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Histoire de l'Art

Publié le 27/02/2008

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histoire

#1)  Les pyramides:

 

La période de l’antiquité égyptienne se démarque par l’importance qu’on accorde au pharaon. Non seulement s’élève-t-il au-dessus de son peuple, mais il est également perçu comme une divinité, donc, comme éternel. Les pyramides de Kheops sont représentatives de l’époque puisqu’elles sont justement construites dans le but d’atteindre des hauteurs de plus en plus considérables pour manifester l’importance et la puissance du pharaon et elles sont construites en pierre, qui constitue le matériel d’éternité par excellence.  La construction des pyramides est intimement liée aux conceptions religieuses des Égyptiens. Ces derniers croient en effet à une survie après la mort, survie indissociable de la préservation de la dépouille mortelle. La pyramide offre, par sa masse même et par les systèmes mis en place pour éviter toute intrusion, une protection au cadavre du défunt roi.

 

 

#2)  Le cromlech:

 

 

La période du Néolithique est marquée par un phénomène important, la sédentarisation. Ce changement de mode de vie s’accompagne par l’usage de polir la pierre et notamment de décupler son savoir-faire technique. On sent un besoin de commémorer un vécu. Les architectures sont donc construites de façon à perdurer. Ce cromlech, objet d’art mégalithique, représente bien cette facette de l’époque puisqu’il est construit en pierre, de façon monumentale, de répétition et de symétrie permettant l’orientation du solstice d’été et qui était très certainement destiné à durer. On ne peut aujourd'hui expliquer précisément la fonction de ce type de monument. Certains chercheurs avancent l'idée de lieu de rassemblement cultuel tandis que d'autres préfèrent l'idée d'un lieu d'observation des astres ou de la lune. Certains chercheurs indépendants vont jusqu'à postuler qu'ils étaient les marqueurs d'une géométrie ancestrale et même d’un lieu magique. Quoi qu’il en soit, il est évident que ces lieux avaient une signification importante et qu’une place importante auprès de cette société lui était accordée.

#3) Contexte culturel et comparaison entre L’art du paléolithique et l’art égyptien.

                            

 

D’époque en époque, les techniques utilisées en art évoluent. Au Paléolithique, on pratique l’acte de représenter, c’est-à-dire d’inventer entre soi et son univers une forme, de l’inscrire pour durer dans la pierre ou l’os, bref d’introduire de l’imaginaire pur dans la matérialité concrète qui mène à celle du visuel et de l’abstrait. La préhistoire égyptienne, pour sa part, rend compte d’inscriptions dans la pierre ou de sculptures beaucoup plus fidèles à la réalité, de taille conséquemment plus grande en but d’exposer l’élévation du pharaon. La représentation des corps en sculpture illustre parfaitement ce cheminement. Lorsqu’on compare la Vénus de Willendorf avec le couple de Menkaure et de Khamernebty, on voit bien que le souci du détail n’est pas le même. D’une part, les parties périphériques de la Vénus sont absentes tandis que sur l’autre image, on voit chaque orteil de chaque pied et chaque doigt de chaque main. De seconde part, la Vénus est représentée sans visage tandis que le couple égyptien présente des visages travaillés minutieusement là où nulle émotion n’affecte leurs traits. De tierce part, la Vénus présente un aspect schématique du corps humain tandis que la sculpture égyptienne rend compte d’une représentation plus fidèle de la réalité.

#4) Fonctions de la Vénus de Willendorf

Tout un art lié à des concepts religieux s’est développé avec des statuettes humaines ou animales ainsi que des plaquettes gravées déposées contre les parois des grottes. L’art de la sculpture visait donc par diverses actions, à exercer un pouvoir surnaturel notamment à favoriser la chasse et dans ce cas-ci, la fécondité.

 

#5) Fonctions de la statuette de Menkaure et de Khamernebty

Les statues, en préhistoire égyptienne, sont des corps de substitution qui accueillent la force vitale du dieu ou du mort et subissent des rites de réanimation. Un protocole impose aux personnages peints ou sculptés une frontalité absolue et une constance hiératique. Toutes les créations étaient en grande partie destinées à fournir un séjour propice aux émanations spirituelles. Les statues étaient des corps perpétuels que le Ka devait habiter pour l’éternité.

 

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