FICHE BAC : LES LUMIERES
Publié le 30/12/2010
Extrait du document
Les lumières définissent le mouvement littéraire, culturel et philosophique du 18e s. Ce sont ces penseurs du 18e s qui marque le domaine du savoir (science et philosophie) en même temps de l’art (littérature) par leurs divers critiques et questions qu’ils se posaient.
Le siècle des Lumières est un siècle de contradiction.
Les membres de ce mouvement se voyaient comme une élite avancée œuvrant pour un progrès du monde.
Les Lumières se définissent comme la sortie de l'homme hors de l'état de minorité, où il se maintient par sa propre faute. La minorité est l'incapacité de se servir de son entendement sans être dirigé par un autre.
On appelle philosophie des Lumières les idées qui ont animées la vie intellectuelle en Europe au 18s d’où siècle des Lumières. Il s’agit d’un mouvement d’idées qui réunit plusieurs penseurs avec des conceptions propres.
Mouvement d’idées présentant comme caractères communs :
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que l'on promène le long du chemin », reflétant de manière formelle la société comme le reflet d'un homme dans unmiroir.
Cependant, d'après Maupassant, les romans « traditionnels » visent à charmer et émouvoir.
Il pourrait donc yavoir une touche de rêve afin de satisfaire le public.
PARTIE 2
Le roman charme et distrait le lecteur parce qu'il le dépayse et le projette dans un univers de rêves emplid'aventures ou d'amour.
Les péripéties, le spectacle prennent alors la première place, le romancier cherchant à créerle suspens, c'est-à-dire une attente chez le lecteur.
Ces différents types de romans peuvent présenter toutessortes d'illustrations : Jules Verne cherche à la fois à distraire le lecteur en l'entraînant dans des récits de voyagesextraordinaires, et à l'instruire, par un réel effort de vulgarisation scientifique dans, par exemple De la Terre à laLune publié en 1865 ; Georges Simenon élargit considérablement le champ du roman policier dans Pietr-le-Letton(1931) y faisant apparaître le célèbre commissaire Maigret ; le roman sentimentale avec Manon Lescaut (1731) del'Abbé de Prévost est, quant à lui, rempli de passion, de douleur et d'amour, jamais roman n'a été d'ailleurs été aussiloué et critiqué que celui-ci.
Outre la distraction, le roman peut produire l'effet de complète évasion.
Ainsi, le roman fantastique se permet depiocher dans ce qui relève de l'imaginaire afin de le faire brusquement devenir réel.
Vie et mort, raison et folie, bienet mal, passé et avenir sont des couples conceptuels ordonnant notre monde, notre société.
Le fait d'abolir legouffre séparant ces catégories conduit a une absence de repères plongeant tout être dans une nouvelleconception du monde, merveilleuse, parfois même terrifiante.
C'est pourquoi, dans les récits fantastiques, les morts-vivants peuvent provoquer un grand trouble ; notre raison, notre conception de la réalité, du monde, ne peutexpliquer ce phénomène contradictoire.
Les métamorphoses, les dédoublements, les objets animés, les animauximaginaires tels que loups garous, licornes...
sont d'autres exemples de ces manifestations du surnaturel.
De plus, lerécit fantastique est bien souvent rédigé à la première personne, car il permet ainsi l'identification du lecteur aupersonnage principal, à qui il arrive une grande aventure comme dans Bobby Pendragon (2002) de D.J.
MacHale oùun jeune garçon du nom du roman est entraîné par son oncle Press dans un autre monde où il apprendra qu'il estcapable de changer de territoire (espace et temps) grâce à des sortes de tunnel spatio-temporels.
Dans Seras tu làde Guillaume Musso, paru en 2006, Elliott a un jour, par une étrange circonstance, l'occasion de revenir en arrière etde rencontrer le jeune homme qu'il était, trente ans auparavant.
Le personnage cherchera, par tous les moyens, àexpliquer de façon rationnelle ce qui lui est arrivé, bien souvent en vain.
Le lecteur doit douter constamment del'ensemble de l'histoire ; il sait qu'au départ, la victime du surnaturel n'était pas dans son état normal : la folie,l'ébriété, fa fièvre, l'obsession, le sommeil...
perturbent non seulement la conscience du héros, mais aussi sonentière personnalité.
Ces troubles mentaux sont toujours mis en lumière par le style de l'écrivain qui use de rythmeseffrénés, de répétitions ou de comparaisons inhabituelles dans le but de provoquer des images fortes voiredérangeantes à la mesure du dérèglement du personnage.
Le lecteur peut ainsi mieux ressentir le pouls du hérosavant de glisser toute son âme en son intérieur.
Et c'est l'évasion.
L'évasion est également permise dans un récitmerveilleux.
Ici, les données du monde surnaturel sont acceptées comme étant normalisé par le lecteur.
On observede sa part une confiance, voire une certaine crédulité, l'auteur ayant ménagé la structure du merveilleux afin qu'ilpasse presque inaperçu.
Personne ne s'étonnera donc d'apercevoir l'existence de dragons, sorcières, trolls, gobelins,elfes, nains...
Dès lors, on ne peut s'empêcher de penser à l'immensité de l'univers de JRR Tolkien dans Le seigneurdes anneaux (1954).
Tolkien a doté la « Terre du Milieu » d'une histoire propre, de la création du monde à lanaissance des hommes en passant par celle des Elfes et des Nains, il créera même des alphabets propres à sescréatures imaginaires tels que le Tengwar et le Cirth.
L'évasion est alors à son summum, et le roman sembles'éloigner le plus possible de la société.
Cependant, si l'on suit le cours de l'Histoire, on remarque que c'est au XiXe siècle qu'apparaissent la psychiatrie et lapsychanalyse (notamment avec Sigmund Freud), deux disciplines ayant pour objet l'étude et le traitement de lamaladie mentale.
Avant la naissance de la clinique psychiatrique, on se représentait l'homme comme un êtrecohérent, maître de lui-même.
Après cette naissance, on s'aperçoit que l'Homme peut être divisé et habité par desforces inconnues émanent directement de son esprit.
On se rend alors compte que le fantastique, voire femerveilleux, est un véritable miroir de son époque, traduisant les grandes angoisses associées à cette nouvelleimage de l'être humain et soulevant le question de la normalité envisageant parfois à revoir la conception même defa réalité et se demandant si la folie ne serait pas en réalité vérité et vice versa.
La société influence donc l'écrivaindans le choix de ses thèmes et sa façon d'utiliser l'écriture ; le roman peut donc donner l'illusion de l'irréel afin depermettre au lecteur de s'évader, ou au contraire reproduire l'illusion du reflet de la société.
PARTIE 3
Le roman ne peut se borner à être le reflet de notre société et ne peut également pas n'être que source d'évasion,sans influence de son temps.
Nous l'avons vu, le fantastique est le résultat d'une époque troublée par la fulgurance des progrès de laconnaissance de l'Homme qui imposent une redéfinition de celui-ci et de la société.
Par le flou et l'incertitude qui lestraversent, le XIXème siècle mais aussi le XXème siècle avec les Guerres mondiales et le XXIème ont provoqué etprovoquent de grands bouleversements idéologiques et existentiels, ce qui conduit l'homme à désirer s'évader autravers du roman.
A un niveau peut être plus profond, un roman que l'on sentira proche nous permettra de réfléchirsur nous même.
Aussi, bien que nous ne vivions plus dans l'Allemagne de l'entre-deux-guerres, le monde décrit parHermann Hesse dans Le loup des Steppes (1927) peut tout de même nous paraître assez familier pour que l'on se.
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