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Gustave Flaubert : Biographie

Publié le 17/05/2011

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flaubert

Enfance 1821-1835 :

 Gustave Flaubert né le 12 décembre 1821 à Rouen après une sœur et deux frères en bas âge, d’un père chirurgien, Achille-Cléophas Flaubert, et d’une mère, Anne Justine Caroline née Fleuriot, elle-même fille de médecin. Sa famille fait partie de la petite bourgeoisie catholique. Il passe une enfance sans joie, seulement adoucie par la complicité qu’il partage avec sa sœur Caroline, de trois ans sa cadette. En 1825, Julie devient domestique de la famille, elle le restera jusqu’à la mort de Gustave. Elle sera peinte sous les traits de Félicité dans  un cœur simple, une nouvelle extraite du recueil Trois contes. Il a également un frère aîné, Achille, qui contrairement à Flaubert fait la fierté de sa famille grave à un parcours scolaire exemplaire, il prendra même la suite de son père en devenant à son tour chirurgien en chef de l’Hôtel-Dieu de Rouen.

 Flaubert lui, est attiré dès l’adolescence par la lecture, notamment avec sa passion exalté pour le romantisme. En 1832, il entre au collège de Rouen époque dont il dira : « Ce fut un temps d'inconcevable ennui et d'une tristesse bête mêlée à des spasmes de bouffonnerie.«. Il sera renvoyé en 1839 du collège Royal de Rouen en 1839 pour indiscipline.

 

Jeunesse 1836-1844 :

Le premier évènement notable de son adolescence aura lieu en 1836, durant des vacances qu’il passe à Trouville. La il rencontrera Elisa Schlesinger, âgée de 26 ans, qui restera la passion de sa vie. Il racontera cette rencontre dans mémoire d’un fou, qu’il écrira en 1838. « Je n’ai eut qu’une passion véritable. (...). J’avais 15 ans. «.

Tout ce qui n’a pas attrait à la littérature représente pour lui une perte de temps. Il lit beaucoup, écrit même d’avantage même s’il n’achève encore rien. D’ailleurs plusieurs de ses essais fragmentaires, écrit entre ses 18 et ses 19 ans seront publiés à titre posthume, notamment le fragment d’autobiographie romanesque qui porte le titre de Novembre. Il passera tout de même son bac en candidat libre en 1840. Une fois bachelier il part pour l’école de droit à Paris en 1841. Cela lui donnera l’occasion de rencontrer des personnalités dans le monde de l’art, tels que James Pradier (sculpteur), Maxime Du camp (écrivain) et Victor Hugo (écrivain, poète). Mais en 1844 il est contraint de quitter Paris suite à une crise d’épilepsie. Il cherchait du reste qu’une raison d’abandonner ses études qu’il n’avait entreprises que sur les injonctions formelles de son père. Il dira en outre ceci : « Ma maladie aura toujours eu l'avantage qu'on me laisse m'occuper comme je l'entends, ce qui est un grand point dans la vie. Je ne vois pas qu'il y ait au monde rien de préférable pour moi, à une bonne chambre bien chauffée, avec les livres qu'on aime et tout le loisir désiré. «.

 Il s’installera peu de temps après à Croisset et écrira une première version de l’éducation sentimentale.

 

 

De la première Education Sentimentale à Madame Bovary (1845 - 1856) :

En début 1846 meurent son père et sa jeune sœur à quelques mois d’intervalle. Sa sœur étant décédée 2 mois après son accouchement, Flaubert prendra la garde de sa nièce, Caroline. La mort de son père permet tout de même qu’il n’est à entreprendre autre travaux que ceux de son choix. Il dira sur ces deux événements : « Avant la mort de mon père et de ma sœur j'avais assisté à leur enterrement, et quand l'évènement est arrivé, je le connaissais. «.

C’est le printemps de cette année la que commence sa relation houleuse et intermittente sur une dizaine d’années avec la poétesse Louise Colet. Jusqu'à sa rupture, sa dernière lettre à son intention datant de 1855,  il entretiendra avec elle une correspondance considérable dans laquelle il développera son point de vue sur le travail de l'écrivain, les subtilités de la langue française et ses vues sur les rapports entre hommes et femmes.

