Haiti

       Le 12 janvier 2010 à 16h53 (heure locale), un tremblement de  terre d’une magnitude de 7,3 sur l’échelle de Richter secoue Haïti, laissant derrière lui morts, destructions, souffrances. A cela s’ajoutent le passage de l’ouragan Tomas, l’épidémie de choléra et l’accroissement des tensions politiques. La situation est terrible. La communauté internationale doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour aider a population et les autorités.

Quelques jours après la catastrophe, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon demande l’envoie de quelques milliers de Casques bleus sur l’île. Ce sont des soldats œuvrant dans le cadre d’une opération de paix conduite sous l’égide des Nations unies. Ils sont chargés du maintien de l’ordre, de la distribution de vivres et d’eau, et de l’assistance aux efforts de secours.

Toutefois, les Casques bleus peuvent se trouver confrontés à certains problèmes : une partie de la population haïtienne les accuse d’être à l’origine de la propagation de l’épidémie de choléra. Dans la banlieue de Cap- Haïtien, des manifestants s’en sont pris à une base de la mission des Nations unies en Haïti (MINUSTAH). Il y a eu 2 morts et 14 blessés. Egalement, les Casques bleus népalais ont été victimes de jets de pierres…

Le chef de la MINUSTAH Edmond Mulet, avertit que « la communauté internationale se retirera d’Haïti et le pays ne bénéficiera pas de l’appui et de ressources internationales si la volonté populaire n’est pas respectée. »