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GAULLE, Charles André Joseph Marie de (22 novembre 1890-9 novembre 1970) Président de la République (1959-1969) Reçu à Saint-Cyr en 1909, Charles de Gaulle est promu sous-lieutenant en 1912 et lieutenant en 1913.

Publié le 02/02/2013

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GAULLE, Charles André Joseph Marie de (22 novembre 1890-9 novembre 1970) Président de la République (1959-1969) Reçu à Saint-Cyr en 1909, Charles de Gaulle est promu sous-lieutenant en 1912 et lieutenant en 1913. Dès le début de la Première Guerre mondiale il est blessé, le 15 août 1914. Capitaine en 1915, il est blessé encore trois fois avant d'être fait prisonnier le 2 mars 1916. Interné dans la forteresse d'Ingolstadt, il tente à plusieurs reprises de s'évader. En 1920, c'est avec le grade de commandant qu'il se bat en Pologne contre l'armée Rouge. Sa bravoure lui vaut d'être cité à l'ordre de l'armée une seconde fois, comme il l'a été déjà par Pétain, pour sa conduite lors de la bataille de Verdun. Professeur d'histoire militaire à Saint-Cyr en 1921, il suit l'année suivante les cours de l'Ecole supérieure de guerre. Dans les années qui suivent c'est par ses conférences, ses articles et ses ouvrages, tels Le Fil de l'épée en 1932 ou Vers l'armée de métier en 1934, que de Gaulle se fait connaître. C'est une armée mobile d'unités cuirassées et motorisées qu'il réclame pour la France. Lorsque la guerre cesse d'être la " drôle de guerre ", en 1940, de Gaulle réussit à la tête de la 4e division cuirassée des contre-offensives qui refoulent l'ennemi. Ses actions lui valent d'être promu, le 1er juin 1940, général de brigade à titre temporaire. Quelques jours plus tard, le 6 juin, il entre, en tant que sous-secrétaire d'Etat à la Défense nationale, dans le gouvernement de Paul Reynaud. Le 17 juin il est à Londres. Le 18, il lance son appel à la poursuite des hostilités. En 1944 il est parvenu à incarner la France libre. Son entrée dans Paris le 25 août 1944 est une sorte de sacre populaire. A la tête du gouvernement provisoire de la République, il met immédiatement en place l'administration militaire qui restaure l'autorité de l'Etat. Mais, contrecarré par les manoeuvres des partis politiques et certain que la Constitution donnée à la France ne peut apporter force et stabilité à l'exécutif, il se retire le 20 janvier 1946. Il crée le 7 avril 1947, le Rassemblement du peuple français. En 1951, son parti perd les élections. De Gaulle fait le choix de se retirer dans sa propriété de Colombey-les-Deux-Eglises pour y rédiger les trois tomes de ses Mémoires de guerre que sont L'Appel, L'Unité, Le Salut. En 1958, les menaces qui pèsent sur la République en raison de la situation en Algérie font de lui un recours... le seul recours ! Le président de la République René Coty l'appelle à la présidence du Conseil après que, le 13 mai 1958, le général Salan a lancé son nom lors de l'insurrection des Européens d'Alger. L'Assemblée lui accorde les pleins pouvoirs. Le 28 septembre, par référendum, la France approuve la Constitution qui met en place la Ve République. De Gaulle en devient le premier président, le 8 janvier 1959. A l'Elysée, la Constitution lui donne des pouvoirs lui permettant de conduire l'Algérie à une indépendance qui devient effective 1er juillet 1962. La même année, il obtient, avec 62,25 % de oui, que l'élection présidentielle se fasse désormais au suffrage universel. Cette modification de la Constitution lui vaut d'être mis en ballottage par François Mitterrand lors du premier tour des élections présidentielles en 1965. Il est cependant réélu avec 54,4 % des voix. Ce sont les séquelles du mouvement de contestation de mai 1968 qui l'amèneront à démissionner après l'échec du référendum par lequel il demandait qu'une réforme du Sénat soit approuvée. Pendant les dix années où il fut au pouvoir, de Gaulle a reconnu la Chine populaire, a condamné l'intervention au Vietnam en 1966, a désengagé la France de l'OTAN en 1967. Il a refusé encore que le Marché commun s'ouvre à l'Angleterre, à ses yeux trop tournée vers le grand large. Après s'être retiré, de Gaulle se consacre à la rédaction de ses Mémoires d'espoir.
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« font de lui un recours… le seul recours ! Le président de la République René Coty l’appelle à la présidence du Conseil après que, le 13 mai 1958 , le général Salan a lancé son nom lors de l’insurrection des Européens d’Alger.

L’Assemblée lui accorde les pleins pouvoirs.

Le 28 septembre , par référendum, la France approuve la Constitution qui met en place la Ve République.

De Gaulle en devient le premier président, le 8 janvier 1959.

A l’Elysée, la Constitution lui donne des pouvoirs lui permettant de conduire l’Algérie à une indépendance qui devient effective 1er juillet 1962 .

La même année, il obtient, avec 62,25 % de oui, que l’élection présidentielle se fasse désormais au suffrage universel .

Cette modification de la Constitution lui vaut d’être mis en ballottage par François Mitterrand lors du premier tour des élections présidentielles en 1965 .

Il est cependant réélu avec 54,4 % des voix.

Ce sont les séquelles du mouvement de contestation de mai 1968 qui l’amèneront à démissionner après l’ échec du référendum par lequel il demandait qu’une réforme du Sénat soit approuvée.

Pendant les dix années où il fut au pouvoir, de Gaulle a reconnu la Chine populaire, a condamné l’intervention au Vietnam en 1966, a désengagé la France de l’OTAN en 1967.

Il a refusé encore que le Marché commun s’ouvre à l’Angleterre, à ses yeux trop tournée vers le grand large.

Après s’être retiré, de Gaulle se consacre à la rédaction de ses Mémoires d’espoir .. »

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