Faire tout ce qu'on a envie de faire est-ce être libre ?
Publié le 22/03/2015
Extrait du document
«
Lorsque l'homme se soumet à la volonté d'autrui, à des ordres, à des règles ou à des lois, il vit
toujours cette soumission comme une contrainte venant limiter sa liberté : il ne fait donc pas ce qu'il veut, mais
ce qu'on veut qu'il fasse, et donc il n'est plus libre.
Si la liberté, c'est pouvoir faire « tout ce dont on a envie »,
alors l'homme est libre que quand il peut faire ce qu'il veut faire.
Et c'est pourquoi l'obéissance à autre chose
qu'à notre propre volonté nous apparaît toujours comme une entrave, une soumission.
Or l'essence même des
lois et des règles, c'est justement de d'interdire ce que pourtant nous avons la possibilité de faire.
En outre, il
n'y a pas de loi qui interdisent de s'envoler en battant des bras en l'air par exemple.
Obéir, c'est donc accepter
de voir nos possibilités limitées par autre chose que nous-mêmes.
En ce sens, toute contrainte est comprise
comme un obstacle à sa réalisation.
Selon Calliclès, ces contraintes sous forme de règles, seraient inventées
par les hommes faibles, eux-mêmes incapables de satisfaire leur besoin.
Toutefois, Socrate critiquant Calliclès,
pense que le désir ainsi abandonné à la démesure rend l'homme esclave au lieu de le rendre libre.
Ainsi seul
l'homme tempérant, aux désirs modérés, maîtrise ses désirs au point de ne pas en être esclave.
Pourtant, peut-on dire qu'est libre celui qui n'en fait qu'à sa tête, et qui en toutes circonstances se
laisse guider par son seul désir du moment, même au mépris de son intérêt ?
Si la soumission à une autorité extérieure semble bien venir contredire la liberté en nous, la
soumission aux passions et aux appétits n'est-elle pas tout autant un esclavage ? Car celui qui veut n'obéir à
rien, ne se soumet-il pas en fait à la domination du désir lui-même et affaiblissant ainsi sa volonté, ne finit-il pas
par devenir incapable de lui résister ? Sommes-nous libre de décider de nos envies, de nos appétits, de nos
désirs ? Est-ce nous qui les choisissons ou ne s'imposent-ils pas à nous ? On peut, toutefois, suggérer avec
Descartes que la liberté se mesure surtout à l'exercice de la volonté, dans sa capacité à choisir entre deux
choses indépendamment de toute contrainte extérieure, « à pouvoir faire une chose ou ne pas la faire » d'après
Méditation métaphysiques datant de 1641.
On appelle « libre arbitre » un tel pouvoir de se décider par sa seule
volonté, sans être influencé par autrui ou par ses désirs.
Cette liberté aurait différents degrés.
Pour Descartes,.
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