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GREGOIRE DE TOURS, Georgius Florentinus Gregorius dit (20 novembre 538-594) Historien, écrivain Sans Grégoire, évêque de Tours, nous ne saurions rien de l'histoire des Mérovingiens.

Publié le 02/02/2013

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GREGOIRE DE TOURS, Georgius Florentinus Gregorius dit (20 novembre 538-594) Historien, écrivain Sans Grégoire, évêque de Tours, nous ne saurions rien de l'histoire des Mérovingiens. Il est, en effet, le premier historiographe de la royauté que la France ait jamais eu, même si lui-même parle de deux de ses devanciers, Renatus Frigeridus et Sulpicius Alexander, dont la postérité n'a gardé aucune trace. Issu par son père de la noblesse bourguignonne, il est né à Clermont en Auvergne (Clermont-Ferrand). Le fait que sa famille compte déjà plusieurs saints évêques à son actif (saint Nizier, évêque de Lyon, saint Grégoire, évêque de Langres), le destine tout naturellement, dès l'enfance, à la prêtrise. Il est ordonné diacre en 563 et se rend presqu'aussitôt auprès d'un parent éloigné, Euphronius, évêque de Tours. Quand ce dernier décède, c'est Grégoire qui lui succède dans la prestigieuse basilique Saint-Martin où se trouve le tombeau du grand saint de la Gaule, ce qui en fait un haut lieu de pèlerinage. Le jeune évêque de trente-cinq ans qu'est Gregorius (nom qu'il s'est choisi) se montre dès le début de son apostolat un courageux défenseur, diplomate mais très ferme, des droits de l'Eglise. Il saura tenir tête au redoutable roi Chilpéric Ier quand ce dernier viendra lui ordonner de lui livrer son fils, venu se réfugier dans la basilique. Il n'hésitera pas à défendre l'évêque Prétextat, toujours contre le roi, et c'est lui encore qui aura le courage d'accuser la très cruelle reine Frédégonde du meurtre de son concubin Chilpéric Ier et de celui de Prétextat. Toute sa vie, il servira de médiateur entre les divers rois Francs qui se partagent la Gaule et qui ne cessent, de manière sanguinaire, de se faire la guerre. Malgré son action politique et les devoirs de sa charge épiscopale, Grégoire voyage beaucoup et, même s'il se dit ignorant et médiocre latiniste, il n'en écrit pas moins quantité de traités d'exégèse, de dogmatique et de liturgie, comme les sept livres des Miracles ou encore des oeuvres hagiographiques comme Sur les vertus de saint Martin. Mais c'est surtout à travers la rédaction en dix tomes de son Histoire des Francs (Historia francorum), commencée apparemment vers 575-576 et achevée en 592, qu'il nous apporte des informations précieuses sur les premiers rois de la Gaule, un témoignage unique sur les moeurs et la vie des Mérovingiens et qui fait de lui le père de l'histoire de France.
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« de l’histoire de France.. »

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