Fiche de révision entre littérature (16, 17, 18, 19 et 20e siècles)

Fiche de révision entre littérature (16, 17, 18, 19 et 20e siècles)

Le 16ème siècle

La renaissance : redécouverte de l’art antique, avec une nouvelle architecture, un pouvoir de réflexion, du pacifisme et on pense qu’il faut un monarque éclairé. On a un mouvement, l’encyclopédisme, qui est basé sur l’envie de tout savoir. On recherche la tolérance et la justice. L’humanisme : mouvement intellectuel qui consiste d’abord à traduire les textes antiques et religieux. • culture linguistique avec le grec, le latin et l’hébreu • Lefèvre d’ Etaples traduit la bible en français. Évangélisme : mouvement selon lequel il faut lire la bible à la messe et non l’étudier ou étudier des textes parlant de la bible, qui connut un essor grâce à la traduction de la bible en français. La pléiade : Ronsard, du Bellay • créer une poésie française • la poésie est le plus beau, le plus noble de tout les arts. • Vient de l’inspiration divine et du travail • Le poète est supérieur et doit guider le peuple dont il est au service. • enrichir la langue française grâce à : • des racines grec et latines • dériver les mots existant déjà • emprunt de mots aux dialectes • vocabulaire technique des métiers • thèmes inspirés de l’antiquité • inspiré par le sonnet de Pétrarque • des rimes et versification (= textes nobles ) • école poétique : ils ont recueilli meurs idées dans un ouvrage de Du Bellay, Défense et illustration de la langue française • ils connaissent un grand succès.

Le 17ème siècle

Le baroque : le terme vient de Barrueco, qui signifie irrégulier. On a dans l’art baroque un déploiement de richesses (lié à la contre-réforme). C’est une architecture asymétrique, avec des statues en pose, une fascination pour les illusions, des êtres hybrides. En littérature, on a • des hyperboles, • une instabilité, • le temps qui passe, • des images de la cour, • des images trompeuses • et une mort très ostentatoire. • Des créatures hybrides • Le gout du clinquant. Préciosité : mouvement surtout écrit par les femmes de salon et quelques hommes comme Honoré d’Urfé. C’est toujours très clinquant et avec des métaphores peu naturelles. Le classicisme : qui contraire du baroque, on a un style sobre, symétrique, avec un refus de l’ostentatoire, majesté et imitation de la nature humaine et des grecs & latins. Les textes doivent avoir une portée morale et doit éduquer les hommes, qui doivent résister à la passion et au pessimisme en résistant par la raison ( influence de Descartes). Doctrine de la raison et gout des règles. On a Racine, La bruyère, Boileau, La fontaine, Blaise pascal, Foucault, St Simon.

Le 18ème siècle

Lumières : Montesquieu, Rousseau, Dalambert. Au début de la régence, la philosophie de vie est qu’il faut vivre pour le moment « Carpe Diem « (hédonisme= gout du plaisir) . Sous influence de l’Angleterre, ( monarchie parlementaire) , il est bien vu de gagner de l’argent= gout des affaires, liberté, Habeas corpus et mélange des classes ( La nouvelle Héloïse ) Lumières : raison contre préjugé. On a le gout de la science (chaque intellectuel fait de la chimie). Philosophie et science vont de paire. Croyance en le progrès, l’humanisme va vers le progrès. On croit au bonheur qui viendra grâce au progrès. On lutte contre la censure, les lettres de cachet, le fanatisme religieux, l’absence de séparation entre les pouvoirs, l’injustice raciale (esclavage) et droits des femmes. On a une profusion de nouveaux genres littéraires : essai, conte, comédie, récit de voyage et roman épistolaire. On se retrouve dans les salons et les cafés. Le préromantisme : rousseau, bernardin de St pierre. Famille, vertu, nature avec la montagne. La solitude et l’amour durable. Pessimisme.

Aspects du roman au 18ème siècle.

Nouveaux sous genres : • picaresque • fantastique • philosophique • sentimental • érotique Thèmes nouveaux • enfance • vie : récit de vie • rencontres mêlées • pêché • critique de la société • orientalisme Formes romanesques • frame-novel : narrateur a rencontré qqn qui lui a raconté qui lui a raconté sa vie. • Variation de points de vue : plusieurs points de vue autour d’une scène • Le roman épistolaire qui permet de : • Pyrolyse : anticipation sur le reste du roman • Analyse : retour en arrière : fonction explicative. • Ellipse : trou dans le récit. • roman à clé • antiroman • le conte

Le 19ème siècle

Parnasse : Le compte de Lisle, José Maria Heredia, on doit faire du beau. Conception de l’artisan. On a une poésie qui doit être impeccable mais qui est sans inspiration, sans grands sentiments. Symbolisme : Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Mallarmé, la poésie est un moyen d’accéder à un monde supérieur. On y arrive avec des symboles qui sont plus riches que ce qu’elles décrivent. Romantisme : on regrette les époques passées : antiquité, Moyen-Age, renaissance Italienne, admiration de l’époque napoléonienne et fascination pour les lieux lointains. Prédominance du « je «. Tout passe par la vision du personnage. Nature divine. Fascination du suicide, qui est une manière de fuir au monde putride et glauque pour des horizons meilleurs. Contemporain : Paris, pas de « je «, on parle des individus, on parle de toutes les classes sociales, et il y a une course à la réussite, avec des personnages prédateurs/proies, victimes. On observe le jeu social : hypocrisie des choses faites en secret, description très importante et narrateur toujours impersonnel. Naturalisme : Réalisme aux méthodes scientifiques. On fait des enquêtes avant d’écrire le roman ( comme Zola) et on observe les personnages, leur santé, les maladies et les familles. On prend un personnages que l’on met dans un milieu pour voir comment il évolue.

Le 20ème siècle

NRF : nouvelle revue française : on y publie des extraits de romans pour les faire connaître. C’est une revue qui n’enseigne aucune règle. On accueille tout se qui se fait de nouveau. Ses fondateurs sont Gide et Roger Martin du Gard. Elle a publié des auteurs comme Proust, Céline, Mauriac, Giraudoux, Cocteau, Claudel, Morlane. Surréalisme : Breton, Eluard, Desnos, Aragon. Il accueille des auteurs de plusieurs nationalités. Le surréalisme touche plusieurs arts. Au sortir de la guerre, on évite raisonner par la raison mais plutôt par l’inconscient, on fait des expériences hasardeuses et ludiques. On fait des poèmes collage, fascination pour la femme et l’amour fou. Mais avec la montée du nazisme, beaucoup deviennent communistes, c’est la fin de ce mouvement. Absurde : Sartre, camus. L’existence précède l’essence : on existe d’abord, on vit et fait ses choix (existence), qui vont ensuite faire de nous ce que l’on est (l’essence) C’est donc contre la religion, ou c’est dieu qui décide. Pour eux, Dieu n’existe pas. On n’a donc pas de but dans la vie, c’est pour ca que c’est absurde. Retour des valeurs et de l’humanisme. Il faut respecter les hommes. Pour Sartre, la vie est totalement libre, et ont doit utiliser cette liberté pour s’engager, lutter pour le bien. Pour lui, rester neutre est pareil que collaborer avec l’ennemi, l’aider.