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Floride

Publié le 22/02/2012

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1 PRÉSENTATION Floride, en anglais Florida, État du sud-est des États-Unis. Sa capitale est Tallahassee. La Floride est bordée à l’est par l’océan Atlantique, à l’ouest par le golfe du Mexique et au nord par les États de Géorgie et d’Alabama. 2 GÉOGRAPHIE L’État s’étend au nord sur la plaine côtière orientale du golfe du Mexique et au sud sur la péninsule de Floride, longue de 645 km, qui sépare le golfe du Mexique de l’océan Atlantique. Prolongée au sud par des récifs coralliens (archipel des Florida Keys) et séparée de Cuba par le détroit de Floride, la péninsule présente un relief tabulaire, culminant à 105 m. Elle est en outre parsemée de lacs, dont le plus important est le lac Okeechobee, et de nombreux marais, dans sa partie méridionale, notamment ceux de Big Cypress et des Everglades. La côte est bordée de cordons littoraux isolant une série de lagunes, dont l’Indian River, longue de 210 km. Les principales rivières sont l’Apalachicola, la Suwannee et le Saint Johns. Le climat de la Floride est de type subtropical humide au nord et tropical humide au sud. Des typhons dévastateurs frappent parfois les côtes en été et en automne. La végétation n’en est pas moins luxuriante ; la forêt — pins, palmiers, cyprès, mangroves — couvre 35 p. 100 de la superficie de l’État. La capitale de la Floride est Tallahassee, les villes principales étant Jacksonville, Miami et Tampa. 3 ÉCONOMIE La Floride a connu une forte croissance économique au cours du xxe siècle et possède aujourd’hui une économie diversifiée. Les principales ressources minérales sont les phosphates, le pétrole et le gaz naturel. L’agriculture constitue un secteur important de l’économie ; parmi les principales productions figurent les agrumes (les deux tiers de la production américaine), et aussi les melons, les pastèques, les légumes, la canne à sucre, le soja, le maïs, et l’élevage bovin (élevage laitier, embouche). L’exploitation sylvicole et la pêche (crustacés, espadons, maquereaux) sont par ailleurs très actives. Les industries sont variées : imprimerie, agroalimentaire (jus de fruits, conserveries), armement et défense, équipements électriques et électroniques, chimie (engrais, matières plastiques), industries pharmaceutiques, textile et confection, industries dérivées du bois (papeteries) et du tabac. Sur la côte orientale, à cap Canaveral, est également installé le grand centre spatial de la NASA. La Floride est l’une des régions touristiques les plus dynamiques des États-Unis, accueillant plus de 35 millions de visiteurs par an. Les sites variés — stations balnéaires (Miami, West Palm Beach), centres de loisirs et parcs d’attractions, dont Disneyworld, dans la région d’Orlando, centre spatial de cap Canaveral, parcs nationaux des Everglades et de Dry Tortugas, sites historiques (Castillo de San Marcos, Fort Matanzas) — ont en effet hissé le tourisme au rang de principale activité économique de la Floride. L’essor économique de l’État s’est, en outre, accompagné d’une forte croissance démographique ; la population, composée pour 16,8 p. 100 d’immigrés hispanophones et notamment cubains, pour la plupart concentrés dans les faubourgs de Miami et de Tampa, a ainsi augmenté de 82 p. 100 entre 1980 et 2005. 4 HISTOIRE Peuplée alors d’Indiens séminoles, la Floride est découverte en 1513 par Juan Ponce de León, puis explorée par Pánfilo de Narváez en 1528 et Hernando de Soto en 1539. Colonisée entre 1562 et 1565 par des émigrés français huguenots conduits par Jean Ribaut, la Floride est conquise en 1565 par les Espagnols, commandés par Pedro Menendez de Avilés, fondateur de la plus ancienne ville des États-Unis, Saint Augustine. En 1763, à l’issue de la guerre de Sept Ans, l’Espagne cède la région à l’Angleterre, pour la récupérer en 1783, à la fin de la guerre de l’Indépendance américaine, et finalement la vendre aux États-Unis en 1819. En 1832, un traité contraignant les Séminoles à renoncer à leurs territoires en Floride en échange de terres dans l’Ouest, est à l’origine de violents conflits opposant les Indiens aux colons et à l’armée américaine (1835-1842) (voir guerres séminoles). La Floride, devenue le vingt-septième État de l’Union américaine le 3 mars 1845, rejoint la Confédération sudiste en 1861, mais souffre peu de la guerre de Sécession (1861-1865). Elle réintègre finalement l’Union en 1868, après le vote d’une nouvelle Constitution abolissant l’esclavage et accordant le droit de vote aux Noirs. La Floride n’a connu de véritable croissance économique — dans les secteurs de l’agriculture, du tourisme, des services et des industries de pointe — qu’à partir du début du xxe siècle ; peuplé de 528 000 habitants en 1900, le Sunshine State (« État du soleil ») en comptait ainsi près de 5 millions en 1960 et 16 millions environ en 2000, dont de nombreux retraités fortunés, attirés par la douceur du climat. La Floride est aujourd’hui le quatrième État américain par sa population, avec un taux d’urbanisation de 85 p. 100. Superficie : 170 305 km2 ; population (2007) : 18 251 243 habitants.
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« • Pensée 208 : développement du sentiment de contingence et de ses impJj­ cations pour la connaissance humaine, comme pour la durée de chaque vie individuelle.

