La fiction
Publié le 28/10/2018
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La fiction : La fiction manipule le langage. La fiction peut interroger la réalité. Dans ce schème, la pensée est indissociable du langage. Et quand la fiction joue avec le langage, elle interroge la nature de notre expérience. Elle permet de la comprendre et de saisir les difficultés. La fiction a une valeur d’hypothèse. En philosophie, on a développé vers l’idée de l’expérience de la pensée. Chaque fiction ns permet d’enrichir notre savoir du monde et de nous préparer à des situations nouvelles et préparer la société à son futur. Elle relève d’une philosophie expérimentale. On a fait d’autres hypothèses sur la valeur philosophique de la fiction : on a rajouté ce qu’on appelle le schème affectif : on a vu que la fiction permet de rajouter de la fiction au savoir théorique. Mais cette dimension est aussi celle de l’humain, celle de l’affect, de l’incarné, Autrement dit, non seulement la fiction permet de rendre concret la réalité pr mieux la réfléchir mais elle permet aussi de l’humaniser. Lorsk je m’attache à un prsng de fiction, je prolonge mon imaginaire. La fiction permet donc d’expérimenter ce qu’on appelle les formes de vie. La fiction nous permet d’emprunter les habits d’autres prsng. C des expériences de sorties de soi. La fiction c juste une application pratique concrète de la théorie. C dans la fiction que je trouverai la théorie du sens du monde. APPROCHE SEMANTIQUE LOGIQUE DE LA FICTION : approche de la fiction comme monde logique : Il s’agit de réfléchir a la fiction, pas comme espace inexistant et sans logique, mais au contraire à un espace ki possède sa propre logique. C le statut du fonctionnement de l’existence du virtuel qui est ici présent. Je peux être tenté de considérer ke le monde actuel n’est peut être pas le seul monde existant ;je peux rêver kil existe des mondes possibles ki peuvent varier par rapport au moment présent. Des mondes ou je pourrais être habité par la fiction. Dimension métaphysique : pk n’y aurait-il qu’un seul monde ? Chak décision et action ouvre la possibilité d’un autre monde dont l’horizon est tjrs actualisé à chacun de mes actes et décisions. Celui qui a réfléchi a cette théorie des mondes possibles est : Leibnitz. C dieu ki possède tte la partie des mondes possibles. Qu’on y pense ou pas, les mondes possibles peuvent exister en permanence. C Dieu qui va arbitrer entre les mondes possibles qui peuvent advenir. La théorie du meilleur des monde (comme chez voltaire dans candide) dans laquelle dieu sélectionne les mondes possibles est une théorie d’une immense productivité par rapport a la fiction car elle légitime avec la même importance les autres mondes du monde actuel. Dieu choisit parmi les mondes possibles ; L’important c qu’on fasse attention aux autres mondes possibles d’où l’hypothèse que la fiction est comme ces univers décrits, avec certaines valeurs modifiées. Je peux décrire d’autres mondes que dans celui où je suis. (Le prof a fait tomber son stylo en classe)Il dit : « Ce monde où j’aurais fait tomber mon stylo a le même degré de réalité que dans un autre où je ne l’aurais pas fait tomber. Je ne peux pas me déplacer à ces mondes autrement que par l’imagination ». Chaque fois que je dis : il est possible qu’il existe un monde dans lequel on trouve : il est vrai que ! c le réalisme modal, il existe une pluralité des mondes réels, et jen décris les modalités dla même manière ke je décris celles du monde actuel. C là qu’un grand logicien : Kripke est intervenu pour définir les relations entre les mondes possibles. Sa théorie : premièrement y a des noms propres k’il appelle des désignateurs rigides (des mots sans définition) mais qui ne sont ke des références. À coté dans le lngng on a des relations d’évaluation. Les mondes possibles sont des mondes où ces relations d’évaluation sont différentes ; Les mondes ne sont jamais complets, et il existe des relations entre les mondes que kripke nomme : des relations d’accessibilité, qui sont des relations ki permettent de passer d’un monde à l’autre car une même règle est vraie d’un monde à l’autre. Il n’est pas nécessaire kle monde soit complet ou cohérent par rapport à lui-même. Et il n’est pas nécessaire klé lois dla fiction soient cohérentes entre elles, d’où cette thèse de métaphysique absolue de LEWIS : le monde ds lekel je suis maintenant n’a rien