glacier 1 PRÉSENTATION glacier, importante masse de glace continentale, en mouvement, se formant dans les régions froides, en haute montagne ou à des latitudes élevées, là où la neige s'accumule et ne fond pas d'une année sur l'autre.
Publié le 15/04/2013
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divergent tout autour mais qui sont rarement longs, faute d'alimentation ; leur forme dépend de la topographie : glaciers de vallée et glaciers de piémont.
3.3 Les glaciers alpins
Les glaciers de type alpin existent dans les montagnes du monde entier dès que celles-ci sont assez élevées pour conserver des neiges permanentes ; les différencesd'englacement dépendent des conditions climatiques zonales et régionales, des volumes de relief supérieurs à la limite des neiges permanentes, de la topographiepréglaciaire susceptible d'orienter les courants de glace.
Les glaciers de type alpin se composent de deux sous-types : les glaciers de cirque et les glaciers de vallée, inégalement développés selon les massifs montagneux et leurlocalisation.
Ils se forment sous les lignes de crête lorsque la neige s'accumule dans des creux — les cirques, de forme semi-circulaire — et sont entourés de parois tantôtrocheuses, tantôt nappées de glace immobile : c'est l'aire d'alimentation des glaciers.
Le névé et la glace s'élaborent dans le cirque.
Une grande crevasse généralementdemi-circulaire, appelée rimaye, s'interpose entre le glacier et les parois du cirque matérialisant le mouvement de la glace qui décolle du rocher et glisse vers l'aval.
Quand l'alimentation et l'épaisseur du glacier de cirque sont telles qu'il déborde de la cuvette initiale, la glace s'écoule le long des pentes, empruntant le plus souvent desvallées préglaciaires ; le glacier prend alors, sous le nom de langue glaciaire ou de glacier de vallée, une forme allongée dont le tracé épouse les sinuosités de la valléepréexistante.
La langue glaciaire évacue l'excès annuel de glace produite dans l'aire d'accumulation ; elle descend à des altitudes inférieures à la limite des neigespermanentes et à la ligne d'équilibre glaciaire, là où l'ablation finit par l'emporter.
Les grands glaciers alpins bénéficient de l'alimentation de plusieurs cirques coalescentsdébouchant dans la même vallée et de la confluence de plusieurs langues.
Parmi les plus longs, citons le glacier de Hubbard (120 km), dans le sud-ouest de l'Alaska, leglacier de Baltoro (70 km), dans le Karakorum, dans le nord du Pakistan, le glacier d'Aletsch (33 km), dans les Alpes suisses, qui prennent tous naissance dans de trèshautes montagnes fort enneigées.
Dans les massifs montagneux où les surfaces supérieures à l'altitude des neiges permanentes sont réduites, les espaces englacés selimitent à des glaciers de cirque ou à des glaciers de paroi.
Dans les régions intertropicales, c'est la sécheresse et la forte ablation qui ne permettent pas la formation delangues glaciaires.
À quelques exceptions près (glaciers élevés des hautes latitudes), la glace des glaciers alpins est tempérée, c'est-à-dire qu'elle se trouve à une température négative maisproche du point de fusion.
Par conséquent, en été, la glace fond facilement en surface ; à la base, la chaleur dégagée par le flux géothermique et les frottements au contactdes obstacles du lit glaciaire provoquent la fonte d'une pellicule de glace, l'apparition et l'écoulement d'un film d'eau liquide qui regèle (congélation) à l'aval.
Cettealternance répétée de fonte et de regel de la glace à la base des glaciers alpins contribue à leur glissement.
Fluage et glissement basal participent à l'écoulement glaciaire,qui est cependant freiné par les frottements sur le fond du lit et contre les parois rocheuses ; l'écoulement est de ce fait plus rapide au centre de la langue que sur ses bordset plus ralenti de la surface vers la base.
La vitesse de déplacement des glaciers alpins dépend de leur alimentation et de leur fusion.
Un excès de glace pousse le glacier vers le bas et fait avancer le front ; uneablation rapide, ou brutale dans le cas de vêlage, tire aussi le glacier vers le bas, mais a des chances de le faire reculer si le bilan alimentation-ablation devient négatif.Dans toutes les situations, la pente et la forme du lit glaciaire jouent un rôle important ; la vitesse augmente lorsque la pente du lit s'accroît ou que la vallée se resserre, cequi a pour effet d'épaissir la langue de glace.
L'inverse se produit quand la pente diminue ou que le glacier s'étale.
Tout cela explique que la vitesse des écoulements soittrès variable d'un glacier à un autre et qu'elle puisse se modifier en l'espace de quelques années pour un même glacier ; elle est en moyenne inférieure à 1 m par jour pourles grands glaciers (0,35 m pour la mer de Glace, dans le massif du Mont-Blanc) ; la vitesse annuelle est de 200 m pour le glacier d'Aletsch, dans les Alpes suisses, et117 m pour le glacier Saskatchewan, dans les montagnes Rocheuses canadiennes.
Toutefois, on a pu mesurer des vitesses de 1,2 à 3 m par heure pour les glaciers d'Alaskaet l'observation du glacier des Rapides noirs (également en Alaska), en 1936 et 1937, a montré qu'il se déplaçait de plus de 30 m par jour ! C'est la progression la plusrapide jamais enregistrée pour un glacier.
