imprimerie.
Publié le 08/05/2013
Extrait du document
«
de 417 imprimeurs en 1500.
En 1476, une grammaire grecque est imprimée entièrement en caractères grecs à Milan, et une Bible hébraïque est imprimée à Soncino en 1488.
Également en 1476, l'imprimerie est introduite en Angleterre par William
Caxton, tandis qu'en 1539 Juan Pablos installe une presse dans la ville de Mexico, apportant par là même l'imprimerie au Nouveau Monde.
Les imprimeurs du nord de l'Europe produisent principalement des livres religieux, des bibles, des psautiers et des missels.
Les imprimeurs italiens impriment, quant à eux, surtout des livres profanes, des classiques grecs et latins, des récits
d'écrivains italiens et des travaux scientifiques de savants de la Renaissance.
Un premier usage important de l'imprimerie est la réalisation des pamphlets qui, lors des controverses religieuses et politiques des XVI e et XVII e siècles, sont largement
diffusés.
La réalisation de ces pamphlets donne un travail considérable aux imprimeurs de cette époque.
Avec la technique de l'impression, les artistes gravent leurs dessins dans du bois ou du métal, ce qui permet aux imprimeurs de la Renaissance de reproduire aussi bien des images que du texte sur leurs presses.
Parmi les plus remarquables artistes
de la Renaissance à avoir illustré des livres, il faut citer l'Italien Andrea Mantegna et les Allemands Albrecht Dürer et Hans Holbein le Jeune qui, par la reproduction massive de leurs œuvres, ont influencé le développement de l'art de la Renaissance.
5 PRESSES TYPOGRAPHIQUES
La machine utilisée pour transférer de l'encre d'une plaque (ou forme) d'impression sur une feuille est appelée une presse.
Les premières presses typographiques en bois, comme celles du XVI e siècle, fonctionnent avec un système de vis de serrage
conçu pour exercer une pression sur la forme d'impression, placée face vers le haut sur un plateau horizontal, le marbre.
Le papier, généralement humecté, est appuyé contre les caractères par une surface mobile, appelée platine.
Les parties
supérieures des montants de la presse sont généralement bloquées contre le plafond de sa cavité.
Après l'encrage de la forme, la platine est vissée vers le bas, jusqu'à ce qu'elle touche la forme.
La presse est équipée de rails grâce auxquels la forme
peut sortir de la presse puis revenir sur le marbre, sans qu'il soit nécessaire de relever la platine très haut.
L'opération est cependant longue et fastidieuse, et une telle presse ne peut produire qu'environ 250 impressions par heure, et sur une seule
face à la fois.
Au XVII e siècle, des ressorts sont ajoutés à la presse pour permettre de relever la platine plus rapidement.
Les presses en acier sont introduites vers 1800, et à la même époque, des leviers sont substitués aux vis qui descendent la platine sur le
marbre.
Les leviers sont par nécessité plutôt complexes.
Le déplacement de la barre de levier se déroule en deux phases : la première fait baisser la platine sur la majeure partie de la course, tandis que la seconde déplace la platine sur la fin de la
course, tout en appliquant une forte pression.
Bien que les meilleures presses manuelles de cette époque ne réalisent que 300 impressions à l'heure, elles permettent d'utiliser des formes beaucoup plus grandes que ne peuvent le faire les presses en
bois.
Par conséquent, l'opérateur de la presse fabrique beaucoup plus de pages à chaque impression.
L'impression du livre produit des formats in-folio, in-quarto, in-octavo (nommés ainsi selon le nombre de pliages de la feuille), ainsi que des pages
multiples encore plus grandes.
Jusqu'au XIX e siècle, de nombreux et magnifiques œils de caractères sont créés et le travail de presse est perfectionné.
Vers 1800, les progrès commencent à se concentrer sur l'augmentation de la vitesse de l'impression.
Charles Stanhope fabrique,
en 1800, la première presse typographique entièrement en acier.
Balzac l'évoque dans les Illusions perdues (1837-1843) en opposant un vieil imprimeur typographe de province à son fils, formé aux ateliers Didot à Paris : « Tu vas voir si vos
inventions de méchante serrurerie manœuvrent comme ces bons vieux outils éprouvés » déclame le père, car, comme l'écrit Balzac en tête du roman : « À l'époque où commence cette histoire, la presse de Stanhope et les rouleaux à distribuer
l'encre ne fonctionnaient pas encore dans les petites imprimeries de province […].
