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Kant, explication de texte Les lumières

Publié le 11/01/2013

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kant
Dans ce texte ou extrait de texte, l'auteur répond à la question « L'universalité d'une opinion peut elle servir de preuve à la vérité de celle-ci ?« en répondant, que L'homme croit que l'opinion commune est synonyme de vérité.Il commence par présenter le problème au lecteur dans une première partie, puis dans une deuxième partie il remet en question les faits énoncé précédemment et présente sa thèse par une suite d'argument logique. Le texte est introduit par une notion de « pensée commune «, le verbe « penser « se rapporte plus à une croyance qu'à une réflexion personnelle car cette « pensée « est issue de l'influence de la croyance d'une majorité sur un individu. Ces propos sont appuyés par une citation d'Aristote comme signe d'autorité. L'homme n'est pas convaincu que l'opinion commune est synonyme de vérité, il en est persuadé, or la persuasion passe par les sentiments et les sentiments sont plus forts que la raison, c'est pourquoi dans cette attitude conformiste, l'homme est incapable de se servir de son entendement, aussi absurde puisse paraitre l'opinion à laquelle il adhère. « L'exemple « ici se définit comme le « groupe « ou « l'opinion du groupe « auquel l'individu se conforme. Parce que l'homme croit que ce que dit l'exemple est vrai, l'homme est un prisonnier de l'exemple. Ces propos sont appuyés par la métaphore des moutons de Panurge qui suivent les béliers de têtes. Dans cette métaphore, les moutons représentent les hommes, et le bélier de tête, l'opinion commune à laquelle ceux-ci se conforment. La phrase suivante indique que les hommes préfèrent mourir plutôt que de réfléchir, ce qui peut signifier que les hommes se maintiennent eux même dans cet état de conformisme, ils se font volontairement prisonnier de l'exemple et préfèrent la mort au fait de penser que les croyances qu'ils ont acquises puissent être fausses. On peut également expliquer cette phrase par la paresse de l'homme, celui-ci voyant dans la pensée un effort à fournir, va par paresse adhérer à une opinion commune toute faite pour éviter d'avoir à réfléchir. Nous venons de voir que l'homme en adhérant à une opinion commune se fait prisonnier de celle-ci, lorsqu'il crois raisonner càd, croire parce qu'une majorité crois. Et même lorsqu'il fuis volontairement le raisonnement, lorsque par paresse ou par lâcheté il va se maintenir dans cette opinion. L'auteur énonce maintenant le problème du texte en réfutant la thèse adverse : En effet il sous entend la question suivante : Si les hommes adhèrent à une l'opinion parce qu'une majorité d'autres hommes y adhèrent, Alors eux même sont incapable de prouver qu'il s'agit d'une opinion droite, et dans ce cas comment cette opinion peut avoir autant de poids sur le jugement d'un individu ? Il nous explique ensuite que les hommes ne se posent pas cette question car ils ne se connaissent pas. La connaissance de soi commence par la conscience de soi et celle-ci est générée par la pensée. Nous pouvons donc dire que les hommes ne se posent pas cette question parce qu'ils n'y pensent pas tout simplement. Il n'essayent pas de se remettre en question, ils sont prisonniers de leurs croyances et n'essayent pas de se libérer, soit parce qu'ils se confortent dans leurs conditions de prisonnier (que l'on pourra appeler « état de minorité « car ils sont tout deux causé par la paresse et la lacheté) soit parce qu'ils n'en ont pas conscience. Il donne ensuite une citation de Platon qui explique que les hommes sont différents et que par conséquent un nombre élevé d'homme donne lieu à un nombre élevé de pensée différentes. Puis dans une métaphore, il poursuit son idée en sous entendant qu'il est impossible de tenir compte de toute les pensées d'un nombre aussi élevé d'hommes (ici définit comme «le vulgus « qui signifie « le commun des Hommes « ) puisqu'elles sont toute différentes. Enfin, plus « sérieusement « il conclut en affirmant que puisque beaucoup d'hommes, pensent beaucoup de choses différentes, alors un grand nombre d'homme qui pensent la même ne prouve pas que cette pensée s'avère être exact. Il appuye ensuite sa thèse par deux arguments qui contredisent la thèse adverse. En réalité il ne fait que généraliser la thèse adverse à une plus grande échelle pour en soulever les limites. En effet il prend d'abord exemple sur le temps en citant des opinions jadis considérée comme vraie par une majorité et aujourd'hui considérée comme fausse par la majorité de la génération suivante. Démontrant ainsi qu'il n'est pas impossible que l'opinion commune d'aujourd'hui soit démontrée comme étant fausse pour l'opinion commune des prochains hommes. Il prend ensuite exemple sur l'espace en élevant le problème à une échelle mondiale appuyant donc la citation de platon « Un grand nombre a un grand nombre d'opinion « par l'exemple des différentes religions formées dans le monde. Dans ce texte, l'auteur a voulu démontrer que l'universalité d'une opinion ne peut servir comme preuve de l'exactitude de celle-ci. Il commence par expliquer que l'homme se fait prisonnier de l'exemple lorsqu'il croit raisonner ou crois « savoir « dans un premier cas (« Si tout le monde le dit c'est que cela doit être vrai « ) Et lorsqu'il fuit le raisonnement par paresse ou par lâcheté. L'auteur se demande ensuite comment l'homme ne peut il pas voir que si tous les hommes adhèrent à une pensée par conformisme, alors cette opinion ne peut être considérée comme étant vraie puisqu'elle ne peut pas être démontrée de façon rationnelle. Il nous explique que l'homme ne s'en rend pas compte car il n'y pense tout simplement pas et n'essaye pas de se remettre en question. Pour finir L'auteur nous explique qu'un grand nombre d'homme donne lieu a un grand nombre d'opinion différentes. Ici l'auteur généralise ses propos à l'échelle mondiale et pour soutenir son argumentation nous donne deux exemples : Le temps qui nous rappelle que l'opinion commune s'est déjà avérée être fausse plusieurs fois au fil du temps. Et l'espace qui nous rappelle qu'il existe un grand nombre de « majorités «, regroupées à divers endroit de la planète et pensant différemment les unes par rapport aux autres.

