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FICHE DE LECTURE : L'ECUME DES JOURS (1947) VIAN Boris

Publié le 30/07/2010

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GENRE DE L’ŒUVRE : Roman à la limite du fantastique.    PLAN, CHOIX NARRATIFS, CONSTRUCTION : C’est un roman composé de soixante-huit chapitres de tailles très différentes, d’une simple demi-page à une dizaine de pages, précédés d’une dédicace à sa première femme ornée d’un dessin et d’un avant-propos. Boris Vian mélange habilement les épisodes de récit et les dialogues donnant ainsi à son roman des airs de scénario de film, en rendant presque réelles et visuelles certaines scènes. Le roman se divise à la moitié des chapitres, il existe un avant la maladie de Chloé et un après. Tout cela est complété par les saisons qui sont inversées par rapport au contenu des chapitres : le bonheur en hiver et le malheur au printemps.    EXPLICATION ET JUSTIFICATION DU TITRE : On peut penser que Boris Vian a fait une métaphore sur le mot écume qui est cette mousse blanchâtre qui se forme à la surface d’un liquide que l’on agite, que l’on chauffe ou qui fermente. C’est tout ce qui reste des jours d’une vie, peut être l’amour que se sont portés les protagonistes. Le mot « écume « renvoie peut être aussi à la maison de Colin qui, en se rétrécissant se transforme en marécage. On peut imaginer que ce marécage peut également renvoyer à l’ambiance humide des bayous de la Louisiane, berceau du jazz que Boris Vian adore et dont la musique est omniprésente dans le roman.    LIEUX, EPOQUE, DUREE, DATES : Tout le roman se déroule sur deux lieux : une grande ville, qui possède un métro (39) une patinoire (39) qui est Paris mais qui n’est jamais nommée, seuls des monuments nous renseignent : musée du Louvre, Gare Saint-Lazare,(84,85), Le Bourget (147) et l’appartement de Colin. Boris Vian décrit des lieux bizarres comme les mines de cuivre, la campagne en direction du Sud, la montagne. Les seules vraies références à des lieux précis ont un rapport évident avec le Jazz, la passion de l’auteur, La Nouvelle-Orléans (dans l’avant-propos), Memphis et Davenport (à la fin du roman) (villes dans lesquelles il n’a jamais été). Sa passion pour le Jazz lui fait donner des noms de grands musiciens à des rues : Louis Armstrong (27), Sidney Bechet (165), la maison Gershwin (187). Ce qui surprend le lecteur c’est que sous une apparence de réalité l’univers décrit s’approche plutôt d’un monde fantastique les maisons rétrécissent, les rues s’inclinent : on est constamment surpris.  Deux époques se disputent l’intérêt du lecteur : l’Hiver avec ses places de glace (49), le gel (50), les larmes qui gelaient (66), la neige (140), les flocons (143) et la neige qui est encore citée (146) et le Printemps avec ses feuilles des arbres grandes, la sève (163), l’odeur de bourgeons et de fleurs (196), le soleil dépliait lentement ses rayons (196). Aucune date précise n’est fournie, la durée, elle, se voit dans le passage d’une saison à la l’autre et dans quelques indications «  demain ou après-demain « (155) « cela fait longtemps qu’on ne les a vu « (155) et « tu as vieilli de dix ans depuis huit jours « (233).    LES PERSONNAGES PRINCIPAUX :    Colin : C’est le protagoniste du roman, on ne sait que très peu à quoi il ressemble, la seule description physique nous dit qu’il a « les cheveux clairs « (p21) et qu’il «  avait la tête ronde, les oreilles petites, le nez droit, le teint doré « (p 22). On sait qu’il a 22 ans (p23) et qu’il est rentier (p24) et célibataire. Il nous apparaît d’abord comme un homme incapable de se débrouiller tout seul, il a besoin d’aide pour séduire les filles, pour manger et même pour faire le nœud de sa cravate. Il apparaît au lecteur comme timide, superficiel et snob. Il aime le jaune et le violet couleurs que l’on retrouve plusieurs fois (39,65,105,157,179) Il va changer dès qu’il va tomber amoureux de Chloé (73,76) mais Boris Vian en fait un personnage torturé « désespéré et heureux « (79). C’est un chic type, généreux (95,97). Il est capable d’éprouver de vraies émotions : la peur (172), la tristesse (185). Il est anéanti à l’annonce du diagnostic (211) de la maladie de Chloé et va tout faire pour essayer de la guérir jusqu’à se ruiner, travailler. On assiste à sa déchéance physique (297) qui va empirer après la mort de Chloé, Colin dépérit doucement (333,334), après la splendeur, la misère. L’amour l’a métamorphosé, il va petit à petit se transformer en héros tragique.    