Gavrilo - Ecriture d'invention
Publié le 03/01/2015
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Devoir à remettre le 10 Mars 2014 Observations : Sujet 1 Le jeune homme tremble. Son nom est Gavrilo Princip et dans sa poche il tient un revolver. Ce récit se poursuit par un innocent bruit, un couinement à peine audible qui provient des chaussures de Gavrilo, lorsque celui-ci écrase sa cigarette sur le trottoir. Il est fatigué après le long voyage depuis Belgrade et les heures à méditer sur ce complot. Il est dix heures quinze et le futur assassin attend patiemment près du dernier lampadaire de la route menant au pont. Ce récit se poursuit par un roulement, celui des pneus de la limousine noire qui avance lentement mais sûrement vers le pont. François-Ferdinand, le prétendant au trône, était sorti par la fenêtre de toit de la voiture et saluait la foule de la main. Gavrilo, le sait : il n'essaiera pas de le tuer sans avoir vu l'échec des deux premières tentatives de ses compagnons. Ce récit se poursuit par la première tentative d'assassinat, il est dix heures quinze. C'est Mehmedba?i? qui est le premier membre du groupe à tenter sa chance. De là où il est, Gavrilo peut suivre la scène et voir que n'ayant pas un assez bon angle pour viser, Mehmedba?i? décide de ne pas tirer pour ne pas compromettre les chances des autres. Ce récit se poursuit par la deuxième tentative d'assassinat. Le second homme se trouve cette fois-ci parmi la foule qui entoure la voiture. Son nom est Nedeljko et est armé de bâtons de dynamite. La parade étant arrivée à sa hauteur, il en lance un dans la voiture de François-Ferdinand. Mais l'archiduc, ancien militaire, n'a pas froid aux yeux, à deux mains il prend le bâton le jette par terre. L'explosion détruisit la voiture suivante, blessant gravement les passagers et la foule. Gavrilo de son côté, entendant et voyant l'explosion pense tout de suite à s'enfuir, croyant l'archiduc mort. L'heure approchant midi, l'étudiant serbe se réfugie dans un restaurant se trouvant à deux pas du pont, pour y manger. Ce récit se poursuit par une sirène, celle des secours venant chercher les blessés pour les transporter à l'hôpital le plus proche. L'archiduc, survivant, décide alors de faire demi-tour dans le but d'accompagner les blessés jusqu'au centre médical. Il est alors quatorze heures quand Gavrilo Princip, le ventre rassasié et son chèque en main, sort du restaurant. Il décide alors de ne pas rentrer tout de suite, mais de se promener tout en pensant à l'avenir de la Serbie qui sera, selon lui, meilleur. Il n'est pas le seul à décider d'aller se promener, François-Ferdinand, qui a rendu visite aux blessés, décide de continuer sa balade en voiture tout en saluant les passants en leur signifiant qu'il se porte à merveille. Ce récit se poursuit par une surprise, celle de Gavrilo quand ce dernier voit avancer vers lui la limousine noire de l'archiduc, qui est lui-même sorti pour saluer la foule. Il réalise alors que la deuxième tentative d'assassinat vient d'échouer. Son sang ne fait qu'un tour et dans sa tête résonne une phrase « Tuer François-Ferdinand ». Gavrilo sort son revolver de sa poche, vérifie au passage qu'il est bien chargé. Pour lui peu importait le fait qu'il aille en prison, sa parole était sacrée : il avait juré de tuer cet archiduc. Lentement, il étend le bras, comme on lui avait appris au camp, avec soin il vise la tête. Il n'a besoin que d'une seule pression du doigt pour finir avec cet homme. Le signal étant donné par son cerveau, l'étudiant recroqueville sont doigt... Ce récit se termine par un tir, le jeune homme a tiré, il en est sûr. Avait-il réussi ? Avait-il tué l'archiduc ? Il ne saura jamais. Au moment où son doigt a pressé la détente, il s'est senti écrasé par un lourd objet sorti de nulle part. Ce récit se termine par un cri, un long cri mêlé de colère et d'étonnement. Un cri, qui ne provenait pas de la gorge Gavrilo, écrasé sous le poids d'un lourd objet, mais de celle d'un enfant, tout juste âgé de sept ans. Sa petite soeur, elle âgée de trois ans, venait de piétiner, sa sublime maquette et d'écraser tous ces petits soldats, dont Gavrilo, et, sans le savoir, d'empêcher la grande guerre.
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