Fiche de lecture tartuffe moliere

Le Tartuffe est une comédie en cinq actes et écrite en vers. Tartuffe, réussi à s'infiltrer dans la maison d'Orgon en se faisant passer pour un dévôt, mais seul Orgon et sa mère, Mme Pernelle sont dupes. Les autres membres de la famille vont essayer de faire ressortir son hypocrisie pour le faire chasser de la maison. Ils réussiront après que Tartuffe aie avouer son amour à Elmire, la femme d'Orgon, et que celle-ci lui aie tendu un piège pour que son mari voit Tartuffe tel qu'il est. Le personnage principal de l'oeuvre est bien entendu Tartuffe, qui donne son nom à la pièce. C'est un faux-dévôt qui fut recueillu par Orgon alors qu'il était sans rien, et vivait dans la rue. Il manipulera Orgon jusqu'à ce que celui-ci lui donne ses biens, ce qu'il fera dans l'acte III scène 7. Malheureusement pour lui, son hypocrisie reprendra le dessus lorsque, Elmire voulant le piéger, fera semblant de lui avouer son amour pour lui. Orgon, caché sous une table, à ce moment, découvrira alors qu'il a été manipulé par Tartuffe, qu'il croyait être un homme de bien et il voulut le chassé de chez lui. Dans l'oeuvre, il est décrit par Orgon et Mme Pernelle comme \"un homme de bien\" alors que les autres personnages le décrivent de manière péjorative: \"ce beau monsieur-là\", \"un gueux\", \"le traître\". Ils le haïssent et parlent souvent de lui de façon ironique, sauf Dorine, la servante de Marianne la fille d'Orgon, qui en présence de celui-ci ne se gêne pas pour dire tout ce qu'elle pense. Tartuffe représente tous les faux-dévôts ou autres hypocrite qui vivaient à l'époque de Molière. Comme dans toutes pièces de théâtre, il n'y a pas de narrateur, puisque l'histoire se déroule \"en direct\". On ne peut pas connaître le point de vue, puisqu'il n'y a pas de narration, sauf les didascalies qui peuvent peut-être être considérées comme telle. On pourrait alors dire que le point de vue est omniscient, puisque la personne qui écrit les didascalies connaît toute l'histoire et apporte des précisions sur l'action. Le schéma narratif est parfaitement logique et chronologique puisque dans une pièce de théâtre classique, il ne peut être bouleversé par des ellipses ou des retours en arrières. Cette pièce respecte parfaitement la règle des trois unités établie au XVII siècle et inspiré du théâtre antique, pour les pièces de théâtre classiques: un jour, un lieu, une action. L'action dans Tartuffe se déroule en un jour et n'a lieu que dans la maison d'Orgon; quant à l'action elle est centrée autour de Tartuffe. Grâce à cela, le lecteur peut suivre le déroulement de l'histoire sans bouleversement. La fin est parfaitement innatendu puisque jusqu'à l'avant dernière scène, on croit que la famille d'Orgon va être chassé de chez elle. Même avant, les tentatives désespérées de chasser Tartuffe semblaient totalement vaines, à cause de la confiance aveugle qu'Orgon portait en lui, et aux dons de manipulateur de Tartuffe. Ce n'est qu'à la moitié de la dernière scène que l'on apprend que l'exempt est en fait venu pour voir de ses propre yeux l'hypocrisie de Tartuffe et l'arrêter par la suite, et redonner ses biens Orgon. Mais, si l'on connaissait d'autre pièces de Molière, on pouvait se douter que d'une manière ou d'une autre le dénouement serait heureux. Dans cette fin, le lecteur voit récompenser la loyauté de Valère, l'amant de Marianne, et de Damis envers Orgonn, car ceux-ci n'auront pas cessé d'essayer de protéger Orgon contre Tartuffe. Orgon acceptera d'ailleurs de donner la main de Marianne à Valère, et permettra à son fils, qu'il avait chassé de chez lui, de revenir dans sa demeure. Enfin, ce dénouement résout tous les problèmes posés par l'intrigue, du mauvais comportement de Tartuffe au mariage voulu entre Marianne et Valère, en passant par la réconciliation entre Orgon et son fils. Le titre de l'oeuvre est le nom du personnage principal de la pièce. Tout au long de l'histoire, on ne cesse de le retrouver dans tous les conflits ou les intrigues qui se posent: il est au centre même de l'histoire. Le titre résume à lui tout seul le thème principal de la pièce. Dans cette oeuvre, Molière veut critiquer les faux-dévôts présents dans sa société en perçant à jour leur hypocrisie tout en nous incitant à méditer sur le déguisement et la métamorphose. Il voulait, à son époque, dénoncer ceux qui se faisaient passer pour des hommes de biens, pour profiter de la naïveté des autres et arriver à leur fin. Comme dans toutes ses autres oeuvres, je trouve que Molière exprime très bien ce qu'il veut faire passer. Chacune de ses oeuvres comporte à la fin, comme une sorte de morale sur les vices qu'il dénonce. Néanmoins, je trouve que le Tartuffe est un peu difficile à comprendre du fait que le français à l'époque n'est pas exactement le même que maintenant: le vocabulaire est beaucoup plus soutenu; mais aussi parce que cette oeuvre est écrite en vers, ce qui n'est pas courant. Mais il était intéressant de chercher à comprendre ce que Molière voulait dire à travers ses personnages. L'un des passages de l'oeuvre qui m'a beaucoup plu est la première scène de l'acte II. Dans cette scène, Orgon veut savoir ce que sa fille pense de Tartuffe, car il veut la lui donner en mariage, ce qu'il annonce à Marianne à la fin de la scène. Celle-ci n'est absolument pas consentante car elle est éprise de Valère et voudrait que son père consente à son mariage avec lui. Le scène, où le père annonce à sa fille qu'il lui a choisi un époux, est très fréquente dans les oeuvres de Molière. Ces scènes se déroulent parfois avec un quiproquo entre les deux personnages; ils ne découvrent généralement qu'à la fin de la scène qu'il ne parle pas de la même personne. Pour moi, ces scènes sont un peu comme une signature permettant d'identifier Molière; elles sont présentes dans toutes ces pièces. En écrivant cette pièce, Molière veut s'attaquer à groupe très influent: les dévôts. Même si certains d'entres eux sont honnêtes et sont de vrais hommes religieux corrects, d'autres sont sans aucune morale et profitent de ce rôle sans pitié. C'est cette seconde catégorie que Molière veut critiquer. Cette pièce est révolutionnaire pour l'époque car elle remet en compte la religion et les diverses utilités que certains en font. Elle fut d'abord interdite sous la pression des dévôts qui accusaient Molière de donner une mauvaise image à la dévotion et à la religion, car avec cette pièce Molière remet en compte tous les dévôts, y compris ceux qui sont honnêtes, alors que sont objectif n'était que de dénoncer les faux-dévôts. Je conseillerais cette oeuvre à tous ceux qui s'intéresse à l'époque du règne de Louis XIV, car elle décrit l'un des nombreux vices de cette société. Toutes les  oeuvre de Molière seraient d'ailleurs conseillable pour ceux-là car Molière dénonce sa société dans toutes ces pièces.