Chloé : C’est le grand amour de Colin. Elle a «  les lèvres rouges, les cheveux bruns, l’air heureux, les yeux bleus « (73), on sait qu’elle est « très jolie « (78). Elle aime la patinoire, se promener et les fleurs. Elle va se fiancer (93), puis se marier avec Colin (124). Elle est aussi snob et superficielle que Colin mais la maladie va la frapper alors qu’elle a à peine dix-huit ans. C’est la toux qui indique au lecteur qu’elle est malade avant que le diagnostic ne soit donné par le médecin (126,143,145,153,154,170, 173) puis qui va lui indiquer la maladie (182,199,205) et la rechute (267,283). Elle est la cause de tous les bonheurs de Colin mais également de tous ses malheurs. Elle meurt et son corps disparaît au cimetière laissant Colin incapable de faire son deuil.    Chick: Contrairement à ce que laisse croire son nom ce n’est pas un chic type (116). On sait de lui qu’il est célibataire et qu’il a vingt-deux ans. Comme les deux précédents il est snob, superficiel et profiteur (24), c’est un pique-assiette qui profite de la générosité de Colin. On peut dire de lui que c’est un parasite de la société, qu’il est irresponsable dans tous les domaines. Il est victime d’une véritable obsession : Jean-Sol Partre, il collectionne toutes ses œuvres (78) et cela va le conduire à sa perte (226,265,291,292). Il va être obligé de se mettre à travailler (257). Amoureux d’Alise plus parce qu’elle partage sa passion pour Partre que par véritable amour, il va la quitter (284,285). Il va mourir tué par les agents de recouvrement et voit ses livres détruits (309,310). C e n’est pas un personnage sympathique et il n’épaule pas Colin lors de la maladie de Chloé.    Alise: Petite amie de Chick elle a « les cheveux blonds frisés, les yeux bleus, la peau fraiche et dorée « (43) et on sait qu’elle a dix-huit ans (51) et trois mois (59). C’est un personnage attachant car elle est capable de sentiments sincères envers les autres, surtout Chloé qu’elle va voir régulièrement. Elle partage avec Chick une passion pour Partre mais chez elle cela ne va pas jusqu’à l’obsession. Alors qu’on la pense superficielle son désespoir va la conduire à commettre plusieurs meurtres. Pour libérer Chick de son obsession et après qu’il l’ait quittée elle va tuer Partre (301) qu’elle considère comme le responsable de son malheur et plusieurs libraires, puis elle incendie leurs librairies (302,303,304). Elle meurt dans l’incendie d’une des librairies et seuls ses cheveux survivent.    Nicolas : C’est peut être le personnage le plus sympathique du roman, il semble sain d’esprit, il travaille régulièrement comme cuisinier et chauffeur de Colin d’abord puis des Ponteauzanne. Il est l’oncle d’Alise la petite amie de Chick, il a onze ans de plus qu’elle soit vingt-neuf ans (51), mais on s’aperçoit qu’il a peut être trente cinq ans (216) et Vian dit de lui qu’il a vieilli de dix ans en huit jours (233). Il est à peu prêt normal dans ce monde de gens un peu fous. Il est très présent auprès de Colin et de Chloé et se met en quatre pour les satisfaire. Il éprouve une passion pour le cuisinier Jules Gouffé et teste un certain nombre de ses recettes dans le roman (26,27,53,99,130).    Isis: D’elle on sait peu de choses, elle a les cheveux châtains et elle est jolie (147) et c’est la petite amie de Nicolas. Comme les autres personnages féminins du roman elle a dix-huit ans et c’est la fille des Ponteauzanne chez qui Nicolas ira travailler. Elle est la seule a avoir un nom de famille et la famille qui va avec.Elle aime Nicolas et il forme un couple sans prétention, moderne. Ce n’est pas un personnage des plus important mais elle montre un intérêt sincère pour Colin et son malheur jusqu’à la fin.    LES PERSONNAGES SECONDAIRES :    Jean-Sol Partre : Contrepèterie sur le nom de Jean-Paul Sartre célèbre philosophe. On a sa description physique (151,155) et on se rend compte qu’il est superficiel (297,298). Il est la cause de l’obsession de Chick et de sa perte. Il meurt assassiné par Alise.    L’antiquitaire : Il achète le pianocktail à Colin et parle philosophie de vie avec lui, il lui donne une information importante « ça ne peut pas toujours aller bien « (245) mais Colin n’est pas en état de la comprendre..    Mange-manche : Médecin qui pose le diagnostic de la maladie de Chloé, il a quarante ans (179 à 186). Il vit dans un univers médical qui sort de l’ordinaire et qui fait un peu peur tout en ne faisant pas très professionnel.    