géométrie - mathématiques.
Publié le 25/04/2013
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Si les points A, B, C, a, b, et c sont placés arbitrairement sur une section conique, par exemple sur un cercle, et que le point A est relié aux points b et c, le point B à c et a, et le point C à b et a, alors les points d’intersection des couples de
droites ( aC) et (A c), ( aB) et (A b), ( bC) et (B c) sont alignés.
De la même manière, un autre théorème de géométrie projective est décrit par la figure 2, sur laquelle on a tracé six tangentes quelconques d’un cercle.
Les droites reliant les points d’intersection opposés de ces tangentes sont concourantes.
Ce théorème est dit projectif car il s’applique à toutes les projections planes des sections coniques, comme la projection d’un cercle en une ellipse sur un plan
concourant (voir figure 3).
Dès la Renaissance, les peintres savent utiliser certaines notions de perspective, mais ces connaissances présentent un aspect essentiellement pragmatique, bien loin des préoccupations des mathématiciens.
Il faut attendre les travaux du Français
Gérard Desargues au XVII e siècle pour que se développe une approche beaucoup plus formelle et théorique de la perspective.
Grâce à la notion de projection centrale, fondamentale en perspective, Desargues peut appliquer les propriétés du cercle aux
figures projetées enrichissant ainsi la théorie des coniques élaborée par Apollonios de Perga.
Par ailleurs, il complète l’espace euclidien en définissant le comportement des points à l’infini, utilisant la propriété bien connue en perspective que des
droites parallèles deviennent concourantes à l’infini.
Peu appréciés du vivant de l’auteur, ses travaux seront redécouverts au XIXe siècle, inspirant des mathématiciens comme Michel Chasles et Jean Victor Poncelet.
Ce dernier peut être considéré
comme le fondateur de la géométrie projective.
7 GÉOMÉTRIE NON EUCLIDIENNE
La géométrie connaît aussi un autre tournant radical au XIXe siècle, avec les prémices de la géométrie non euclidienne, développés indépendamment par les mathématiciens Carl Friedrich Gauss, Nikolaï Lobatchevski et János Bolyai.
Ces
mathématiciens élaborent différents modèles d’espaces dans lesquels le postulat d’Euclide relatif aux droites parallèles n’est plus vérifié, mais remplacé par d’autres postulats non intuitifs, et cependant cohérents.
8 NOTION D’HYPERESPACE
À la même époque, le mathématicien britannique Arthur Cayley développe la géométrie dans un espace à plus de trois dimensions, appelé hyperespace.
Considérons par exemple un espace à quatre dimensions, construit de la manière suivante.
Choisissons tout d’abord une droite, qui représente un espace à une dimension.
On construit ensuite un plan, espace à deux dimensions, en remplaçant chaque point de la droite par une droite qui lui est perpendiculaire.
De la même façon, on peut
former un espace à trois dimensions en traçant une droite perpendiculaire au plan.
Enfin, si l’on remplace chaque point de l’espace tridimensionnel par une droite perpendiculaire à cet espace, on construit un espace à quatre dimensions ( voir
géométrie dans l’espace).
Bien que ce type d’espace soit physiquement impossible et mentalement inimaginable, son concept demeure néanmoins sensé.
La notion d’hyperespace a trouvé de nombreuses applications en physique, en particulier dans
le domaine de la relativité.
9 GÉOMÉTRIE STRUCTURELLE
On peut également utiliser les méthodes analytiques pour étudier les figures géométriques à quatre dimensions ou plus, ou pour les comparer avec des figures similaires de moins de quatre dimensions.
Une telle géométrie est appelée géométrie
structurelle.
Voici un exemple simple de cette approche particulière de la géométrie : la définition de la figure géométrique la plus simple pouvant être tracée dans des espaces à zéro, une, deux, trois, quatre dimensions ou plus.
Dans les quatre
premiers espaces, ces figures sont respectivement le point, le segment, le triangle et le tétraèdre.
Dans un espace à quatre dimensions, on montre à l’aide de la géométrie structurelle que la figure la plus simple comporte 5 sommets, 10 arêtes,
10 faces triangulaires et 5 tétraèdres.
Un tétraèdre analysé de la même façon se compose de 4 sommets, 6 arêtes et 4 faces triangulaires (voir figure 4)..
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