la comédie au 17eme siècle
Publié le 06/11/2013
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La comédie au XVIIe siècle Le XVIIème siècle français est par excellence le siècle du théâtre. Ce genre en plus d'être une représentation dramatique, un évènement artistique et littéraire est un prolongement de ceux de la cour ou des salons ; c'est un véritablerite social qui par son caractère impersonnel, fondée sur la culture commune à tous les honnêtes gens et sur une communion profonde entre auteurs et public, représente le mieux la littérature classique. De plus aucun genre ne dépend davantage de la réalité sociale contemporaine. Nous allons montré comment la comédie en plus de divertir permet de dépeindre cette réalité sociale contemporaine. Le théâtre a donc une importance dans la société au XVIIème siècle, il est donc impératif ici de faire connaissance avec les interprètes, et de détailler l'atmosphère d'une représentation de l'époque, ceci permettra tout d'abord de replacer la comédie dans son cadre historique. Les trois Unités Il s'agit ici de faire un bref résumé des règles du théâtre classique, tout en soulignant leurs inconvénients, leurs avantages et les véhémentes protestations portées contre elles. L'Unité d'action est celle qui prête le moins à discussion. Généralement cette unité inclue le fait que la pièce ne met en scène qu'une seule action principale. Il peut y avoir des intrigues secondaires si elles ne gênent pas l'action principale mais ces dernières doivent trouver leur résolution au plus tard en même temps que l'action principale. Néanmoins des divergences peuvent se manifester sur son interprétation précise, mais elle parait indispensable ! L'Unité de lieu n'est pas sans présenter d'inconvénients : 1. Elle exclut la représentation de certains lieux historiques 2. Ainsi comme nous l'avons vue auparavant elle entraine une unité de décor <span Les règles se sont imposées imposée au nom d'une vraisemblance non justifiée. L'Unité de temps Quel est donc le sens l'unité de temps qui a su déranger les dramaturges, comme Corneille avec Le Cid. Récit et Bienséances Contrairement à la loi des trois unités, l'utilisation du récit et des règles de bienséances concerne d'avantage la tragédie. Plaire au public Pour certains les régles ont été fécondes et créatrices, pour d'autres elles ne sont pas considérées comme des recettes infaillibles pour produire un chef-d'oeuvre: tel est l'éceuil que n'éviteront ni les médiocres au XVIIe siècle, ni les écrivains du XVIIIe siècle. En effet les règles ne remplacent pas le génie, et ne font pas les chefs-d'oeuvre. C'est là le sens de la protestation de Molière: " Vous êtes de plaisantes gens avec vos règle dont vous embarrasez les ignorants, et nous étourdissez tous les jours. Il semble, à vous ouir parler, que ces règles de l'art soient les plus grands mystères du monde, et cependant ce ne sont que quelques observations aisées, que le bon sens a faites qur ce qui peut ôter le plaisir que l'on prend à ces sortes de poèmes... Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n'est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but n'a pas suivi un bon chemin. (critique de l'Ecole des Femmes, sc VI.) La fonction même de la comédie est donc comme l'exprime si bien molière de corriger les moeurs par le rire, «castigat ridendo mores », en faisant ressortir les vices des hommes, en montrant leurs ridicules. Au XVII siècle, les dramaturges s'attaque, par le biais de l'humour, à la société de leur temps en mettant en scène des personnage de condition basse ou moyenne. Molière, y apporte de nouvelles dimensions, notamment en ayant recours à des personnages nobles pour produire l'effet comique, ou en y mêlant, en plus du rire, des situations relevant du pathétique et même du critique.
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- Dans la comédie du XVIIIe siècle, les valets, écrit Yves Moraud, sont « le reflet d'une époque qui, sans être révolutionnaire, s'adonne, comme en se jouant, à la critique, à une contestation morale, à des audaces de toutes sortes, dont les effets réels ne se feront sentir que plus tard. » (La Conquête de la liberté, de Scapin à Figaro, PUF, 1981).