La souris : C’est un personnage, elle parle, éprouve des sentiments humains et a des réactions humaines(157,160). Elle finira par se suicider une fois que son univers aura disparu, Colin et Chloé n’étant plus là, la maison réduite à rien sa vie n’a plus de sens.    La maison de Colin : C’est un personnage car elle a des réactions humaines : les carreaux respirent mal (162), les lampes meurent (219), le tapis devient plus mince (215). Elle vit au rythme de la maladie de Chloé et finit donc par disparaître.    THEMES :    L'amour : Toutes les formes d'amour sont présentes dans ce roman. L'amour fou entre Colin et Chloé. L'amour impossible entre Chick et Alise et l'amour physique entre Nicolas et Isis.  Le monde du travail : Boris Vian dénonce dans cette œuvre les conditions de travail inhumaines. Chaque personne employée est considérée comme une machine.  La musique : Le jazz est omniprésent tout le long du roman. Il y a de nombreuses références aux musiciens et compositions de Jazz. Par exemple plusieurs "Z" de jazz sont à l'intérieur des mots (ex: Doublezons (97), zonzonner(142)) et le nom de Chloé vient de l'arrangement de Duke Ellington intitulé "Chloé".  La religion : Boris Vian critique la religion à travers un mariage et un enterrement. Pendant le mariage, l'église est présentée comme avide d'argent. L'enterrement est l'opposé du mariage, car Colin n'a plus d'argent, on jette le cercueil par la fenêtre, les deux porteurs sont sales, le conducteur chante à tue-tête, les religieux font une courte apparition sans avoir pris la peine de s'habiller correctement, le cercueil est balancé dans la fosse. Le christ, dans l'église, s'anime et demande à Colin pourquoi il n'a pas donné plus d'argent pour l'enterrement.  L'irréel : Bien que Boris Vian base son roman sur une certaine réalité, l'irréel apparaît assez rapidement. Surtout basé sur Colin et la perte progressive de sa richesse. Sa maison rétrécit au fil des chapitres. Le temps est aussi malléable et s'accélère.  Le marécage : Le mot "écume" dans le titre de ce roman symbolise la mousse et l'humidité dans la dernière moitié du livre, il y a beaucoup de références au marécage. L'appartement de Colin semble se transformer en marécage (les pas de Colin font des bruits mouillés et pâteux).  Le star-système : Boris Vian dénonce le culte de la personnalité avec le personnage Jean-Sol Partre.  La superficialité : Boris Vian critique la superficialité de la société. L’amitié entre Colin et Chick est superficielle car même si Colin aide Chick, Chick se profite de son amitié en lui demandant de l’argent pour acheter des choses de Partre. Vian dénonce la superficialité des personnages tout au long de son roman. Il se moque aussi de la mode, en prenant comme exemple le phénomène "Jean Sol Partre".    RESUME : Colin jeune homme oisif et snob qui partage son temps entre ses inventions loufoques, son ami Chick et son cuisinier Nicolas , découvre l’Amour sous les traits de Chloé jeune femme fraiche et superficielle. Ils vont faire comme les amoureux découvrant leurs points communs et leurs différences puis très vite se fiancer et se marier tout en continuant de vivre dans l’insouciance. Autour d’eux les couples font se faire et se défaire Chick et Alise, Nicolas et Isis, chacun va vivre sa passion sans se préoccuper des conséquences, surtout matérielles, notamment Chick. On assiste à des rencontres variées avec différentes parties de la société : l’église, le monde du travail, les penseurs, les médecins. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’au moment où le destin les rattrape sous la forme d’un nénuphar : la maladie de Chloé. Colin perd son coté bébé pour devenir un homme se rendre compte de ses responsabilités et essayer par tous les moyens de la sauver, en vain. Quatre des six personnages vont connaître une fin tragique, plus ou moins violente Chloé meurt de maladie, Colin va mourir d’amour et de désespoir, Chick meurt par bêtise et Alise par suicide déguisé. Tout l’univers crée disparaît lui aussi englouti par le néant.    CITATIONS SUPPLEMENTAIRES : Ce qui m’a intrigué dans ce roman ce sont les mots utilisés par Boris Vian, il manie l’humour, le jeu sur les mots, il crée de nouveaux mots : des néologismes comme la monnaie, les doublezons, le pianocktail, le peintureur. C’est un peu déroutant au début car on se demande s’il n’y a pas de fautes et puis on comprend vite que ce sont des créations presque poétiques.

