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Histoire du théâtre

Publié le 08/02/2013

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THEATRE Le mot théâtre vient du grec « theatron « et signifie « le lieu où l'on regarde « et qui désignait l’édifice dans lequel avaient lieu les représentations de pièces, les spectacles. Né dans l'Antiquité grecque, il est devenu un genre littéraire qui s'est épanoui de manière diversifiée en fonction des époques.  Théâtre Antique Le théâtre né dans l’Antiquité, se déroulait en plein air. Il était alors très apprécié : on joue des comédies (celles d’Aristophane chez les Grecs, de Plaute et de Térence chez les Romains) et des tragédies (celles de Sophocle, Euripide chez les Grecs, de Sénèque chez les Romains). Ces pièces ont beaucoup inspiré les dramaturges des siècles suivants, et un grand nombre des personnages de Molière, par exemple, y ont leur source. Ainsi l’intrigue de L’Avare est directement inspirée d’une comédie de Plaute. À l'époque, tous les rôles sont tenus par des hommes, portant des masques.   Eschyle, Sophocle, Euripide sont les auteurs tragiques les plus célèbres. Leurs œuvres sont non seulement reprises encore aujourd'hui, mais sont aussi des sources d'inspiration pour certains dramaturges contemporains.  Théâtre au Moyen-âge Au xiiie siècle, le théâtre se joue sur la place du village ou de la ville. Les spectateurs sont des « bourgeois «. On peut alors répartir les pièces de théâtre en deux « genres « : les mystères, qui reprennent des épisodes bibliques ou des vies de saints, et les farces (une pièce de théâtre courte, très populaire au Moyen Âge. Il s'agit d'un divertissement destiné à faire rire un large public). Au cours des XIVe  et XVe siècles, les spectacles deviennent payants. De ce fait, le théâtre se joue de plus en plus souvent dans des lieux clos et non plus sur la Grand-Place. Peu de décors sont utilisés au Moyen Âge : on se contente parfois d'écriteaux signalant les lieux. La farce sera enrichie au XVIème siècle des apports d’un genre italien, la commedia dell’arte, dont les personnages costumés et masqués sont des stéréotypes. XVIIème : Le théâtre classique Trois grands auteurs marquent cette période : Molière, Corneille et Racine. Molière a particulièrement excellé dans la comédie et s'est attaché à dépeindre les travers des hommes (l'avare, le dévot, la précieuse. . .). Racine et Corneille se sont davantage illustrés dans le genre tragique et ont dépeint les passions des hommes (l'amour, le pouvoir, la haine. . .) La règle des trois unités :   Unité d’action : une action principale autour de laquelle se noue l'intrigue   Unité de temps : un temps restreint (vingt-quatre heures) pour que l’action se résolve, ce qui entraîne parfois des dénouements un peu précipités   Unité de lieu : un lieu unique pour toute l'action   On doit également observer la règle de bienséance : pas de sang ni de scène choquante sur scène.  Le XVIIIème siècle : théâtre et Lumières Ce siècle, voit l'apparition d'un nouveau type de théâtre : dans les comédies de Marivaux, l'amour est au cœur de l'intrigue (Le Jeu de l'amour et du hasard, 1730), les rôles valets-maîtres sont inversés, on joue sur le stratagème, la ruse et le déguisement ; Beaumarchais donne une dimension plus satirique à ses comédies, qu'il nourrit de coups de théâtre et de savants jeux de scène (Le Barbier de Séville,1775 ; Le Mariage de Figaro,1784). Ces caractéristiques reflètent les idées des Lumières et illustrent les changements profonds des mentalités bourgeoises qui conduisent à la Révolution française. Le XIXème siècle : romantisme Au XIXe siècle, les règles du XVIIe siècle (les unités, la bienséance) sont définitivement abandonnées.  VOIR ROMANTISME XXème siècle : des tendances diverses Au XXe siècle, le théâtre emprunte diverses voies – que les auteurs d'aujourd'hui creusent et diversifient encore. Certaines pièces poursuivent dans la comédie de mœurs (Genre théâtral dénonçant les excès d'une société, d'un groupe ou d'une institution), déjà présente au xviie siècle, et qui avait connu un certain succès à la fin du xixe siècle, avec Georges Feydeau et Eugène Labiche.   Apparaît simultanément un théâtre de la « subversion « : Alfred Jarry, avec Ubu roi, présente une pièce faite pour choquer (la première réplique est un « Merdre ! « retentissant). Ce théâtre rejette toute psychologie des personnages pour préférer une représentation brute, presque abstraite, de l'homme.  Après Alfred Jarry, des auteurs comme Eugène Ionesco ou Samuel Beckett (et plus récemment Marguerite Duras) mettent en question dans leurs œuvres le personnage théâtral, le genre des pièces (Ionesco affirme ainsi que « le comique est l'autre face du tragique «). Des cris, des répliques apparemment dénuées de sens se succèdent pour donner une image à la fois drôle et effrayante de l'humanité.    Enfin, la première moitié du XXe siècle voit un retour du tragique : Jean Cocteau, Jean Anouilh, Jean Giraudoux reprennent des mythes antiques comme celui d'Œdipe, d'Antigone ou d'Electre, tout en les modernisant. Ils montrent ainsi d'une part la permanence des interrogations humaines, et d'autre part le sens nouveau que l'on peut donner à ces mythes.  
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« personnages costumés et masqués sont des stéréotypes. XVIIème : Le théâtre classique Trois grands auteurs marquent cette période : Molière, Corneille et Racine.

Molière a particulièrement excellé dans la comédie et s'est attaché à dépeindre les travers des hommes (l'avare, le dévot, la précieuse.

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Racine et Corneille se sont davantage illustrés dans le genre tragique et ont dépeint les passions des hommes (l'amour, le pouvoir, la haine.

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.) La règle des trois unités :   Unité d'action : une action principale autour de laquelle se noue l'intrigue   Unité de temps : un temps restreint (vingt-quatre heures) pour que l'action se résolve, ce qui entraîne parfois des dénouements un peu précipités   Unité de lieu : un lieu unique pour toute l'action   On doit également observer la règle de bienséance : pas de sang ni de scène choquante sur scène.  Le XVIIIème siècle : théâtre et Lumières Ce siècle, voit l'apparition d'un nouveau type de théâtre : dans les comédies de Marivaux, l'amour est au coeur de l'intrigue (Le Jeu de l'amour et du hasard, 1730), les rôles valets-maîtres sont inversés, on joue sur le stratagème, la ruse et le déguisement ; Beaumarchais donne une dimension plus satirique à ses comédies, qu'il. »

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