Elle était probablement due aux très importantes chutes de neige qui avaient eu lieu dans cette région quelques annéesauparavant.
Toutes les variations de vitesse soumettent les glaciers à des contraintes et des tensions que l'élasticité de la glace ne saurait absorber.
La surface d'un glacier est rarementlisse, elle est au contraire accidentée de fissures béantes, les crevasses, qui signalent les ruptures sous l'effet d'étirements trop forts.
Profondes de plusieurs mètres, ellespeuvent avoir 20 m de large et 100 m de long.
(Dissimulées sous des ponts de neige fraîche en hiver, elles constituent un danger pour les alpinistes.) Rapprochées et serecoupant, elles confèrent à la surface du glacier un aspect chaotique, isolant des lames de glace, les séracs, qui, sur les déclivités les plus fortes, s'écroulent les uns sur lesautres.
Sur d'autres sections où le glacier est ralenti dans sa progression, la glace comprimée se débite en blocs qui se chevauchent.
3.4 Les glaciers de piémont
Comme leur nom l'indique, les glaciers de piémont s'étendent au pied des chaînes de montagnes.
Ils prolongent les glaciers alpins quand ceux-ci ont une alimentation assezimportante pour atteindre le piémont et s'y maintenir grâce aux conditions climatiques.
Les courants de glace qui étaient canalisés dans les vallées s'étalent en vastesnappes de glace qui dessinent des lobes plus ou moins réguliers.
Les conditions nécessaires à l'existence de ces glaciers se trouvent réunies dans les régions froides, au piedde reliefs élevés et enneigés.
Tel est le cas dans l'île Axel Heiberg (Grand Nord canadien, 80° N), en Patagonie, et en bordure occidentale de la chaîne de l'Alaska, où leprototype des glaciers de piémont est le Malaspina.
Ce glacier couvre approximativement 3 900 km 2.
Débouchant sur une plaine, ce fleuve de glace, qui reçoit le renfort du glacier Marvine, se divise en de multiples bras, accompagnés de moraines latérales et frontales, qui, se gênant les uns les autres dans leur progression, prennent nonseulement des formes très contournées mais subissent des plissements ! Le terme de glacier alaskien est synonyme de glacier de piémont.
Avec les changements climatiques, les glaciers voient leur taille diminuer ou augmenter.
Des précipitations trop importantes créent une situation analogue à celle produitepar le débordement d'une rivière : la taille du glacier augmente.
De façon semblable, quand les précipitations décroissent, sa taille diminue.
4 LE MODELÉ GLACIAIRE
Les glaciers façonnent le substrat sur lequel ils s'écoulent, polissant les roches dures, arrachant des débris, les transportant et les abandonnant au terme de leur course :c'est l'érosion glaciaire qui crée des modelés originaux, dont la plupart n'apparaissent qu'après le recul ou la disparition totale des glaciers.
L'accumulation des débris transportés par les glaciers porte le nom de moraines.
Les moraines latérales, formées des débris rocheux qui tombent des versants, bordent lapartie inférieure des langues de glace.
Quand deux glaciers de vallées voisines se rejoignent, les moraines latérales contiguës se soudent et forment une moraine médianeau centre du nouveau glacier.
Au front du glacier, la glace, en fondant, abandonne tous les matériaux qu'elle a transportés : ceux de la surface, ceux emprisonnés dans laglace et ceux arrachés au fond ; l'ensemble constitue la moraine frontale, monticule de cailloux qui cerne la langue et qui, quand elle est reliée aux deux moraines latérales,dessine un amphithéâtre, ou vallum morainique.
Le lit des inlandsis est tapissé de moraines de fond importantes, façonnées en buttes ovoïdes, les drumlins.
Le passage des glaciers sur des roches dures est attesté par les roches qui ont été striées, moutonnées ou polies ; celles-ci s'observent aussi bien sous les inlandsis que surles parois des vallées glaciaires.
L'érosion glaciaire aboutit à exagérer les irrégularités du relief préexistant, excavant les creux dans lesquels la glace s'accumule et laissantles bosses en saillie ; elle exploite les différences de nature des roches ; les roches tendres ou fragilisées par la tectonique sont plus facilement affouillées que les rochesdures.
Le résultat est un dédale de creux et de bosses à l'emplacement des inlandsis ; en montagne, les lignes de crête ciselées en pics, pointes et aiguilles correspondentaux cloisons séparant les anciens cirques rongés par la glace et accueillant désormais un lac.
Les langues ont façonné des vallées au profil longitudinal irrégulier, présentantparfois des contre-pentes, les verrous.
Ceux-ci correspondent aussi à des rétrécissements entre lesquels les élargissements portent le nom d'ombilics.
Dans le senstransversal, le profil de ces vallées offre des flancs raides ; le remblaiement alluvial postglaciaire en explique le fond plat : il s'agit de vallées ayant la forme d'un U ou augesglaciaires.
Les auges ne sont pas l'apanage des montagnes puisque le glacier Lambert, un des émissaires de l'inlandsis de l'Antarctique, occupe une auge de 3 400 m de.
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