galère - transports.
Publié le 26/04/2013
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galère - transports. 1 PRÉSENTATION galère, dans l'histoire maritime, grand navire de guerre propulsé par des avirons et, accessoirement, par une voile. Aux XVIIIe et XIXe siècles, le nom s'appliqua également à certaines catégories de navires de guerre et de bateaux à voile et à rames, aussi bien qu'à quelques types de petits bateaux. Les navires de guerre phéniciens et grecs, ainsi que ceux d'autres anciennes nations maritimes, étaient des galères équipées d'éperons à l'avant du bateau ; ils étaient déjà en usage en 850 av. J.-C. Les premières galères étaient probablement des bateaux ouverts, longs et étroits, avec un pont à la proue et, parfois, à la poupe, et avec une étroite passerelle courant au centre de la coque, par-dessus les rameurs. Les avirons pivotaient sur le platbord (le sommet de la coque) ou à travers des ouvertures taillées dans la partie supérieure de la coque. Une rangée de rameurs s'asseyaient de chaque côté, protégés des projectiles ennemis par un léger bastingage sur lequel ils accrochaient leurs boucliers ou, dans certaines occasions, des peaux ou de lourdes étoffes tissées. Des peintures sur des vases grecs montrent que ces embarcations à un seul niveau, ou à un seul rang, avaient jusqu'à 20 avirons de chaque côté et mesuraient environ 24 m de long. Le nombre maximum d'avirons par côté sur une galère à un seul rang semble avoir été de 25 ; une telle galère aurait mesuré juste un peu plus de 30 m de long. 2 GALÈRES À PLUSIEURS RANGS Vers 700 av. J.-C., des galères avec deux rangs de rameurs, appelées birèmes, furent utilisées. Les premières birèmes avaient apparemment deux ponts de rameurs, l'un au-dessus de l'autre. Plus tard, pour réduire la hauteur du bateau au-dessus de l'eau, les galères furent construites avec les rameurs du haut assis à l'intérieur et entre les rameurs de la rangée inférieure. Ainsi, les sièges de la rangée supérieure n'avaient plus à se trouver au-dessus de la tête des rameurs de la rangée inférieure. Les galères à deux rangées disposaient d'un homme par aviron. Dès l'époque de l'Empire assyrien (v. 1700-600 av. J.-C.), des galères à deux rangées furent construites avec un pont de combat au-dessus de la rangée supérieure des rameurs. Des galères à un seul rang avec de tels ponts sont également représentées sur des peintures d'anciens vases grecs. Le désir d'accroître la vitesse et la puissance d'éperonnage de la galère entraîna l'apparition, quelque temps avant 500 av. J.-C., de galères à trois rangées, appelées trirèmes. Ces dernières étaient utilisées par les anciens États grecs, par Rome, et par d'autres nations maritimes méditerranéennes. Une controverse importante existe sur la disposition des rameurs dans ces galères. On dispose cependant de suffisamment d'éléments pour affirmer que la rangée inférieure de rameurs était assise à proximité de la paroi de la coque et ramait à travers des ouvertures situées environ 84 cm au-dessus de la ligne de flottaison, utilisant peut-être des avirons plus courts que ceux des autres rangées. Le deuxième rang était assis vers l'intérieur par rapport au rang inférieur. Les rameurs du troisième rang étaient assis au-dessus du banc inférieur et entre les paires de rameurs du deuxième rang. Les avirons de la troisième rangée pivotaient apparemment sur un cadre de nage, construit en étendant les barrots du pont à l'extérieur et en les doublant avec une forte poutre. La trirème athénienne avait 54 rameurs dans la rangée la plus basse, la thalamite, 54 dans la deuxième rangée, la zygite, et 62 dans la rangée la plus haute, la thranite. Une telle galère aurait eu une longueur de 39 m environ et une largeur maximum d'environ 4,6 m à la flottaison. Le bateau aurait eu environ 1,2 m de tirant d'eau. Les premières galères semblent avoir été équipées avec un seul mât et une seule voile, placés un peu en avant du milieu ; quelques-unes des galères à trois rangs, apparues plus tard, avaient deux ou trois mâts et des voiles, qui étaient ramenées avant les combats. Quand ils croisaient, les bâtiments à deux et à trois rangs utilisaient habituellement un seul rang, les rameurs effectuant de brefs quarts afin qu'ils ne soient pas tous fatigués en même temps. Vers 325 av. J.