de supérieur à un autre monde logique. Pr Lewis, tte les manières d’exister sont des manières d’exister, et aucune n’est supérieur à l’autre ; y a pas de raison de penser que Mme Bovary est moins vraie que moi. C une rêverie consolatrice. Y a cette capacité à créer un ensemble. On a bk écrit sur les hétéro cosmos, et sur les mondes des « comme si » ! Les théories contemporaines de la physique fondamentale ont évoqué des théories de « multivers ». Les mondes fictionnels sont des mondes possibles actualisés par la pensée. Théorie d’entrée ds la fiction où on fait l’opération mentale de modifier nos coordonnées pr faire du monde de la fiction notre monde de référence. On actualise un monde textuel quand on rentre ds la fiction. Je lis Mme Bovary, je me déplace ds un monde possible et j’actualise mon regard sur le monde de Rouen ds les années 50. Quand on est défamiliarisés, c psk on rentre ds un monde dont les règles sont étrangères a notre monde ordinaire. Les relations d’accessibilité entre les mondes fictionnels, on peut les dire comme des relations de combativité. Si je prends le monde d’Alice … certn éléments sont compatibles : existence des lapins miroirs, mais on a une incompatibilité de CERTAINES LOIS Physiques. Dans notre monde actuel, ya une incompatibilité, car les filles ne peuvent pas traverser les miroirs. Y a un classement des prsng : Un prsng ki n’est ke dans un monde : prsng autochtone. Prsng ki passe d’un monde à l’autre : prsgn migrant. Des traits de prsng peuvent migrer d’un monde de fiction à un autre monde de fiction : c la transfictionnalité. Le cosplays est l’attribut d’une fiction qui migre vers une fiction réel. Un prsng transfictionnel c un prsng qui est dans une fiction qui est dans une autre fiction. Dans la fiction y a des contradictions. On habite ns même des mondes ds lesquels y a un tas de truc qui n’ont pas de sens : le rêve et le symbole, mais qui ns sont importants. c notre rationalisme qui fait qu’on n’a pas de relation logique dans le monde ; on n’ pas cette rigueur logique des lois du monde. On retrouve dans les tentations des récits dla fiction contemporaines ce qui a été dans le passé, et ki a été actualisé ds notre monde. Lire le livre de Thomas PAVEL, théorie de la fiction ; Les approches cognitives de la fiction : depuis une trentaines d’années, sont nées les sciences cognitives, : ce sont ces 3 trucs : psychologie du comportement et son analyse, observation du cerveau et neuroscience, et l‘évolutionnisme : compréhension de lhstr et de l’espace humaine ; ces 3 disciplines ouvrent un domaine nouveau qui est celle de l’approche scientifique du phénomène de la fiction. La fiction a des effets étranges. La fiction est entrée dans nos mécanismes mentaux. La fiction a guidé notre compréhension du monde et nous offre des schèmes narratifs dans lesquels nous pouvons nous reconnaitre et nous offrir des prsng imaginaires dans lesquels on peut s’identifier. La suspension de la crédibilité induit du brouillage entre l’univers commun et les univers de fiction ; Elle entre dans ma pensée et participe de ma compréhension du monde. Ricœur a dit que ds notre esprit les trucs fictifs et réels voisinent et cohabitent. Nous avons un rapport ambivalent avec la fiction : d’un coté on a l’idée que la fiction est négative psk elle fait rentrer ds notre conscience des trucs imaginaires, sans fondements et ns interdit de faire face à la réalité, et que ces mondes sont émancipés des valeurs morales , d’un autre coté, on peut valoriser le réel de la fiction comme moment de ressaisi de l’identité par rapport à des modèles, ou de reconfiguration des expériences par rapport a des schémas temporels. On y rajoute d’autre théories : celle de la catharsis chez Aristote : c l’idée que la fiction ns confronte à des événements terribles qui engendrent 2 sentiments forts : la terreur et la pitié et qu’à ce titre la elle nous purge des sentiments mauvais et ns débarrasse l’âme dans l’expérience théâtrale. Théorie de l’identification malsaine dans un monde de fiction au point de vivre comme un prsng = bovarysme. Y a une grande peur culturelle de la fiction. Et c ce phénomène du transport que la psychologie de la pensée va tenter d’expliquer (on est transporté par la fiction quoi). Quand on vous raconte une fiction de fausse mémoire, on ne sait plus si c vraiment passé ou pas.
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