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koltes retour au desert

Publié le 27/09/2012

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Bernard-Marie Koltés (1948-1989) est l’un des dramaturges français contemporain les plus jouées dans le monde. On se souvient surtout de ces pièces de théâtre comme Robert Zucco, Le retour du désert ou Quai Ouest qui s’inspirent de fait réels et douloureux provoquant parfois le scandale auprès du public. Le Retour du désert (1988) en est la preuve. Cette pièce met en scène des retrouvailles agitées entre deux frères et sœur algérien au passé tumultueux: Adrien et Mathilde. Dans cet extrait, Mathilde entreprend une dispute avec son frère, riche bourgeois, au sujet de leur héritage. Cet extrait développe à travers une discorde une réflexion sur les conséquences de la guerre d’Algérie. C’est pourquoi, après avoir montré dans un premier temps qu’il s’agit d’une scène mouvementée et violente, nous expliqueront dans un second temps en quoi Mathilde apparait comme une femme révoltée. A travers la dispute entre Adrien et sa sœur Mathilde, on observe une femme qui est en révolte contre son temps. Elle combat un frère qui se pense, dès sa première réplique, supérieur à sa sœur : « tu crois, pauvre folle, que tu peux défier le monde ? ligne 6. Ce sentiment se clarifie et Adrien se révèle être misogyne ligne 9 « tu n’es qu’une femme «. Adrien s’adresse à sa sœur comme à un esclave qui n’a aucun pouvoir et aucune capacité à accomplir des tâches.  Contrairement à son frère, Mathilde reste vertueuse malgré sa colère  et ne l’injure pas « Eh bien, oui, je te défie « ligne 19.  Ensuite, ne voulant pas se soumettre et s’estimant être égale à son frère Mathilde décide de récupérer la maison familiale ne laissant aucune alternative à son frère : « je décide que tu la quitteras demain « ligne 37.   Mais l’opposition de Mathilde face à son frère atteint le summum  lorsqu’Adrien évoque la mémoire de leur père ligne 43 – 44 «  je n’aimais y vivre qu’à cause de notre père, en mémoire de lui, par amour pour lui «. Mathilde réplique alors avec une personnification de cette mémoire « la mémoire de notre père, je l’ai mise aux ordures « ligne 45 – 46. Elle décrit ici le souvenir de son père comme un déchet que l’on jette. Elle ne se laisse en aucun cas influencer par son frère et elle fait ses propres choix.  Mathilde renverse les rôles en prenant le pouvoir face à un homme et se sent plus forte. En effet, dans ce texte, Mathilde se sent supérieur au monde entier. Elle exprime sa rancœur envers son frère en le provoquant. Ainsi, elle utilise le champ lexical du défie «défier, provoquer, bafouer, critiquer, accuser, calomnier«. L’idée de provocation est fortement accentuer par les anaphores en « à genoux « et en « je défie « qui provoque un sentiment éminent de Mathilde. On remarque également que cette dernière reprend le mot de sa phrase précédente : « Eh bien oui, je te défie Adrien ; et avec toi ton fils et ce qui te sert de femme « ligne 19 – 20. Cela crée un duel verbale qui renforce l’idée que Mathilde est insolente et déterminer.  Cette femme défie dans un premier temps sa famille : « je vous défie tous dans cette maison « ligne 20 puis dans un second temps, elle provoque les forces de la nature dans un champs lexical « ciel, oiseaux, fleuve, terre, pluie, air, jardin, arbre «. Et dans un troisième temps, le moindre fragment de la planète « je défie cette ville, chacune de ses rues, chacune de ses maisons « 23-24. Cela crée un effet d’emboitement, de zoom. Nous avons donc ici une hyperbole ou Mathilde défie le monde entier. De plus, Mathilde prédit un avenir sombre aux descendants d’Adrien : « ton enfant se promèneras dans des hangars déserts ou couleras la pluie « ligne 34-35. Elle lance une malédiction à la famille de son frère. On peut dire que Mathilde se définit ici comme Dieu, qui possède le pouvoir suprême.

« Mathilde renverse les rôles en prenant le pouvoir face à un homme et se sent plus forte. En effet, dans ce texte, Mathilde se sent supérieur au monde entier.

Elle exprime sa rancoeur envers son frère en le provoquant.

Ainsi, elle utilise le champ lexical du défie «défier, provoquer, bafouer, critiquer, accuser, calomnier».

L'idée de provocation est fortement accentuer par les anaphores en « à genoux » et en « je défie » qui provoque un sentiment éminent de Mathilde.

On remarque également que cette dernière reprend le mot de sa phrase précédente : « Eh bien oui, je te défie Adrien ; et avec toi ton fils et ce qui te sert de femme » ligne 19 - 20.

Cela crée un duel verbale qui renforce l'idée que Mathilde est insolente et déterminer.  Cette femme défie dans un premier temps sa famille : « je vous défie tous dans cette maison » ligne 20 puis dans un second temps, elle provoque les forces de la nature dans un champs lexical « ciel, oiseaux, fleuve, terre, pluie, air, jardin, arbre ».

Et dans un troisième temps, le moindre fragment de la planète « je défie cette ville, chacune de ses rues, chacune de ses maisons » 23-24.

Cela crée un effet d'emboitement, de zoom.

Nous avons donc ici une hyperbole ou Mathilde défie le monde entier. De plus, Mathilde prédit un avenir sombre aux descendants d'Adrien : « ton enfant se promèneras dans des hangars déserts ou couleras la pluie » ligne 34-35.

Elle lance une malédiction à la famille de son frère.

On peut dire que Mathilde se définit ici comme Dieu, qui possède le pouvoir suprême.. »

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