En 1848 il assiste à la révolution à Paris d’un œil critique qu’il peindra dans l’éducation sentimentale. Il organise avec Du camp un voyage en Orient, qui se réalisera entre 1849 et 1852, voyage qui le conduit en Egypte et à Jérusalem en passant au retour, par Constantinople et l’Italie. Il se servira de ses découvertes, ses expériences notamment dans Hérodias une nouvelle des Trois contes.

Le 18 décembre 1851, poussé pas ses amis dont Du camp, il commence la rédaction de Madame Bovary, en s’inspirant d’un fait divers normand. Il achèvera ce roman réaliste et psychologique en 1856, après 56 mois de travail. De la commence sa réputation. Le livre fit un bruit immense dans la presse et dans le public. En 1857 débutera le procès de  Flaubert sous l’inculpation d’outrage aux mœurs. Brillamment défendue par Me Sénart, Flaubert fini acquitté. L’ouvrage est alors publié en volume. On y vit communément le point de départ d'un art nouveau, franchement réaliste, décidé à tout comprendre et à tout dire.

 

De Salammbô à l'Education sentimentale (1857 - 1869) :

Le premier septembre 1864, deux ans après la parution de Salammbô, il entreprend la version définitive de L’éducation sentimentale. Roman de formation marqué par l'échec et l'ironie avec des éléments autobiographiques comme la première passion amoureuse ou les débordements des révolutionnaires de 1848. Il en dira : « J'ai devant moi une montagne à gravir, et je me sens les jarrets fatigués et la poitrine étroite. « et « Des efforts enragés, une angoisse permanente, la vie domestique étroite, et l'amour refoulé, voilà notre sort. «

 Le roman est publié en novembre 1869 : mal accueilli par la critique il ne s'en vend que quelques centaines d'exemplaires.

Il continue par la suite sa vie mondaine, il rencontre l’empereur, reçoit la légion d’honneur et resserre ses liens avec Georges Sand. En juillet il est très affecté par la mort de son ami Louis Bouilhet, en son hommage en 1870 il recommencera à travailler Le sexe faible.

 Il devient l'amant de la mère de Guy de Maupassant, se faisant passer auprès de ce dernier pour un simple ami. Il sera d'ailleurs très proche de ce jeune écrivain qui le considère comme un père spirituel.

Les dix dernières années (1870 - 1880) :

Durant l'hiver 1870-1871, les Prussiens occupant une partie de la France dont la Normandie et Croisset, Flaubert se réfugie avec sa mère chez sa nièce, Caroline, à Rouen ; sa mère meurt le 6 avril 1872. À cette époque, il a des difficultés financières liées à la faillite de son neveu par alliance : il vend ses fermes et quitte par économie son appartement parisien alors que, touchée par des maladies nerveuses, sa santé devient délicate. Il achève et publie toutefois le 1er avril 1874 la troisième version de La Tentation de saint Antoine, juste après l'échec de sa pièce de théâtre Le Candidat en mars 1874. Sa production littéraire continue avec les Trois contes, volume qui comporte trois nouvelles : Un cœur simple, centré sur la figure de Félicité inspirée par Julie, nourrice puis domestique qui servira la famille Flaubert, puis Gustave seul jusqu'à la mort de ce dernier, - La Légende de saint Julien l'Hospitalier, conte hagiographique des temps médiévaux écrit en cinq mois en 1875, et Hérodias autour de la figure de saint Jean Baptiste, écrit dans l'hiver 1875-1876. La publication du volume le 24 avril 1877 est bien accueillie par la critique.

Il dira, au moment de la rédaction d’Hérodias : « Je ne me couche plus qu'au soleil levant et je gueule dans le silence du cabinet à me casser la poitrine, laquelle ne s'en trouve que mieux. Ma seule distraction (et mon seul exercice) est, tous les jours avant mon dîner, de m'allonger sur la brasse dans les ondes de la Séquane. «

De 1877 à 1880, il poursuit la rédaction de Bouvard et Pécuchet, qu'il avait entamée en 1872-1874 : l'œuvre satirique pour laquelle il réunissait une documentation immense restera inachevée, elle sera publiée en l'état dans l'année 1881, un an après sa mort.

