FICHE FRANCAIS

BAC 17 ? Introduction : Sonnet shakespearien irrégulier : pas de rime croisé et diérèse à la fin. Extrait de la section « Tableau Parisien ». Dans cette section scène de la vie quotidienne dans un cadre moderne/ urbain. Rencontre inattendu et violente. Femme belle est mystérieuse aperçu de manière éphémère. Topos coup de foudre : regard, rapidité, réciprocité, naissance d'un amour. Ici amour voué à l'échec avant son commencement. Opposition entre quatrains qui parlent de la description et la rencontre avec la femme et tercets qui parlent du pouvoir et de l'échec de la rencontre. A quoi tient la modernité du poème ? Une rencontre singulière et violente. Un cadre urbain et moderne/ scène de rue. Avant de lire le poème 2 choses sur la cadre urbain : titre de la partie et du poème. Premier ver : lieu avec un contexte agressif avec « assourdissante » et « hurlait » > vacarne, « autour de moi » entre 2 termes > oppression, allitération [r] et assonance [ou] [u] > sonorité désagréable. Voyelle aspirée > bruit désagréable/ violence. Scène de première vue devient scène de rue/ de bruit. Contexte moderne qui fait écho à la forme irrégulière du sonnet. Un coup de foudre traditionnel et violent. Reprise des invariants du coup de foudre : Thème du regard > « voir », Thème de la rapidité > champ lexical des phénomènes naturels « éclair » « ouragan » « ciel livide », soudaineté « soudainement » « fugitive » « un éclair puis la nuit », passé simple temps d'action soudaine, exclamation violence du coup de foudre. Brutalité > v.9 phrase sans verbe, la lumière > coup de foudre qui > l'éblouissement. Choc montré par le tiret > vide après l'éblouissement. Un amour moderne. Suite du coup de foudre originel car pas d'amour on le voit au dernier ver avec le subjonctif imparfait qui montre la non actualisation. Relation fantasmé. Motif retrouvailles > tutoiement, enlacement rêvé « j' ... tu...Tu...je ». Ver 14 naissance d'un amour suivi d'un échec. Amour moderne > idéal et spleen comme la femme duelle. L'image de la femme. La beauté singulière de la passante. Beauté > élégance du vêtement noir qui annonce la richesse «  le feston et l'ourlet » « fastueuse ». Elégance dans l'allure « longue » « mince » « majestueuse ». Ver 2 > syllabes croissante > insiste sur la grâce. Réunit l'immobilité « jambe de statue » et le mouvement « agile et noble » et deux polyptote (deux termes pas même classe grammatical) « passante »/  « passa » et « fuir »/ « fugitive » > côté double de la femme. Une femme mystérieuse et duelle : une fleur du mal. Tire son charme du mystère. Mystère > rien sur l'identité, article indéfini « une passante » « une femme », ignore le visage et son physique, fin du poème incertitude sur la femme > questionnement. Dualité > alliance entre la mort « ciel livide » « plaisir qui tu » et la vie « ou germe l'ouragan » « renaître » et même dans une même phrase «  douceur qui fascine et plaisir qui tu » > alliance douceur et douleur, vie et mort > femme mystérieuse et belle. Correspond aux fleurs du mal > extraire la beauté du mal. Un échec amoureux prédestiné. La disparition de la femme. « A une passante » > impossible communication la femme ne s'arrêtera pas > voué à l'échec. La femme fuit « fugitive beauté » « tu fuis ». Opposition entre mouvement de la femme et immobilité de l'homme. Homme > observateur peut être à une terrasse. Le poids du destin. Introspection qui se fini par un échec. A la fin du sonnet dimension tragique puisque les deux être ne se reverrons jamais. Insiste sur l'échec avec l'italique : les deux êtres se verront peut-être dans l'éternité. Une allégorie de l'idéal. Femme idéale, mystérieuse, fascinante qui représente l'idéal Baudelairien. Femme inaccessible comme l'idéal qu'on n'atteint jamais. La femme impossible à atteindre mais désiré > idéal Baudelairien. Parcours de Baudelaire dans Les Fleurs du Mal entrevoit l'idéal mais retombe dans le spleen « un éclair ... puis la nuit ». Correspond à la section La mort (il va se tourné vers elles) même au dernier vers «  plonger au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau » correspond ver 11-12. Conclusion : Traitement original du topos : coup de foudre qui débouche sur un échec programmé. Singularité chez la femme > ambivalente réunit immobilité et mouvement, vie et mort, séduction et destruction. Fleur du Mal qui consiste l'allégorie de l'idéal. « Désir de peindre » dans le spleen de Paris > même femme anonyme, fascinante et inquiétante.