I.La conscience perceptive m’arrache à l’inertie du monde et m’élève
Publié le 20/12/2017
Extrait du document
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dans ce pouvoir d'affirmation, une liberté plus grande encore que dans la libertédu refus ?Dans le refus, il y
va de mon rapport aux choses existantes.J'acquiesce ou non ; je demeure donc dépendant de ce qui existe :
du monde et du “moi”comme objet prédonné.Alors que dans l'affirmation s'exprime une dimension
créatrice !Ainsi lorsque ma conscience forme des choix, elle est source de ma liberté.Chaque fois que je
choisis, j'affirme ma liberté.Elle est source de liberté non pas au sens où elle est elle-même libre ;Mais au
sens où, elle initie un acte totalement indéterminé.Elle engendre de la nouveauté, de l'imprévisible.III.Je
suis libre en tant que mes choix émanent de ma personnalité.A partir de ce moi, j'invente de la
nouveauté.Le “moi” n'explique en rien cette nouveauté.En même temps, il n'est pas si sûr que je
sois libre de faire n'importe quel choixi.e.
que ma conscience soit en mesure de produire de l'indéterminé et
de l'imprévu ;ma conscience ne peut pas vouloir n'importe quoi.Il y a aussi une résistance de ma
conscience.Certaines pensées s'imposent à moi : les lois mathématiques.Mais aussi certains désirs que
je ne contrôle qu'avec difficulté.Ou encore certaines associations d'idées.Mais enfin et surtout, la
présence de ma conscience !Ma conscience me précède depuis toujours ;Elle était là avant que je n'en
prenne conscience !Enfin, il y a cette résistance morale de la conscience à elle-même.Ma conscience me
dissuade de mettre à exécution certains projets ;elle distille en moi le sentiment de culpabilité qui me
ronge et force à agir d'une certainefaçon.
Mais la conscience pourrait être aussi comprise comme la condition d'existence de la contrainte : l'homme
conscient peut s'organiser, commander ou obéir, imposer sa volonté, en un mot, contraindre le monde.
De
la même manière, la conscience lui permet de connaître des affects comme la peur, l'angoisse, qui font
qu'il peut considérer sa conscience comme un fardeau.
C'est cette articulation difficile entre les différents
concepts en jeu qu'il faudra élucider.
Proposition de plan I.
L'efficace de la conscience La faculté humaine
de la conscience fonde le rapport que l'homme entretient avec le monde, et fonde donc aussi son état de
liberté ou de contrainte, en ce qu'elle lui permet de penser ces états.
Cette caractéristique de la
conscience - celle de permettre la pensée - est une première manière d'aborder le problème des rapports
de la conscience avec la liberté et la contrainte : grâce à elle, l'homme peut penser et agir en sachant
comment il pense et agit.
La conscience est donc à la fois une garantie de liberté dans les actes, en ce.
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