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« Partre mais chez elle cela ne va pas jusqu'à l'obsession.

Alors qu'on la pense superficielle son désespoir va laconduire à commettre plusieurs meurtres.

Pour libérer Chick de son obsession et après qu'il l'ait quittée elle va tuerPartre (301) qu'elle considère comme le responsable de son malheur et plusieurs libraires, puis elle incendie leurslibrairies (302,303,304).

Elle meurt dans l'incendie d'une des librairies et seuls ses cheveux survivent. Nicolas : C'est peut être le personnage le plus sympathique du roman, il semble sain d'esprit, il travaillerégulièrement comme cuisinier et chauffeur de Colin d'abord puis des Ponteauzanne.

Il est l'oncle d'Alise la petiteamie de Chick, il a onze ans de plus qu'elle soit vingt-neuf ans (51), mais on s'aperçoit qu'il a peut être trente cinqans (216) et Vian dit de lui qu'il a vieilli de dix ans en huit jours (233).

Il est à peu prêt normal dans ce monde degens un peu fous.

Il est très présent auprès de Colin et de Chloé et se met en quatre pour les satisfaire.

Il éprouveune passion pour le cuisinier Jules Gouffé et teste un certain nombre de ses recettes dans le roman(26,27,53,99,130). Isis: D'elle on sait peu de choses, elle a les cheveux châtains et elle est jolie (147) et c'est la petite amie deNicolas.

Comme les autres personnages féminins du roman elle a dix-huit ans et c'est la fille des Ponteauzanne chezqui Nicolas ira travailler.

Elle est la seule a avoir un nom de famille et la famille qui va avec.Elle aime Nicolas et ilforme un couple sans prétention, moderne.

Ce n'est pas un personnage des plus important mais elle montre unintérêt sincère pour Colin et son malheur jusqu'à la fin. LES PERSONNAGES SECONDAIRES : Jean-Sol Partre : Contrepèterie sur le nom de Jean-Paul Sartre célèbre philosophe.

