grecque, philosophie - philosophie.
Publié le 08/05/2013
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6 ARISTOTE
À la place des idées de Platon, qui possèdent une existence propre, distincte et éternelle, Aristote proposa un groupe d’universaux qui constituent les propriétés communes de tout groupe d’objets réels.
Les universaux, à la différence des idées de
Platon, n’existent pas en dehors des objets qu’ils représentent.
Plus proche de la pensée de Platon était la définition que donna Aristote de la forme, entendue comme propriété distinctive des objets, mais ayant une existence indépendante des objets dans lesquels on les trouve.
Décrivant l’univers matériel,
Aristote affirma que celui-ci consiste en quatre éléments (feu, air, terre et eau), avec un cinquième élément supplémentaire qui existe partout et qui est le seul composant des corps célestes « au-delà » de la Lune.
7 SUCCESSEURS DE PLATON ET D’ARISTOTE
Les traits dominants de l’idéalisme et du matérialisme propres à la philosophie grecque trouvèrent leur meilleure expression respectivement dans les œuvres de Platon et d’Aristote, dont les doctrines influencèrent toute l’histoire de la philosophie
occidentale.
Leurs successeurs, témoins de troubles politiques, se préoccupaient moins de la nature du monde que du destin de l’individu.
Ils formèrent quatre écoles majeures de philosophie, qui furent marquées par une orientation à la fois
matérialiste et individualiste : les cyniques, les tenants de l’épicurisme, du scepticisme et du stoicïsme.
Après le IIe siècle apr.
J.-C., le stoïcisme commença à perdre sa prépondérance au profit d’un retour à la philosophie de Platon opéré par le
néoplatonisme.
Ainsi, Philon d’Alexandrie interpréta le judaïsme en termes d’allégories platoniciennes, et Plotin combina le néoplatonisme avec des idées pythagoriciennes en affirmant que l’Être est un.
Il préconisait une retraite ascétique visant à
échapper à l’emprise du monde sensible pour s’élever vers le monde de l’Un d’où procède tout le reste par des sortes de dégradations, ou hypostases.
La tradition néoplatonicienne se poursuivit par Porphyre, Jamblique et Proclus avant de s’effacer au
profit des Pères de l’Église tels qu’Eusèbe de Césarée ou Grégoire de Nazianze, qui cherchèrent à opérer des synthèses de la pensée de Platon et du christianisme.
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