Ses dernières années sont assombries par la disparition de ses amis, les difficultés financières et par des problèmes de santé. Il meurt subitement le 8 mai 1880, à Canteleu, au hameau de Croisset, foudroyé par une hémorragie cérébrale. Son enterrement au cimetière monumental de Rouen se déroule le 11 mai 1880, en présence de nombreux écrivains importants qui le reconnaissent comme leur maître, qu'il s'agisse d'Émile Zola, d'Alphonse Daudet, d'Edmond de Goncourt, de Théodore de Banville ou de Guy de Maupassant, dont il avait encouragé la carrière depuis 1873.

 

Les piliers de son œuvre :

 Flaubert est le contemporain de Charles Baudelaire et il occupe, comme le poète des Fleurs du Mal une position charnière dans la littérature du XIXe siècle. À la fois contesté (pour des raisons morales) et admiré de son temps (pour sa force littéraire), il apparaît aujourd'hui comme l'un des plus grands romanciers de son siècle avec en particulier Madame Bovary, roman qui fondera le bovarysme, puis L'Éducation sentimentale ; il se place entre le roman psychologique (Stendhal), et le mouvement naturaliste (Zola  Maupassant, ces derniers considérant Flaubert comme leur maître). Fortement marqué par l'œuvre d’Honoré de Balzac dont il reprendra les thèmes sous une forme très personnelle (L'Éducation sentimentale est une autre version de Le Lys dans la vallée, Madame Bovary s'inspire de La Femme de trente ans), il s'inscrit dans sa lignée du roman réaliste. Il est aussi très préoccupé d'esthétisme, d'où son long travail d'élaboration pour chaque œuvre (il teste ses textes en les soumettant à la fameuse épreuve du « gueuloir8 «, qui consiste à les lire à pleine voix). Mais il est tellement obsédé par l'exemple d’Honoré de Balzac, son père littéraire, que l'on retrouvera dans ses notes cette injonction : « s'éloigner du Lys dans la vallée, se méfier du Lys dans la vallée. «

On a également souvent souligné la volonté de Flaubert de s'opposer à l'esthétique du roman-feuilleton, en écrivant un « roman de la lenteur «. Enfin, son regard ironique et pessimiste sur l'humanité fait de lui un grand moraliste. Son Dictionnaire des idées reçues donne un aperçu de ce talent .Sa vaste correspondance avec Louise Colet, George Sand et beaucoup d'autres ont été publiée en cinq volumes dans la collection de la Pléiade.

flaubert

« le loisir désiré. ». Il s'installera peu de temps après à Croisset et écrira une première version de l'éducation sentimentale. De la première Education Sentimentale à Madame Bovary (1845 - 1856) : En début 1846 meurent son père et sa jeune sœur à quelques mois d'intervalle.

Sa sœur étant décédée 2 mois aprèsson accouchement, Flaubert prendra la garde de sa nièce, Caroline.

La mort de son père permet tout de même qu'iln'est à entreprendre autre travaux que ceux de son choix.

Il dira sur ces deux événements : « Avant la mort de mon père et de ma sœur j'avais assisté à leur enterrement, et quand l'évènement est arrivé, je le connaissais.

» . C'est le printemps de cette année la que commence sa relation houleuse et intermittente sur une dizaine d'annéesavec la poétesse Louise Colet.

Jusqu'à sa rupture, sa dernière lettre à son intention datant de 1855, il entretiendra avec elle une correspondance considérable dans laquelle il développera son point de vue sur le travail de l'écrivain,les subtilités de la langue française et ses vues sur les rapports entre hommes et femmes. En 1848 il assiste à la révolution à Paris d'un œil critique qu'il peindra dans l'éducation sentimentale .