• Pensée 209 : rattachement de la relativité de toute valorisation des biens de ce monde, et notamment des situations de pouvoir, à cette contingence radicale de l' existence.

À la finitude des hommes correspond une incer­ titude fondamentale de toute position acquise : versatilité des sentiments Jjés aux relations humaines.

• Pensée 210 : la mort, terme ultime de la comédie tragique de l'existence .

L'image de l'enterrement, qui fait paraître dérisoires, en dernier ressort, les joies et les tourments où l'homme s'est impJjqué.

Thèse centrale Rien ne semble pouvoir donner de raison d'être essentielle à l'homme dès lors qu'il se considère lui-même, dans sa finitude et la contingence radicale de toute chose vécue.

Tel est du moins le jugement que Pascal prête à celui qui considérerait sa vie sans le secours de Dieu, au Jjbertin qui s'aviserait de chercher le sens de la condition d'un homme livré à lui-même.

On reconnaît ici la théma­ tique d'une apologétique de la reJjgion chrétienne, qui s'attache à souHgner la vanité des êtres destinés à la mort, et partant des «divertissements » par lesquels ils s'efforceraient de trouver du sens aux choses de ce monde.

Texte 24 : éclairage comparatif Pascal, Pensées, no 194 (Éd.

Brunschvicg, Classiques Garnier, 1999) «Je vois ces effroyables espaces de l'univers qui m'enferment , et je me trouve attaché à un coin de cette vaste étendue, sans que je sache pourquoi je suis plutôt placé en ce lieu qu'en un autre, ni pourquoi ce peu de temps qui m'est donné à vivre m'est assigné à ce point plutôt qu'en un autre de toute l' éternité qui m'a pré­ cédé et de toute celle qui me suit.

Je ne vois que des infinités de toutes parts, qui m 'enferment co=e un atome et comme une ombre qui ne dure qu'un instant sans retour .

Tout ce que je connais est que je dois bientôt mourir; mais ce que j'ignore le plus est cette mort même que je ne saurais éviter.

Comme je ne sais d'où je viens, aussi je ne sais où je vais; et je sais seulement qu' en sortant de ce monde je tombe pour jamais ou dans le néant , ou dans les mains d'un Dieu irrité, sans savoir à laquelle de ces deux conditions je dois être éternellement en partage.

Voilà mon état , plein de faiblesse et d'incertitude.

». »

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