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« crois raisonner càd, croire parce qu'une majorité crois.

Et même lorsqu'il fuis volontairement le raisonnement, lorsque par paresse ou par lâcheté il va se maintenir dans cette opinion.

L'auteur énonce maintenant le problème du texte en réfutant la thèse adverse : En effet il sous entend la question suivante : Si les hommes adhèrent à une l'opinion parce qu'une majorité d'autres hommes y adhèrent, Alors eux même sont incapable de prouver qu'il s'agit d'une opinion droite, et dans ce cas comment cette opinion peut avoir autant de poids sur le jugement d'un individu ? Il nous explique ensuite que les hommes ne se posent pas cette question car ils ne se connaissent pas.

La connaissance de soi commence par la conscience de soi et celle-ci est générée par la pensée. Nous pouvons donc dire que les hommes ne se posent pas cette question parce qu'ils n'y pensent pas tout simplement.

Il n'essayent pas de se remettre en question, ils sont prisonniers de leurs croyances et n'essayent pas de se libérer, soit parce qu'ils se confortent dans leurs conditions de prisonnier (que l'on pourra appeler « état de minorité » car ils sont tout deux causé par la paresse et la lacheté) soit parce qu'ils n'en ont pas conscience. Il donne ensuite une citation de Platon qui explique que les hommes sont différents et que par conséquent un nombre élevé d'homme donne lieu à un nombre élevé de pensée différentes.

Puis dans une métaphore, il poursuit son idée en sous entendant qu'il est impossible de tenir compte de toute les pensées d'un nombre aussi élevé d'hommes (ici définit comme «le vulgus » qui signifie « le commun des Hommes » ) puisqu'elles sont toute différentes.

Enfin, plus « sérieusement » il conclut en affirmant que puisque beaucoup d'hommes, pensent beaucoup de choses différentes, alors un grand nombre d'homme qui pensent la même ne prouve pas que cette pensée s'avère être exact. Il appuye ensuite sa thèse par deux arguments qui contredisent la thèse adverse. En réalité il ne fait que généraliser la thèse adverse à une plus grande échelle pour en soulever les limites.

En effet il prend d'abord exemple sur le temps en citant des opinions jadis considérée comme vraie par une majorité et aujourd'hui considérée comme fausse par la majorité de la génération suivante.

Démontrant ainsi qu'il n'est pas impossible que l'opinion commune d'aujourd'hui soit démontrée comme étant fausse pour l'opinion commune des prochains hommes.

Il prend ensuite exemple sur l'espace en élevant le problème à une. »

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