-C., des galères à quatre et cinq rangs firent leur apparition (quadrirèmes et quinquerèmes). On ne sait pas avec certitude comment les rameurs et les avirons étaient disposés dans ces embarcations et dans les navires multirangs qui apparurent plus tard, mais il semble improbable que la disposition « un aviron par homme « des navires à trois rangs se soit retrouvée sur les navires à quatre et cinq rangs. Ces galères plus grandes et encombrantes furent remplacées par la galère libournienne. C'était un bâtiment relativement petit, conçu pour la vitesse, qui utilisait deux rangs d'avirons de chaque côté et une grande voile. Longtemps croiseur favori des Romains, elle fut utilisée par eux en 31 av. J.-C. lors de la bataille d'Actium. 3 DU MOYEN ÂGE AU XXE SIÈCLE Parmi les types de galères conçues au Moyen Âge, il y avait le dromon byzantin et la galère italienne. Le dromon byzantin était une galère rapide à voile, avec deux rangs et 25 rames de chaque côté. La galère italienne avait tous les avirons sur un seul niveau ; un, deux ou trois hommes s'asseyaient sur le même banc pour ramer, chacun avec son propre aviron. Les bancs étaient disposés en oblique, de sorte que les rameurs d'un même banc ne puissent se gêner. La galère italienne emportait 120 rameurs et entre 40 et 50 soldats et marins. Elle avait un seul mât et une voile triangulaire. La galère italienne mesurait environ 39 m de long, pour une largeur maximale d'environ 5 m. À l'avant de la galère, il y avait un pont sur lequel se trouvaient de lourdes armes de jet, telles que des catapultes. L'équipage vivait sur le pont et les officiers étaient logés tout au bout de la poupe, dans une cabine surélevée. Au XIIIe siècle apparut la taride, qui faisait près de deux fois la largeur d'une galère italienne. Équipée de deux mâts et emportant 150 rameurs environ, elle était utilisée pour le transport. Des galères marchandes, longues de 46 à 52 m et larges de 5,5 à 7 m, firent aussi leur apparition. Ces bâtiments avaient habituellement trois mâts. Vers le milieu du XVIe siècle, la galère ordinaire avait une longueur hors tout d'environ 50 m, une longueur à la flottaison de 40 m et une largeur d'environ 5,5 m. La galère avait 150 rameurs, et l'équipage total à bord était constitué d'environ 220 hommes. Les avirons utilisés dans ces galères étaient plus longs et équilibrés par un contre-poids. Les galères de cette époque emportaient trois à cinq gros canons, pointés vers l'avant, et un certain nombre de petits canons légers, pivotants. Au XVIe siècle apparut une autre version, la galéasse, un navire à trois mâts, à voile et avirons, d'environ 50 m de long, avec 45 à 49 avirons, jusqu'à 350 rameurs, et un équipage total d'environ 700 hommes. La bataille de Lépante, en 1571, entre les forces chrétiennes et les Turcs de l'Empire ottoman fut la dernière des grandes batailles de galères. Par la suite, l'importance navale des galères déclina régulièrement. Vers la dernière moitié du XVIIIe siècle, la galère militaire n'était plus qu'une petite canonnière employée dans les eaux intérieures et pour la défense côtière. Des galères continuèrent cependant à être utilisées comme navires marchands. Des galères marchandes furent construites en Nouvelle-Angleterre à la fin du XVIIe siècle et dans les régions méditerranéennes et baltes jusqu'au premier quart du XIXe siècle. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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