fiche de lecture travail
Publié le 18/02/2013
Extrait du document
Jean Baudrillard, « la société de consommation « 1970 Visionnaire, Baudrillard semblait avoir compris que la société de consommation déclinerait et finirait par se mordre la queue très rapidement. Après avoir vécu pendant des millénaires dans une société constituée d'hommes, voilà que nous vivons depuis peu dans une société principalement constituée d'objets. Pourtant, Baudrillard n'y voit là qu'une justification facile pour couvrir la véritable nature de la société de consommation : il ne s'agit en réalité de rien d'autre qu'une société de différenciation à travers laquelle les hommes s'expriment dans un nouveau langage, celui des objets. La société de consommation est un nouveau mode de communication. Plus des que objets, nous achetons des signes, des symboles qui nous réfèrent à un modèle et à travers lequel nous rejoignons une communauté ou une manière de penser. Les besoins de l'homme en tant qu'être social sont intarissables, et ce sont eux qui constituent le moteur de la société de consommation, davantage que la sensation d'un manque objectif. Annie Thébaud-Mony, Travailler peut nuire gravement à la santé. Constat : la France vient en tête des pays dans lesquels le suicide est en croissance continue depuis 1975. (11000/an en 2000) Pour elle il s'agit, au niveau de motivation de l'acte, de contradictions graves entre les exigences de la vie sociale et le destin individuel. Le chômage comme principal mal à éradiquer a occulté les atteintes à la santé mentale liée au travail. Dominique Méda, le travail, une valeur en voie de disparition Selon elle le concept de travail est récent = lié au contexte historique de la civilisation industrielle qui a voulu voir dans tout travail une oeuvre et la base du lien social. Il faut réfléchir à une société où le travail est une « valeur en voie de disparition «. Celle-ci devra se fonder sur d'autres activités humaines que le travail comme par exemple la politique. La nécessité inhérente au travail n'est donc pas celle du besoin biologique, mais celle de besoins psychique, celle de créer du sens, de se sentir utile aux autres. Si le travail est une caractéristique humaine fondamentale comme la pensée, le langage donc le travail de chacun est indispensable. Mais ce n'est pas le travail abstrait de l'économie marchande, du travail voué à la production matérielle mais du VRAI TRAVAIL, celui où les êtres développement leurs capacités et se sentent utiles à l'autrui. Mais il faut deux choses pour cela : Un droit inconditionnel à l'éducation Un droit inconditionnel aux moyens matériels d'existence qui les délivrent de la nécessité de se vendre pour vivre.
Liens utiles
- division du travail de Durkheim - Fiche de lecture
- Le Travail en miettes de Friedmann (Georges) - Fiche de lecture
- Fiche de lecture : Les désordres du travail, Philippe Askenazy
- Les désordres au travail - Philippe Azkénazy (fiche de lecture)
- Fiche de lecture: « Penser l'écrit professionnel en travail social » Jacques Riffault