Kant, explication de texte Les lumières
Publié le 11/01/2013
Extrait du document
«
crois raisonner càd, croire parce qu'une majorité crois.
Et même lorsqu'il fuis volontairement le raisonnement,
lorsque par paresse ou par lâcheté il va se maintenir dans cette opinion.
L'auteur énonce maintenant le
problème du texte en réfutant la thèse adverse :
En effet il sous entend la question suivante : Si les hommes adhèrent à une l'opinion parce qu'une majorité
d'autres hommes y adhèrent, Alors eux même sont incapable de prouver qu'il s'agit d'une opinion droite, et
dans ce cas comment cette opinion peut avoir autant de poids sur le jugement d'un individu ?
Il nous explique ensuite que les hommes ne se posent pas cette question car ils ne se connaissent pas.
La
connaissance de soi commence par la conscience de soi et celle-ci est générée par la pensée.
Nous pouvons donc dire que les hommes ne se posent pas cette question parce qu'ils n'y pensent pas tout
simplement.
Il n'essayent pas de se remettre en question, ils sont prisonniers de leurs croyances et n'essayent
pas de se libérer, soit parce qu'ils se confortent dans leurs conditions de prisonnier (que l'on pourra appeler «
état de minorité » car ils sont tout deux causé par la paresse et la lacheté) soit parce qu'ils n'en ont pas
conscience.
Il donne ensuite une citation de Platon qui explique que les hommes sont différents et que par conséquent un
nombre élevé d'homme donne lieu à un nombre élevé de pensée différentes.
Puis dans une métaphore, il
poursuit son idée en sous entendant qu'il est impossible de tenir compte de toute les pensées d'un nombre
aussi élevé d'hommes (ici définit comme «le vulgus » qui signifie « le commun des Hommes » ) puisqu'elles
sont toute différentes.
Enfin, plus « sérieusement » il conclut en affirmant que puisque beaucoup d'hommes,
pensent beaucoup de choses différentes, alors un grand nombre d'homme qui pensent la même ne prouve pas
que cette pensée s'avère être exact.
Il appuye ensuite sa thèse par deux arguments qui contredisent la thèse adverse.
En réalité il ne fait que généraliser la thèse adverse à une plus grande échelle pour en soulever les limites.
En
effet il prend d'abord exemple sur le temps en citant des opinions jadis considérée comme vraie par une
majorité et aujourd'hui considérée comme fausse par la majorité de la génération suivante.
Démontrant ainsi
qu'il n'est pas impossible que l'opinion commune d'aujourd'hui soit démontrée comme étant fausse pour
l'opinion commune des prochains hommes.
Il prend ensuite exemple sur l'espace en élevant le problème à une.
»
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