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EXPOSE SUR L'HOMME ET L'HISTOIRE

Publié le 21/02/2024

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« Sommaire INTRODUCTION I- DEFINITION DES CONCEPTS 1- Définition de l’homme 2- Définition de l’histoire II- RAPPORTS ENTRE L’HOMME ET L’HISTOIRE A-L’IMPACT DE L’HISTOIRE SUR L’HOMME 1- L’homme, objet de l’histoire 2- L’homme sujet de l’histoire III- ASPECTS PEDAGOGIQUES DE L’HOMME DANS L’HISTOIRE A- Aspects positifs de l’homme dans l’histoire B- Aspects négatifs de l’homme dans l’histoire CONCLUSION EXPOSE DE PHILOSOPHIE _ L’HOMME ET L’HISTOIRE INTRODUCTION Il faut distinguer « faire l’histoire » et « faire de l’histoire ».

Tel peuple ou tel homme important fait l’histoire, alors que l’historien fait de l’histoire. L’histoire se définit donc de deux manières.

D’une part, l’histoire est l’ensemble des faits passés, et d’autre part, l’histoire est la connaissance de ces faits passés. Mais au-delà du simple savoir historique, une véritable question philosophique se pose à propos du sens de l’histoire (de la direction comme de la signification) et de la réalité historique : l’Homme est-il maître de son histoire, de ce qui lui arrive ? Est-ce l’histoire qui fait l’Homme, ou est-ce l’Homme qui fait l’histoire, son histoire ? Pour le dire autrement : notre histoire est-elle guidée par des forces qui nous échappent, un dieu, un destin, ou le hasard par exemple ? Ou à l’inverse, l’histoire est-elle simplement le résultat de la volonté humaine ? Le problème est de savoir si nous sommes inévitablement passifs dans l’histoire et donc non responsables de ce qui nous arrive, ou au contraire, si nous jouons un rôle actif, étant ainsi responsables des faits de l’histoire.

Pour traiter cette question, nous verrons une opposition classique entre deux courants de pensées issus du XIX e siècle : la philosophie de l’histoire de Hegel, pour qui l’histoire fait l’Homme, puis la philosophie de l’histoire de Marx, pour qui l’Homme fait l’histoire. L’Homme est-il maître de son histoire, de ce qui lui arrive ? Est-ce l’histoire qui fait l’Homme, ou est-ce l’Homme qui fait l’histoire, son histoire ? I- DEFINITION DE CONCEPTS 1- Définition de l’homme Du latin “humanitas”, le terme se traduit par nature humaine, culture générale de l’esprit.

L’Humanitas est le caractère de ce qui est humain.

Elle désigne aussi « les hommes » en général, le genre humain considéré dans son unité.

La plupart des philosophes définissent comme humain tout être doué de raison.

“Qu’est-ce que l’homme ?” est la question métaphysique par excellence. A noter également que la définition de l’homme préoccupe les scientifiques. Définitions de l’homme par les Philosophes : Lycée Moderne Tapani Dominique _ Prof : M.

SIAPA 2 EXPOSE DE PHILOSOPHIE _ L’HOMME ET L’HISTOIRE – Simone de Beauvoir : « L’humanité est une suite discontinue d’hommes libres irrémédiablement leur subjectivité.

»- Husserl sur l’homme : qu’isole « Chaque figure spirituelle se situe par nature dans l’espace de l’histoire universelle […].

Ce procès fait apparaître l’humanité comme une unique vie embrassant hommes et peuples et liée seulement par des traits spirituels : elle enveloppe une multitude de type d’humanité et de culture, mais qui, par transitions insensibles, se fondent les uns dans les autres.

» – Nietzsche sur la notion d’homme et d’humanité : « L’humanité ! Fut-il jamais entre toutes les vieilles, une vieille plus horrible (si ce n’est peut-être la vérité ; un problème à l’usage des philosophes ? » “L’homme est une corde tendue entre l’animal et le Surhomme, une corde audessus d’un abîme” – Merleau-Ponty sur l’historicité de l’homme : “L’homme est une idée historique et non pas une espèce naturelle” – Sartre : “L’homme n’est rien d’autre que son projet, il n’existe que dans la mesure où il se réalise, il n’est donc rien d’autre que l’ensemble” (extrait de l’existentialisme est un humanisme) – Heidegger : “L’homme est un être des lointains” – Pascal : “L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant.

Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser : une vapeur, une goutte d’eau suffit pour le tuer.

Mais quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien” (explication du roseau pensant) 2- Définition de l’histoire Lycée Moderne Tapani Dominique _ Prof : M.

SIAPA 3 EXPOSE DE PHILOSOPHIE _ L’HOMME ET L’HISTOIRE Historia en grec (ἱστορία - historìa) signifie enquête, observation.

Que signifie donc étudier l'histoire? De toutes les disciplines qui étudient l’évolution humaine, l’histoire figure parmi les plus anciennes.

L’histoire, c’est la connaissance des itinéraires suivis par les générations précédentes, c’est la mémoire de l’humanité, c'est l'étude du passé.

L’histoire est une science humaine qui formule des problèmes et propose des explications; analyser un événement dans une perspective historique permet de mieux le comprendre et parfois de mieux comprendre le présent.

Ainsi l’histoire n’est pas une simple accumulation de dates, d’événements, de récits de vies de personnages importants. L'Histoire est un effort vers le mieux connaître : par suite une chose en mouvement.

L’objet de l’histoire est par nature l’homme.

Disons mieux : les hommes.

Plutôt que le singulier, favorable à l’abstraction, le pluriel, qui est le mode grammatical de la relativité, convient à une science du divers.

Derrière les traits sensibles du paysage, les outils ou les machines, derrière les écrits en apparence les plus glacés et les institutions en apparence les plus complètement détachées de ceux qui les ont établies, ce sont les hommes que l’histoire veut saisir.

Qui n’y parvient pas, ne sera jamais, au mieux, qu’un manœuvre de l’érudition.

Le bon historien, lui, ressemble à l’ogre de la légende. Là où il flaire la chair humaine, il sait que là est son gibier. 3- RAPPORTS ENTRE L’HOMME ET L’HISTOIRE 1- L’homme, objet de l’histoire Si l'homme est objet de l'histoire, il en est aussi le sujet.

Et on peut relever que tout au long de l'histoire de l'humanité divers phénomènes notamment l'esclavage, le racisme, l'apartheid, la colonisation et la domination ont marqué les rapports entre les hommes et les peuples. Les religions révélées (le judaïsme, le christianisme, l’islam) enseignent que l’histoire humaine est assujettie à la volonté de la Providence, en un mot de Dieu.

Car les hommes qui sont les créatures de Dieu ne peuvent s’affranchir du plan préétabli par le créateur.

Dans cette optique, le courant fataliste est révélé par les adeptes du stoïcisme, en particulier Marc-Aurèle (121-180) qui affirme : « Tout ce qui arrive est nécessaire et utile au monde universel dont tu fais partie ».

Pensées pour moi-même.

Ce point de vue indique que l’histoire est influencée par des facteurs qui échappent à la volonté de l’homme.

C’est avec Lycée Moderne Tapani Dominique _ Prof : M.

SIAPA 4 EXPOSE DE PHILOSOPHIE _ L’HOMME ET L’HISTOIRE HEGEL (1770-1831) que cette vision trouve une plus grande expansion lorsqu’il évoque la ruse et le règne de l’Esprit (ou la Raison) universel.

Il soutient ainsi « Semblable à Mercure le conducteur des âmes, l’Idée est en vérité ce qui mène les peuples et le monde ; et c’est l’Esprit, sa volonté raisonnable et nécessaire qui a guidé et qui continue de guider les évènements du monde.

» La raison dans l’histoire.

En dernier ressort l’essentialisme réduit l’histoire au destin faisant de l’homme un pantin, un instrument ou un jouet dans le devenir historique.

Malgré tout, le déterminisme historique est-il absolu ? 2- L’homme, sujet de l’histoire À l’encontre de cette vision, fataliste et essentialiste, Karl.... »

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