * « Chose étrange ! Dans le rapprochement de ce beaux couple, c’étais les femmes qui avait les muscle, d’articulation aussi puissante 

 

2-Psychologie masculine 

Outre leur physique, il ya aussi leur psychologie masculine.

Barbey dans ces œuvres veut nous faire voir que la masculinité chez les femmes n’est pas que dans leur chair, mais aussi dans leurs têtes.

Car la femme dans les œuvres de Barbey se comportent de manière très masculine, elles font croire qu’elles sont forte psychologiquement comme les hommes mais cella sert en réalité a caché leurs sentiments et leur faiblesse psychologique.

 

Citations : L’impénétrable caractère d’Alberte envers Brassard.

 

   * « Alberte qui m’avait tant frappé par son air impassible *

   * « Je l’avais a côté de moi et je faisait si peu attention a elle que je n’avais pas encore pris garde a ce détail 

 

 3- Les actes masculins

L’androgénie de ces femmes se ressent non seulement par leurs physiques et leur psychologie, 

Mais aussi par leurs actes.

Comme lors du repas dans « Le rideau cramoisie  

Entre Alberte, ces parents et Brassard, ou Alberte prend l’initiative de donner du plaisir a Brassard pas des actes physiques. 

Citations : La main et le pied d’Alberte sur Brassard dans « Le rideau cramoisie 

 

   * « Je sentis une main qui prenais hardiment la mienne par dessus la table 

   * « Je n’eux que l’incroyable sensation de cette main audacieuse qui venait chercher la mienne jusqu'à sous la serviette 

   * « La main d’Alberte quitta la mienne, mais au moment ou elle la quitta, s’appuya avec le même aplomb

 

 le pied d’alberte

 

alberte  morte

 

Hauteclaire et le comte de savigny qui sembrasse et la comtesse qui sempoisonne

 

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