L'imprimerie arriérée y employait encore ses balles en cuir frottées d'encre, avec lesquelles l'un des pressiers tamponnait les caractères.
Le plateau mobile où se place
la forme pleine de lettres sur laquelle s'appliquait la feuille de papier était encore en pierre et justifiait son nom de marbre.
Les dévorantes presses mécaniques ont aujourd'hui […] bien fait oublier ce mécanisme.
»
En 1803, à Londres, les frères Henry et Sealy Fourdrinier installent leur première machine de fabrication de papier.
Ils fabriquent un rouleau continu de papier et répondent alors à une demande grandissant sans cesse.
Enfin, en 1814, la presse
typographique à vapeur est inventée par Friedrich König, ce qui révolutionne toute l'industrie de l'impression et rend obsolète la presse à bras traditionnelle.
Les éditions massives, ainsi devenues possibles, sont encore améliorées en 1829 par
l'utilisation de clichés, grâce auxquels on peut dupliquer les plaques d'impression contenant les caractères.
Le XIX e siècle connaît donc une véritable révolution typographique, qui favorise l'impression de masse.
La presse à vapeur, la presse à rouleau, utilisant un rouleau en rotation pour appuyer le papier contre une forme d'impression plane, la presse
rotative dans laquelle le papier et une plaque d'impression arrondie sont supportés par des cylindres et la presse en retiration, qui imprime sur les deux côtés d'une feuille de papier simultanément, ont un impact considérable.
Les journaux quotidiens
à fort tirage ont besoin d'un grand nombre de ces presses alignées côte à côte et imprimant des feuilles identiques simultanément.
En 1863, l'inventeur américain William A.
Bullock dépose un brevet pour la première presse à journaux alimentée par
rouleaux de papier et non par feuilles.
En 1871, l'imprimeur américain Richard March Hoe perfectionne la presse à rouleau continue.
Sa machine produit 18 000 journaux à l'heure.
En 1886, les équipements de composition sont encore perfectionnés de telle façon que l'assemblage d'un texte ne prend plus qu'une fraction du temps nécessaire à sa préparation manuelle.
Finalement, la photographie contribue au développement
des procédés photomécaniques modernes.
6 PHOTOCOMPOSITION
Dans les années cinquante, les premières machines de photocomposition font leur apparition.
Elles fabriquent des images photographiques des caractères au lieu de les mouler dans le métal.
Ces images sont photographiées avec une caméra pour
produire des négatifs de film qui sont alors utilisés pour constituer des plaques lithographiques.
Des améliorations de la technologie des plaques dans les années cinquante et soixante, combinées à la photocomposition, marquent la fin du règne cinq
fois centenaire de la typographie.
La composition typographique par procédé au métal chaud disparaît quasiment, mais les procédés d'impression en relief sont encore largement utilisés.
De nos jours, la plupart des plaques d'imprimerie en relief sont
faites directement par des appareils photomécaniques.
Les ordinateurs utilisés aujourd'hui dans les bureaux peuvent générer des images pour l'imprimerie, ce qui réduit le temps et les dépenses nécessaires pour produire des surfaces d'impression pour tous les principaux procédés.
Les ordinateurs sont
maintenant utilisés couramment pour créer des œuvres d'art, définir des caractères, scanner et retoucher des photographies, puis réunir tous ces éléments sur un simple morceau de film ou directement sur une plaque d'impression.
Pour les techniques contemporaines, on se référera avec profit aux articles : techniques d'impression ; composition typographique ; matériel de composition ; photogravure.
Pour un aperçu des techniques, consulter xérographie ; lithographie ;
caractères.
Pour une recherche plus générale, se référer aux articles livre ; journaux ; arts graphiques ; techniques d'écriture.
Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.
Tous droits réservés..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- similigravure 1 PRÉSENTATION similigravure, ou photogravure en demi-teinte, procédé photomécanique utilisé en imprimerie permettant de reproduire les diverses nuances de gris d'une photographie en noir et blanc grâce à l'emploi d'une trame.
- CV et Lettre de motivation : Candidature au poste de graveur en imprimerie.
- Inventée au XV e siècle, l'imprimerie n'a quasiment pas évolué pendant quatre siècles.
- Imprimerie nationale.
- Citations avec boussole, nom féminin On avait inventé la boussole, l'imprimerie, la gravure des estampes, la peinture à l'huile, les glaces, l'art de rendre en quelque façon la vue aux vieillards par les lunettes qu'on appelle bésicles, la poudre à canon, etc.