invention
Publié le 20/12/2014
Extrait du document
Mon passé ? Mon avenir ? Il se résume en un mot, esclavage. Je m'appelle Elia, né orphelin j'étais condamné, oui j'ai bien dit condamné ! J'ai été abandonné lors de ma venu au monde, une personne nommée Titus m'a adopté, j'ai grandi, je sais que j'ai été formé pour obéir et respecter mon maître. Mon maître ? violent et autoritaire ! Les seules paroles qu'il laisse échapper de sa bouche sont des ordres et des injures. "Crétin, bouge-toi" me cria t-il dessus. Je me lève en sursaut, Titus était déjà parti, les journées commencent toutes avec cette voix en guise de réveil, je dors à même le sol dans une étable. L'odeur est insupportable, j'ai froid et mon ventre crie famine, je mange mon bout de pain que mon maître m'a balancé dans ma cellule. J'entame mon travail, je nettoie l'étable que je partage avec des bêtes, vaches, ânes, cochons, chiens, chats et même les rats sont mes colocataires. Ensuite, je m'occupe du jardin et des vergers, je resterais des heures dans ces lieux si calmes. Mes tâches terminées, je me pose sur une pierre et j'écoute le chant des oiseaux, le bruit du vent sifflant dans mes oreilles me fait oublier qui je suis, mais un grincement me ramena vite à la réalité. Titus s'approche de moi et dit: "Dépêche toi fainéant, il y a quelque chose qui t'attend ", puis il partit en arrachant une branche d'arbre. Je le suivis, puis arrivé a dix mètres environ de ma loge, il m'annonça " la chose est dans ta loge, elle t'attend et n'oublie pas les règles imbécile". La chose? Qu'est ce que c'est, pourquoi une chose m'attendrait? Et pourquoi ne dois-je pas oublier les règles? Tout est confus, je n'y comprends plus rien. Je remarque que Titus me fixe donc je dit: " Bien maître, je vais voir". Il partit. Je m'approchai de l'étable, je ne vis rien d'inhabituelle, mais un bruit oui, un bruit étrange, je n'arrive pas à l'identifier. Puis j'entends: « Bonjour », je me retourne et j'aperçois une jeune fille vêtue d'une robe blanche et sale. « Bonjour, puis-je vous aidé » dis-je d'une voix incertaine. « Oui, on ma dit que je trouverais une personne nommée Elia» dit-elle. « C'est moi, je suis Elia, que puis-je faire pour vous ? ». « On vient de m'acheter sur la grande place de Rome, je suis Faustina et je suis la nouvelle servante, vous devez m'indiquer le règlement de la maison ainsi que l'endroit où je fermerais l'oeil ». « Alors suivez moi, je vais vous y emmener » dis-je doucement. Je lui montre ma cabane, notre cabane maintenant, la chose, je comprends mieux, c'est elle, Faustina, s'est bien la chose, s'est comme sa que mon maitre l'a qualifié, comment peut-on appeler une femme, une chose ? Tant de question s'embrouille dans ma tête. Je décide de retourner dans le verger, je pense à cette femme, Faustina, au regard si doux et à ses cheveux long et lisse, elle est resplendissante. Au bout de plusieurs heures, je rebrousse chemin, Faustina est allongé, elle dort probablement, elle a pris de la paille pour se fabriquer un matelas. Je m'assis contre le mur je la fixe, puis je ferme les yeux quand j'entends une voix « Depuis combien de temps, êtes vous ici » dit Faustina timidement. « Cela fait dix-huit ans désormais». « Mais avez-vous jamais été victime d'actes excessifs ? » Oui je suis un objet de torture, j'ai été marqué au fer rouge, j'ai été enchainé, enfermé et mon maitre prend du plaisir à le faire mais au final j'ai finis par sortir « Non jamais, il est temps de nous coucher, bonne nuit.» « Oui vous avez raison, a demain » me dit elle. Je ne pouvais pas dire à une femme ses choses aussi atroces. J'ai mentis, mais je sais que c'est pour elle, et si je lui avais tout dit ? Que m'aurait-elle répondu en retour ? Peut -être que ses yeux si beaux se