Il organise avec Du camp un voyage en Orient, qui se réalisera entre 1849 et 1852, voyage qui le conduit en Egypte et à Jérusalemen passant au retour, par Constantinople et l'Italie.

Il se servira de ses découvertes, ses expériences notammentdans Hérodias une nouvelle des Trois contes. Le 18 décembre 1851, poussé pas ses amis dont Du camp, il commence la rédaction de Madame Bovary , en s'inspirant d'un fait divers normand.

Il achèvera ce roman réaliste et psychologique en 1856, après 56 mois detravail.

De la commence sa réputation.

Le livre fit un bruit immense dans la presse et dans le public.

En 1857débutera le procès de Flaubert sous l'inculpation d'outrage aux mœurs.

Brillamment défendue par Me Sénart,Flaubert fini acquitté.

L'ouvrage est alors publié en volume.

On y vit communément le point de départ d'un art nouveau, franchement réaliste, décidé à tout comprendre et à tout dire. De Salammbô à l'Education sentimentale (1857 - 1869) : Le premier septembre 1864, deux ans après la parution de Salammbô, il entreprend la version définitive deL'éducation sentimentale. Roman de formation marqué par l'échec et l'ironie avec des éléments autobiographiques comme la première passion amoureuse ou les débordements des révolutionnaires de 1848.

Il en dira : « J'ai devant moi une montagne à gravir, et je me sens les jarrets fatigués et la poitrine étroite.

» et « Des efforts enragés, une angoisse permanente, la vie domestique étroite, et l'amour refoulé, voilà notre sort.

» Le roman est publié en novembre 1869 : mal accueilli par la critique il ne s'en vend que quelques centaines d'exemplaires. Il continue par la suite sa vie mondaine, il rencontre l'empereur, reçoit la légion d'honneur et resserre ses liens avecGeorges Sand.

En juillet il est très affecté par la mort de son ami Louis Bouilhet, en son hommage en 1870 ilrecommencera à travailler Le sexe faible . Il devient l'amant de la mère de Guy de Maupassant, se faisant passer auprès de ce dernier pour un simple ami.

Ilsera d'ailleurs très proche de ce jeune écrivain qui le considère comme un père spirituel. Les dix dernières années (1870 - 1880) : Durant l'hiver 1870-1871, les Prussiens occupant une partie de la France dont la Normandie et Croisset, Flaubert se réfugie avec sa mère chez sa nièce, Caroline, à Rouen ; sa mère meurt le 6 avril 1872 .

À cette époque, il a des difficultés financières liées à la faillite de son neveu par alliance : il vend ses fermes et quitte par économie sonappartement parisien alors que, touchée par des maladies nerveuses, sa santé devient délicate.

Il achève et publietoutefois le 1er avril 1874 la troisième version de La Tentation de saint Antoine , juste après l'échec de sa pièce de théâtre Le Candidat en mars 1874 .

Sa production littéraire continue avec les Trois contes , volume qui comporte trois nouvelles : Un cœur simple , centré sur la figure de Félicité inspirée par Julie, nourrice puis domestique qui servira la famille Flaubert, puis Gustave seul jusqu'à la mort de ce dernier, - La Légende de saint Julien l'Hospitalier , conte hagiographique des temps médiévaux écrit en cinq mois en 1875, et Hérodias autour de la figure de saint Jean Baptiste , écrit dans l'hiver 1875-1876.

La publication du volume le 24 avril 1877 est bien accueillie par la critique. Il dira, au moment de la rédaction d'Hérodias : « Je ne me couche plus qu'au soleil levant et je gueule dans le silence du cabinet à me casser la poitrine, laquelle ne s'en trouve que mieux.

Ma seule distraction (et mon seulexercice) est, tous les jours avant mon dîner, de m'allonger sur la brasse dans les ondes de la Séquane.

» De 1877 à 1880, il poursuit la rédaction de Bouvard et Pécuchet , qu'il avait entamée en 1872-1874 : l'œuvre satirique pour laquelle il réunissait une documentation immense restera inachevée, elle sera publiée en l'état dans. »

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