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giton et phedon

Publié le 24/06/2012

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Bonjour, Donc je vais étudier cet extrait du livre "Les Caractères" de Jean De La Bruyère paru en 1688 intituler "Giton et Phédon" La Bruyère un Moraliste du XVIIème siècle qui s'exprime par le genre du portrait. Il naît à Paris en 1645 dans une famille de la petite bourgeoisie, ou il poursuit des études de droit. Il est nommé précepteur du Duc de Bourbon, et découvre ainsi la Cour, il possède désormais un vaste champ d'observation. Il qualifie " Les Caractères ", de " revanche du talent et de l'esprit sur la naissance et la fortune " . Il s'impose comme un moraliste, un critique, mais aussi un grand styliste. La morale, chez lui, est toujours implicite, et se diversifie de portrait en portrait. Maintenant je vais vous lire cet extrait Lecture Le titre annonce un portrait double ainsi que la structure choisie : opposition de deux personnages de conditions différentes, Giton le riche, Phédon le pauvre. Pour cela le moraliste développe 2 parties descriptives symétriques, surtout dans la structure. Au niveau du portrait : - physique, - psychique, - social (comportemental, relationnel). je tenterais de répondre a cette problématique qui est "………. " grâce a un plan composer de trois parties: -tout d'abord je vais étudier l'analogie des structures, -puis le décalage des contenus, -et enfin un texte culpabilisant. Donc comme vous l'avez compris je vais tout d'abord étudier L'analogie des structures : En effet on remarque des effets de symétrie frappant dans cet extrait. On a une même progression dans la composition : Par exemple - on peut remarquer que pour les 2 personnages ils sont nommés au début de leur portrait respectif, Citation - la clé du portrait est livrée à la fin,Citation - entre les deux, nous avons la même évolution. Citation D'abord le personnage est caractérisé,(par son physique ) ensuite il s'anime.Citation Ensuite intervient le cercle social, avec le pronom " on " . (L'entourage) Trois petites nuances au niveau de la structure : * Phédon, est plus approfondi avec 17 ligne contre 11 pour Giton , signe d'une plus grande complexité. * Le pronom " on " , social, présent 6 fois chez Giton, 2 fois chez Phédon: l'un attire, l'autre repousse. * Par ailleurs, le verbe " être ", peu présent chez Giton, et récurant chez Phédon. L'un se disperse dans l'action, l'autre est intériorisé. Pour résumer Jean De La Bruyère a écrit ce texte d'un tel façon que tout se veut démonstratif et d'une opposition flagrante . Je vais désormais vous expliquer les différents contenus de cet extrait qui sont décalés, contrastées et donc clairement en opposition : · La plus flagrante des oppositions est bien évidement des 2 stéréotypes sociaux qui s'accomplisses par diverses formes : - au niveau des champs lexicaux : + Giton bénéficie d'un champ lexical positif. Ex : " plein ", " fixe ", " assuré ", " parle ", "confiance ", " déploie ", " haut ", " milieu ", . Citation On distingue des traits physiques, action des personnages, présence des autres, milieu. + Phédon est caractérisé par un champ lexical péjoratif. Ex : " creux ", " sec ", " maigre ", " peu ", " stupide ", " oubli ", . Citation Il y a impression de vide , de creux. Ce sont des impressions renforcées par des phrases de formes différentes :En résumer Phédon = négatif Giton = positif - la relation avec la société : + Harmonieuse pour Giton : comme je l'ai déjà indiquer dans la première partie le " on " est très présent et des anaphores soulignent cette harmonie. Constitution progressive d'un effet de cercle, et bien sur nous savons que Giton " tient le milieu ".Ligne 5 + Relation interrompue entre Phédon et la société. Le " on " disparaît, le " être " apparaît, donc significatif d'un repli sur soi, effet de solitude. Le cercle est détruit, n'existe plus : " Il n'est jamais du nombre de ceux qui forment un cercle " . ligne 8 Non seulement il n'est pas le " milieu " , mais il n'est pas non plus périphérique : il est totalement exclu. Il faut rappeler que ces contenus différents contrastent d'autant plus qu'ils sont soutenus par la même structure et nous impose une réflexion sur cette société . Pour finir on a dans cet extrait Une composition culpabilisante pour le lecteur qui est volontaire de la part de La Bruyère : La Bruyère implique progressivement le lecteur, par le jeu du pronom personnel. Grace a un Emploi constant de la troisième personne " il "Citation ,on perçoit le personnage sous le regard des autres on a en effet un effet de focalisation externe qui profite a Phédon (dégoût pour Giton, pitié pour Phédon) Enfin, l'emploie du " vous " permet une implication directe du lecteur (" S'il s'assied, vous le voyez " ) Ligne 8 Le lecteur participe indirectement a ces portraits et ce sent donc impliquer. La réponse, très sèche, et donnée à la fin. (" Il est riche " ) ("il est pauvre" ) est encore une fois a la faveur de Phédon car il insiste sur cette injustice sociale La Bruyère multiplie ses constructions pour interroger le lecteur. Le " pourquoi " ne se pose plus, mais tout au long du texte, le lecteur prend conscience, se dit " Il est pauvre " .Comme le lecteur est intégré au cercle, il est cruellement culpabilisé. Conclusion Globale En reprenant la problématique, on a pu voir combien l'emploi d'une comparaison à fait germer en nous une morale implicite. On peut aussi convenir qu'un des objectifs du classicisme est de nous interroger sur la société de l'époque mais aussi d'aujourd'hui car le même problème se pose aujourd'hui et nous en sommes toujours responsables.



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