Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale [GIGN] 1 PRÉSENTATION Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale [GIGN], unité d'élite de la gendarmerie nationale.

Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale [GIGN] 1 PRÉSENTATION Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale [GIGN], unité d'élite de la gendarmerie nationale. 2 HISTORIQUE Le GIGN a été créé en 1974. À l'origine, le GIGN n'était qu'une simple équipe commando régionale d'intervention, issue de l'escadron 2 / 2 de Gendarmerie mobile de Maisons-Alfort (Val-de-Marne). Cette équipe est intervenue pour la première fois les 10 et 11 mars 1974 à Ecquevilly, pour neutraliser un forcené armé. En avril de la même année, deux unités spécialisées ont été mises sur pied : le GIGN I à Maisons-Alfort et le GIGN IV à Mont-de-Marsan. En 1976, ces deux unités ont été regroupées pour constituer le GIGN, à vocation désormais nationale. Le 1er juillet 1984, le GIGN s'est installé à la caserne Pasquier à Satory (Yvelines), où il est encore à ce jour stationné. Depuis sa création, le GIGN est intervenu avec succès à l'occasion de nombreuses opérations et compte plus de 650 interventions au cours desquelles il a libéré 360 otages et procédé à 550 arrestations. Il est ainsi intervenu en février 1976 pour libérer 30 enfants pris en otage près de Djibouti, en novembre 1979 pour libérer la Grande Mosquée de La Mecque envahie par des rebelles, en août 1984 lors d'un détournement d'avion à Marseille, en mai 1988 pour libérer des otages sur l'île d'Ouvéa, en février 1992 aux jeux Olympiques d'hiver à Albertville,... 3 ORGANISATION DU GIGN Le GIGN se compose de 5 officiers et de 82 sous-officiers répartis en quatre groupes opérationnels de 15 gendarmes et un groupe supplémentaire qui assure les tâches administratives, l'entretien et la gestion du matériel. Deux groupes sont maintenus en alerte en permanence. Le groupe dit de « première alerte « doit pouvoir partir dans les trente minutes qui suivent l'appel lancé par la Direction générale de la Gendarmerie nationale. En fonction de la distance à parcourir pour se transporter sur les lieux d'une intervention, le déplacement se fait par voie routière ou par voie aérienne (avion ou hélicoptère militaire). 4 MISSIONS DU GIGN Le GIGN est en mesure d'intervenir en France ou à l'étranger dans le cadre d'opérations délicates nécessitant, pour aboutir, l'utilisation de techniques ou de moyens d'action particuliers, mis en oeuvre par des personnels hautement qualifiés et entraînés. Le GIGN intervient régulièrement dans les cas de prise d'otages, de réduction de forcenés, pour le transfert d'individus dangereux, dans les arrestations à haut risque et dans la lutte antiterroriste. Il peut intervenir également ponctuellement dans des missions de protection de personnalités. Depuis plus de 20 ans, le GIGN a intégré toutes les techniques d'intervention terrestres, aériennes et maritimes et ses personnels sont capables d'intervenir sur tous les points du globe où les ressortissants ou intérêts français sont menacés. 5 FORMATION Les personnels du GIGN sont avant tout gendarmes et respectent les règles d'éthique et de déontologie propres à la gendarmerie. Le souci d'excellence -- sur les plans techniques, tactiques et humains -- justifie le soin particulier apporté au recrutement et à la formation des personnels. Après une première sélection effectuée au terme d'une semaine de tests physiques et psychologiques poussés, le candidat suit un pré-stage de deux mois. À l'issue d'une nouvelle sélection, les futurs membres du GIGN (6 ou 7 pour 100 candidats) effectuent un stage de formation de 8 mois où ils sont initiés à toutes les techniques propres à l'unité, parallèlement à un entraînement physique intensif. Ceux qui ont satisfait à l'ensemble des tests et suivi la formation avec succès se voient alors remettre leur brevet du GIGN. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.