On a sa description physique(151,155) et on se rend compte qu'il est superficiel (297,298).

Il est la cause de l'obsession de Chick et de sa perte.Il meurt assassiné par Alise. L'antiquitaire : Il achète le pianocktail à Colin et parle philosophie de vie avec lui, il lui donne une informationimportante « ça ne peut pas toujours aller bien » (245) mais Colin n'est pas en état de la comprendre.. Mange-manche : Médecin qui pose le diagnostic de la maladie de Chloé, il a quarante ans (179 à 186).

Il vit dans ununivers médical qui sort de l'ordinaire et qui fait un peu peur tout en ne faisant pas très professionnel. La souris : C'est un personnage, elle parle, éprouve des sentiments humains et a des réactions humaines(157,160).Elle finira par se suicider une fois que son univers aura disparu, Colin et Chloé n'étant plus là, la maison réduite à riensa vie n'a plus de sens. La maison de Colin : C'est un personnage car elle a des réactions humaines : les carreaux respirent mal (162), leslampes meurent (219), le tapis devient plus mince (215).

Elle vit au rythme de la maladie de Chloé et finit donc pardisparaître. THEMES : L'amour : Toutes les formes d'amour sont présentes dans ce roman.

L'amour fou entre Colin et Chloé.

L'amourimpossible entre Chick et Alise et l'amour physique entre Nicolas et Isis.Le monde du travail : Boris Vian dénonce dans cette œuvre les conditions de travail inhumaines.

Chaque personneemployée est considérée comme une machine.La musique : Le jazz est omniprésent tout le long du roman.

Il y a de nombreuses références aux musiciens etcompositions de Jazz.

Par exemple plusieurs "Z" de jazz sont à l'intérieur des mots (ex: Doublezons (97),zonzonner(142)) et le nom de Chloé vient de l'arrangement de Duke Ellington intitulé "Chloé".La religion : Boris Vian critique la religion à travers un mariage et un enterrement.

Pendant le mariage, l'église estprésentée comme avide d'argent.

L'enterrement est l'opposé du mariage, car Colin n'a plus d'argent, on jette lecercueil par la fenêtre, les deux porteurs sont sales, le conducteur chante à tue-tête, les religieux font une courteapparition sans avoir pris la peine de s'habiller correctement, le cercueil est balancé dans la fosse.

Le christ, dansl'église, s'anime et demande à Colin pourquoi il n'a pas donné plus d'argent pour l'enterrement.L'irréel : Bien que Boris Vian base son roman sur une certaine réalité, l'irréel apparaît assez rapidement.

Surtout basésur Colin et la perte progressive de sa richesse.

Sa maison rétrécit au fil des chapitres.

Le temps est aussi malléableet s'accélère.Le marécage : Le mot "écume" dans le titre de ce roman symbolise la mousse et l'humidité dans la dernière moitié dulivre, il y a beaucoup de références au marécage.

L'appartement de Colin semble se transformer en marécage (lespas de Colin font des bruits mouillés et pâteux).Le star-système : Boris Vian dénonce le culte de la personnalité avec le personnage Jean-Sol Partre.La superficialité : Boris Vian critique la superficialité de la société.

L'amitié entre Colin et Chick est superficielle carmême si Colin aide Chick, Chick se profite de son amitié en lui demandant de l'argent pour acheter des choses dePartre.

Vian dénonce la superficialité des personnages tout au long de son roman.

Il se moque aussi de la mode, enprenant comme exemple le phénomène "Jean Sol Partre". RESUME : Colin jeune homme oisif et snob qui partage son temps entre ses inventions loufoques, son ami Chick etson cuisinier Nicolas , découvre l'Amour sous les traits de Chloé jeune femme fraiche et superficielle.

Ils vont fairecomme les amoureux découvrant leurs points communs et leurs différences puis très vite se fiancer et se marier touten continuant de vivre dans l'insouciance.

Autour d'eux les couples font se faire et se défaire Chick et Alise, Nicolas. »

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