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LA FAYETTE, Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de (6 septembre 1757-20 mai 1834) Général, homme politique A treize ans, il est orphelin de père et de mère.

Publié le 02/02/2013

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LA FAYETTE, Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de (6 septembre 1757-20 mai 1834) Général, homme politique A treize ans, il est orphelin de père et de mère. Il dispose de 120 000 livres de rentes. Il est ambitieux. En dépit de l'opposition de sa famille, il décide de partir soutenir les " insurgents " qui veulent créer contre l'Angleterre les Etats-Unis d'Amérique. De retour en 1779, il passe pour être le héros des deux mondes. Ami de Necker, membre de la franc-maçonnerie, il convainc Louis XVI de s'engager auprès des insurgés américains. En 1787, sa gloire lui vaut d'être nommé par le roi membre de l'Assemblée des notables. En 1789, il est député de la noblesse, lorsque les Etats généraux se réunissent. Il est le président de l'Assemblée nationale, le 13 juillet 1789. Quelques jours plus tard, il prend le commandement de la garde nationale et fait adopter la cocarde tricolore. Ce rôle lui permet de protéger le roi, lors des journées révolutionnaires des 5 et 6 octobre. Le 14 juillet 1790, jour de la fête de la Fédération, passe pour être son sacre. Mais, un an plus tard, c'est lui qui fait tirer sur le peuple, venu sur le Champ-de-Mars demander la déchéance du roi. Placé à la tête de l'armée du centre, il menace de faire marcher ses troupes sur Paris pour défendre Louis XVI en juin 1792. Accusé de trahison, il passe à l'ennemi. Mais les Prussiens puis les Autrichiens le retiennent prisonnier jusqu'en 1797. De retour en France grâce au traité de Campo-Formio, il ne joue aucun rôle pendant le temps du Consulat et celui de l'Empire. Membre de la chambre des représentants pendant les Cent-Jours, il exige l'abdication de Napoléon Ier. Pendant la Restauration, il est à la tête de l'opposition libérale. La Révolution de 1830 lui vaut, une nouvelle fois à la tête de la garde nationale, d'être le maître des cérémonie du sacre populaire de Louis Philippe au balcon de l'Hôtel de Ville. Mais, une nouvelle fois, l'évolution réactionnaire du régime l'amène à prendre jusqu'à sa mort le parti de l'opposition.

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