insectes.
Publié le 21/04/2013
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«
oiseaux et les chauves-souris, les seuls animaux pourvus d’ailes et capables de pratiquer un vol véritable.
La vitesse du vol est variable : 9 km/h seulement chez l’abeille,mais 20 km/h chez le criquet migrateur.
Le monarque, un papillon américain, est le champion des grands déplacements.
Il passe l’été dans le sud du Canada et descend enhiver jusqu’au Mexique ( voir Migration animale).
2.3 Abdomen
L’abdomen possède généralement onze segments, mais, chez certains insectes, ils sont au nombre de six ou de dix.
Il ne porte pas d’appendices, sauf dans quelques cas,comme celui des éphémères, où il existe des prolongements du corps en forme de filaments (les cerques).
L’anus s’ouvre au niveau du dernier segment.
Chez la femelle, l’abdomen porte souvent à son extrémité un organe de ponte, l’ovipositeur, de forme très variable, et qui sert à déposer les œufs dans le sol ou sur lesvégétaux.
L’orifice génital s’ouvre en arrière du huitième segment chez le mâle et en arrière du neuvième chez la femelle.
2.4 Système nerveux
L’élément principal du système nerveux des insectes est une chaîne nerveuse qui va de la tête à l’extrémité de l’abdomen.
Elle est située du côté ventral du corps, sous letube digestif.
C’est une caractéristique des invertébrés, au contraire des vertébrés, chez qui la moelle épinière (équivalent de la chaîne nerveuse) est en position dorsale.
La chaîne nerveuse possède une paire de centres nerveux ou ganglions, dans chaque segment du thorax et de l’abdomen.
Dans la tête, trois ganglions fusionnés forment uncerveau, situé au-dessus du tube digestif.
C’est là qu’arrivent des nerfs en provenance quasi exclusive des yeux et des antennes.
Il existe aussi chez les insectes un systèmenerveux sympathique, en relation avec des organes sécrétant des hormones.
Celles-ci jouent un rôle très important dans la vie des insectes, en intervenant dans desévénements comme le développement, la métamorphose ou la reproduction.
3 PHYSIOLOGIE
3.1 Respiration
Certains insectes de petite taille respirent par diffusion de l’oxygène à travers la paroi du corps.
Mais, en général, le système respiratoire des insectes est formé d’un réseaude tubes, les trachées, qui débouchent sur l’extérieur du corps par des ouvertures situées sur le thorax ou l’abdomen, les stigmates, que l’insecte peut ouvrir ou fermer.
Lestrachées se ramifient en tubes de plus en plus fins, les trachéoles, qui conduisent l’air dans tous les organes.
À ce niveau, l’oxygène de l’air diffuse dans le sang, et le gazcarbonique passe dans l’air.
Certaines larves d’insectes aquatiques respirent grâce à des trachées modifiées que l’on appelle branchies.
3.2 Circulation sanguine
Le sang des insectes est un liquide particulier, l’hémolymphe.
Celle-ci ne possède pas de cellules semblables aux globules rouges des vertébrés ( voir Sang).
En revanche, elle contient des cellules équivalentes aux globules blancs.
À de rares exceptions près, les insectes ne possèdent pas d’hémoglobine, et leur sang est incolore.
L’appareil circulatoire, comme chez presque tous les invertébrés, est simple.
C’est un tube ouvert aux deux extrémités, qui court tout le long du corps sous le tégument dudos.
Ce tube, que l’on appelle « cœur » bien qu’il soit très différent de celui des vertébrés, a des parois qui se contractent régulièrement.
Ces contractions forcent le sang àse déplacer vers l’avant du tube, d’où il sort pour rejoindre la cavité du corps (cavité générale).
3.3 Digestion
Le tube digestif des insectes est divisé en trois parties : l’intestin antérieur, l’intestin moyen et l’intestin postérieur.
L’intestin antérieur possède souvent un réservoir oujabot, qui sert au stockage des aliments venus de la bouche.
Des glandes salivaires débouchent dans l’intestin antérieur et leurs sécrétions sont mélangées aux aliments.
Ladigestion a lieu dans l’intestin moyen.
C’est là, principalement, que les aliments sont absorbés.
Les déchets provenant des aliments qui n’ont pas été digérés traversentl’intestin postérieur et sont éliminés.
À la limite entre l’intestin moyen et l’intestin postérieur débouchent des sortes de reins primitifs.
Ce sont de longs tubes fins, en nombre variable, les tubes de Malpighi, quiflottent librement dans la cavité du corps.
Certains insectes produisent des enzymes très actives qui leur permettent de se nourrir de substances inutilisables par la plupart des autres animaux.
Beaucoup, comme lestermites, digèrent la cellulose et mangent du bois ; d’autres, comme les teignes (papillons plus connus sous le nom de mites), digèrent la kératine (un constituant des poilsdes mammifères) et peuvent donc manger de la laine.
Les chenilles d’une autre espèce de papillon, la teigne des ruches, digèrent la cire et ravagent les rayons des ruchesdes abeilles.
3.4 Sens
Il n’y a pas chez les insectes, à l’exception des yeux, d’organes des sens nettement localisés et définis.
En outre, les informations fournies aux insectes par leur équipementsensoriel sont souvent très différentes de celles que nous percevons.
Ainsi, on a pu dire que les insectes vivent dans un univers différent du nôtre.
L’audition des insectesest très particulière.
Beaucoup perçoivent les ultrasons.
Les sauterelles, les grillons et les cigales peuvent produire des sons à l’aide de mécanismes variés.
Ces sons ontdifférents rôles, et sont très souvent l’apanage des mâles, qui s’en servent pour attirer les femelles.
Les odeurs sont perçues par des organes minuscules éparpillés sur les antennes.
Les organes du goût peuvent se trouver sur les pattes, comme chez les papillons, ou sur latrompe, comme chez la mouche.
Les insectes ont un sens du goût très développé.
Certains sont capables de reconnaître comme sucrées des solutions de sucre 400 fois plusdiluées que celles auxquelles l’homme est sensible.
4 REPRODUCTION ET CYCLE DE VIE
Il existe chez les insectes une variété de modes de reproduction plus grande que chez tous les autres animaux.
Chez l’abeille, la femelle reproductrice, ou reine, produit desmilliers d’œufs pendant plusieurs années, tandis que les mâles (ou faux bourdons) meurent peu de temps après l’accouplement.
Chez les éphémères, les mâles et lesfemelles meurent après l’accouplement.
Chez quelques coléoptères, les mâles et les femelles s’accouplent de façon répétée.
4.1 Attraction
Chez beaucoup d’insectes, la rencontre des sexes se fait grâce à des signaux visuels, auditifs ou chimiques, qui attirent les mâles vers les femelles ou vice versa. Les chants des mâles des grillons et cigales appartiennent à ces signaux.
Chez les lampyres ou vers luisants, ainsi que chez d’autres coléoptères, les mâles et les femelles sereconnaissent et s’attirent en émettant des signaux lumineux dont la couleur et la durée sont caractéristiques de chaque espèce..
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