seraient transformés en boule de feu ! Peut-être qu'elle serait partit et que je ne l'aurais plus jamais revus. Après toute ses réflexions, je réussis à m'endormir. Lorsque j'ouvre les yeux ce matin ou plutôt cette nuit, je n'ais pas encore entendu mon réveil brutale, mais je la vois, Faustina, je vois son visage penché vers moi, je vois son regard, elle à l'air effrayé , elle me secoue, '' Qu'avez vous Faustina, répondez moi, qu'avez vous vus, qu'est se qui ne vas pas''. "Il faut fuir Elia, je l'ais vus il était là, juste là avec un bâton dans la main, il est passé, il m'a regardé, puis il a continué à trainer le corps , Elia j'ai peur, il faut partir." "Mais qui avez vous vus?" " Je l'ais vus, notre maître Elia, s'était bien lui, Titus, il faut partir sinon nous allons finir comme le corps." elle me prends par la main, elle m'entraine, nous fuyons, nous arrivons a l'entrée de la forêt, nous nous glissons à travers les arbres, nous les évitons mais nous courons encore, je sens que quelqu'un nous poursuit, mais je me tus, je ne dit rien, et je cours, je me prends des branches dans le visage mais cela ne m'empêche pas d'avancer donc je cours. je glisse, je me relève, je regarde derrière moi, j'aperçois une ombre malgré l'obscurité mais je continue a courir, elle me lâche la main nous courons cote a cote. Enfin au bout de vingt minutes à courir nous nous arrêtons, la foret est derrière nous maintenant, nous sommes dans un grand champ, le jour ne se lève encore pas, il fait nuit, nous sommes effrayés, nous reprenons notre respiration puis Faustina me lance encore essoufflé de "Toi aussi, tu as vus que quelqu'un nous suivais" me demanda telle l'air terrifié. "Oui, j'ai aperçus une ombre entre les arbres, j'ai l'impression que quelqu'un nous pourchasse". Mon regard croisa celui de Faustina, nous nous regardons, nous sommes tout les deux terrorisé, puis d'un coup sec nous nous tournons en même temps la tête du coté de la foret, la silhouette d'un homme courant est dans notre champs de vison malgré la nuit sombre, nous le voyons, il est réel mais qu'a t-il dans sa main? je n'arrive pas a distinguer se qu'il tient mais une chose est sure nous devons partir, je pris Faustina et nous courons de plus en plus vite, la forêt repris, nous sommes obligés de sauté pour éviter les branchages au sol, nous continuons a courir a toute vitesse, mais l'effort physique commença à se faire sentir, nous ralentissons lorsque j'aperçus un arbre au travers, nous l'escaladons, puis nous continuons à courir. Nous nous arrêtons pour reprendre notre respiration, nous ne sommes plus dans la foret, mais nous sommes à l'entrée de Rome. Nous n'apercevons plus l'homme qui nous traquais, donc nous prenons la décision de marché, nous marchons jusqu'à arriver sur une grande place, certainement la grande place de Rome. Le jour se lève, Faustina est a quelque mètre devant moi, elle se retourne et me crie "attention derrière toi Elia", le temps que je me retourne je sens une arme me transpercer la jambe, je m'écroule sur le sol, j'ai mal, un homme s'approche de moi, s'est bien lui me dis-je, c'est Titus. Il enleva la glaive de ma jambe et me dit "les esclaves fugitifs sont puni de mort" , il me fixa je cria "sauve toi Faustina, sauve toi", puis j'entend "coupé, on la garde", tout les gens qui regardais cette scène applaudissent, on m'apporta un vers d'eau et le producteur me dit, "tu es content de ta dernière scène". Un grand oui sortit de ma bouche, et c'est la que tout se termina, ma carrière d'acteur se termine avec se film, avec cette scène et avec cette fille qui jouais si bien Faustina, des larmes coulait sur mes joues et je parti, je partis pour une nouvelle vie, dans un autre pays.
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