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Gustave Flaubert est un romancier français du 19ème.

Publié le 11/11/2015

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Gustave Flaubert est un romancier français du 19ème. Principalement connu dans le réalisme, il est entre autre l'auteur de Madame Bovary. La mort ne lui permet pas d'achever son dernier livre : Bouvard et Pécuchet. Généralement, la scène de rencontre entre une femme et un homme est un scène très importante de l’écriture romanesque. Cette scène est souvent le point de départ d'une histoire d'amour. Flaubert, dans l'incipit de Bouvard et Pécuchet, met en scène la rencontre de deux hommes employés de bureau. Pourquoi et comment cet incipit est-il parodique à une scène de rencontre romanesque ? Nous verrons dans un premier temps que l'esprit réaliste est très représenté puis dans un second temps que l'esprit romanesque est très parodié.   L'esprit réaliste est représenté dans cet incipit avec une description de l'espace, de la saison et des personnages. En effet, nous savons des le début que nous nous trouvons à Paris avec « L'un venait de la Bastille, l'autre du jardin des Plantes » ou encore « il commençait néanmoins à s'ennuyer de la capitale ». Nous savons aussi que les personnages passent un été étouffant notamment avec la stupéfaction de Pécuchet d'avoir plus chaud dans les rues que chez soi mais aussi avec la tenue vestimentaire débraillé des deux hommes. Tout cela permet de se retrouver avec un ville sans activité et donc deux personnages qui n'ont rien d'autre à faire que regarder le paysage et les environs « La vue de cette noce amena Bouvard et Pécuchet à parler des femmes ». Les deux hommes son décris de façon détaillée (grand/petit, chapeau en arrière, tête baissée,,,) et leurs habits nous donnent des indication simple de leurs provenances respectives. Ils ont une complicité amicale qui est purement intellectuelle.   Voyons maintenant comment l'esprit romanesque est parodié dans cet incipit. Nous nous trouvons avec une scène de rencontre très semblable à celle du genre romanesque la seule différence étant que ce n'est pas un homme et une femme qui se rencontrent mais deux hommes. Nous avons une obsession du double avec ces deux vers blanc alexandrins : « Quand ils furent arrivés au milieu du boulevard, il s'assirent, à la même minute, sur le même banc » et le fait que tout aille par deux. En effet, quand l'un fait quelque chose, on apprend que l'autre le fait aussi : « Pour s'essuyer le front, ils retirèrent leurs coiffures, que chacun posa près de soi ». Tout deux ont leur nom inscrit dans leur couvre-chef, tout deux sont employés, tout deux se sentent fatigués de la capitale, tout deux sont célibataires, ils ont les mêmes opinions politiques,,, Ils sont d'ailleurs émerveillés de leurs points communs mais aussi l'un de l'autre et ils se considèrent d'ailleurs chacun leur tour. C'est comme si ils n'existaient pas l'un sans l'autre. Leur présentation physique et mentale oppose 2 types caricaturaux : un homme grand et gros (Bouvard) et un petit maigre (Pécuchet). Bouvard avec une allure plutôt débraillé et Pécuchet avec une allure stricte. Cela créé un effet visuel comique avec un duo terriblement contrasté mais pour autant solidaire qui est une référence à l'union des contraires.   Avec ce récit original, Flaubert démontre la faillite prochaine du personnage romanesque. En effet, Bouvard et Pécuchet révolutionne le roman du XXème siècle avec l'exploitation de la médiocrité, leur absence totale d’héroïsme ou d’apprentissage, et surtout la façon ironique avec laquelle ils sont traités. Flaubert prouve que le roman se modernise et il ne se gêne pas pour parodier le genre romanesque principalement en représentant une scène de rencontre.
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« scène de rencontre très semblable à celle du genre romanesque la seule différence étant que ce n'est pas un homme et une femme qui se rencontrent mais deux hommes.

Nous avons une obsession du double avec ces deux vers blanc alexandrins : « Quand ils furent arrivés au milieu du boulevard, il s'assirent, à la même minute, sur le même banc » et le fait que tout aille par deux.

En effet, quand l'un fait quelque chose, on apprend que l'autre le fait aussi : « Pour s'essuyer le front, ils retirèrent leurs coiffures, que chacun posa près de soi ».

Tout deux ont leur nom inscrit dans leur couvre-chef, tout deux sont employés, tout deux se sentent fatigués de la capitale, tout deux sont célibataires, ils ont les mêmes opinions politiques,,, Ils sont d'ailleurs émerveillés de leurs points communs mais aussi l'un de l'autre et ils se considèrent d'ailleurs chacun leur tour.

C'est comme si ils n'existaient pas l'un sans l'autre.

Leur présentation physique et mentale oppose 2 types caricaturaux : un homme grand et gros (Bouvard) et un petit maigre (Pécuchet).

Bouvard avec une allure plutôt débraillé et Pécuchet avec une allure stricte. Cela créé un effet visuel comique avec un duo terriblement contrasté mais pour autant solidaire qui est une référence à l'union des contraires.   Avec ce récit original, Flaubert démontre la faillite prochaine du personnage romanesque.

En effet, Bouvard et Pécuchet révolutionne le roman du XXème siècle avec l'exploitation de la médiocrité, leur absence totale d'héroïsme ou d'apprentissage, et surtout la façon ironique avec laquelle ils sont traités. Flaubert prouve que le roman se modernise et il ne se gêne pas pour parodier le genre romanesque principalement en représentant une scène de rencontre.. »

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